Comparativement à Oran et à Annaba, par exemple, Constantine est loin d'être considérée comme un pôle industriel de premier plan. Selon les statistiques recueillies auprès de la direction des PME, la CNAS, l'ONS, le CNRC et les impôts, Constantine abrite actuellement 6671 PME employant environ 30.000 travailleurs. Au vu des potentialités qui existent, ce chiffre demeure modeste et ne répond pas aux exigences du marché du travail, et l'écart entre une demande galopante et une offre d'emplois timide, et toujours énorme. Près de 24% de ces PME activent dans le domaine des travaux publics et du bâtiment, soit un total de 1576 entreprises. Elles sont suivies de près par le secteur du commerce avec 1492 entreprises recensées, représentant environ 23% du total des PME. L'industrie du cuir, la mécanique, l'électronique et le textile ne représentent dans leur totalité qu'environ 4% du nombre global des PME. A première vue, on constate que la majorité des PME ont investi les secteurs qui n'exigent pas de gros moyens et un savoir-faire technologique élevé. Concernant l'implantation géographique, il va sans dire que la part du lion revient à la commune de Constantine avec près de 67% des PME, suivies de loin par celle d'El Khroub avec 12% des PME. Le reste, soit 21% est partagé entre les 10 autres communes où les agglomérations de Didouche, Mourad, Hamma-Bouziane et Ain-Smara sortent du lot. Contactés par nos soins, de nombreux investisseurs ou porteurs de projets lient le retard accusé par Constantine dans le domaine des PME aux nombreuses contraintes auxquelles ils font face, à commencer par les difficultés d'accès au foncier et au crédit. Pour les 33 entreprises qui viennent de bénéficier d'une assistance étrangère d'accompagnement et de mise à niveau, c'est l'accès aux marchés extérieurs et à l'exportation qui constitue le problème major. Le Fonds de garantie, ce processus qui vient d'être adopté par l'Etat algérien et qui vise à donner aux PME un coup de pouce pour aplanir les contraintes financières rencontrées par les investisseurs, demeure réduit et ne répond pas à la grande demande exprimée par les investisseurs. A Constantine, ce dispositif financier n'a touché qu'une dizaine d'entreprises pour un coût qui ne dépasse pas les 40 milliards de centimes. Exemple de la réussite dans le domaine des PME, l'entreprise VSI, vitrerie silice internationale, implantée dans la commune de Didouche-Mourad n'est pas à l'abri des difficultés rencontrées par les PME fraîchement créées ou qui attendent leur création. Le gérant de ladite entreprise, M.Ghoualemi Hilal, n'a pas manqué de parler du «manque d'accompagnement et les facilités bloquées par des difficultés bureaucratique». Que dire alors d'une toute nouvelle PME ou encore moins, d'un jeune qui veut investir ? La firme VSI existe depuis 1989, elle a été officiellement exploitées en 1997, elle compte 250 employés. Cette entreprise possède un parterre local important. Elle a 450 clients nationaux et compte investir à l'échelle internationale. Comparativement à Oran et à Annaba, par exemple, Constantine est loin d'être considérée comme un pôle industriel de premier plan. Selon les statistiques recueillies auprès de la direction des PME, la CNAS, l'ONS, le CNRC et les impôts, Constantine abrite actuellement 6671 PME employant environ 30.000 travailleurs. Au vu des potentialités qui existent, ce chiffre demeure modeste et ne répond pas aux exigences du marché du travail, et l'écart entre une demande galopante et une offre d'emplois timide, et toujours énorme. Près de 24% de ces PME activent dans le domaine des travaux publics et du bâtiment, soit un total de 1576 entreprises. Elles sont suivies de près par le secteur du commerce avec 1492 entreprises recensées, représentant environ 23% du total des PME. L'industrie du cuir, la mécanique, l'électronique et le textile ne représentent dans leur totalité qu'environ 4% du nombre global des PME. A première vue, on constate que la majorité des PME ont investi les secteurs qui n'exigent pas de gros moyens et un savoir-faire technologique élevé. Concernant l'implantation géographique, il va sans dire que la part du lion revient à la commune de Constantine avec près de 67% des PME, suivies de loin par celle d'El Khroub avec 12% des PME. Le reste, soit 21% est partagé entre les 10 autres communes où les agglomérations de Didouche, Mourad, Hamma-Bouziane et Ain-Smara sortent du lot. Contactés par nos soins, de nombreux investisseurs ou porteurs de projets lient le retard accusé par Constantine dans le domaine des PME aux nombreuses contraintes auxquelles ils font face, à commencer par les difficultés d'accès au foncier et au crédit. Pour les 33 entreprises qui viennent de bénéficier d'une assistance étrangère d'accompagnement et de mise à niveau, c'est l'accès aux marchés extérieurs et à l'exportation qui constitue le problème major. Le Fonds de garantie, ce processus qui vient d'être adopté par l'Etat algérien et qui vise à donner aux PME un coup de pouce pour aplanir les contraintes financières rencontrées par les investisseurs, demeure réduit et ne répond pas à la grande demande exprimée par les investisseurs. A Constantine, ce dispositif financier n'a touché qu'une dizaine d'entreprises pour un coût qui ne dépasse pas les 40 milliards de centimes. Exemple de la réussite dans le domaine des PME, l'entreprise VSI, vitrerie silice internationale, implantée dans la commune de Didouche-Mourad n'est pas à l'abri des difficultés rencontrées par les PME fraîchement créées ou qui attendent leur création. Le gérant de ladite entreprise, M.Ghoualemi Hilal, n'a pas manqué de parler du «manque d'accompagnement et les facilités bloquées par des difficultés bureaucratique». Que dire alors d'une toute nouvelle PME ou encore moins, d'un jeune qui veut investir ? La firme VSI existe depuis 1989, elle a été officiellement exploitées en 1997, elle compte 250 employés. Cette entreprise possède un parterre local important. Elle a 450 clients nationaux et compte investir à l'échelle internationale.