Le calme est revenu hier dans la ville de Berriane, après trois jours de heurts et d'affrontements entre des bandes de jeunes déchaînés qui ont fait 2 morts et des dizaines de blessés. Un calme qui reste, toutefois, relativement précaire, estiment des sources locales, contactées par le Midi Libre. Les services de sécurité ont procédé à l'arrestation de 9 personnes, toutes placées sous mandat de dépôt, rapporte l'APS citant de sources de la cour de Ghardaia. Deux autres personnes ont bénéficié d'une citation directe à comparaître le jour du procès. Ils sont en effet poursuivis pour attroupement armé sur la voie publique, destruction de biens d'autrui et coups et blessures. Des affrontements particulièrement violents ont éclaté, rappelle-t-on, dans la soirée de jeudi dernier et ont pris une grande ampleur dans la matinée de vendredi. Des bandes rivales de jeunes cagoulés, ont semé le chaos incendiant et brûlant habitations, commerces véhicules et biens particuliers. Ils se sont attaqués à des familles qui, sous la menace, ont quitté précipitamment leurs maisons, vite incendiées par ces jeunes, déchaînés. Le paroxysme de la violence a été atteint lorsque la première victime de ces regrettables incidents est tombée. Un policier a fait usage de son arme à feu, après des coups de sommation, blessant mortellement un jeune de 30 ans lequel, transporté à l'hôpital, n'a pas survécu à ses blessures. De suite, le policier a été désarmé et une équipe d'experts de l'inspection générale de la sûreté nationale a été dépêché par la DGSN pour faire toute la lumière sur le décès de ce citoyen. Lors des affrontements, qui se sont malheureusement reproduits avant hier, un septuagénaire a également trouvé la mort. Touché par un projectile contenant des produits ferreux à la tête et une partie de son corps il a, comme la première victime, succombé à ses blessures à l'hôpital Trichine de Ghardaia. En plus de ces deux morts, ces heurts ont fait aussi une trentaine de blessés. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises par les autorités locales qui ont fait appel à des renforts de policiers et de gendarmes dépêchés des wilayas environnantes (Laghouat et Ouargla) pour parer à toutes les éventualités et éviter de nouveaux affrontements. Des brigades anti-émeutes ont été en effet déployées dans les différents quartiers de la ville de Berriane, distante d'une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya, Ghardaia. Une session extraordinaire de l'APW devrait se tenir dans les plus brefs délais pour se pencher sur la situation et prendre les mesures d'urgences qui s'imposent. Il faut rappeler que des événements similaires ont eu lieu les 18 et 13 mars derniers dans cette ville. C'est dire que les autorités sont vivement interpellées pour ramener le calme et éteindre ce véritable volcan. Le calme est revenu hier dans la ville de Berriane, après trois jours de heurts et d'affrontements entre des bandes de jeunes déchaînés qui ont fait 2 morts et des dizaines de blessés. Un calme qui reste, toutefois, relativement précaire, estiment des sources locales, contactées par le Midi Libre. Les services de sécurité ont procédé à l'arrestation de 9 personnes, toutes placées sous mandat de dépôt, rapporte l'APS citant de sources de la cour de Ghardaia. Deux autres personnes ont bénéficié d'une citation directe à comparaître le jour du procès. Ils sont en effet poursuivis pour attroupement armé sur la voie publique, destruction de biens d'autrui et coups et blessures. Des affrontements particulièrement violents ont éclaté, rappelle-t-on, dans la soirée de jeudi dernier et ont pris une grande ampleur dans la matinée de vendredi. Des bandes rivales de jeunes cagoulés, ont semé le chaos incendiant et brûlant habitations, commerces véhicules et biens particuliers. Ils se sont attaqués à des familles qui, sous la menace, ont quitté précipitamment leurs maisons, vite incendiées par ces jeunes, déchaînés. Le paroxysme de la violence a été atteint lorsque la première victime de ces regrettables incidents est tombée. Un policier a fait usage de son arme à feu, après des coups de sommation, blessant mortellement un jeune de 30 ans lequel, transporté à l'hôpital, n'a pas survécu à ses blessures. De suite, le policier a été désarmé et une équipe d'experts de l'inspection générale de la sûreté nationale a été dépêché par la DGSN pour faire toute la lumière sur le décès de ce citoyen. Lors des affrontements, qui se sont malheureusement reproduits avant hier, un septuagénaire a également trouvé la mort. Touché par un projectile contenant des produits ferreux à la tête et une partie de son corps il a, comme la première victime, succombé à ses blessures à l'hôpital Trichine de Ghardaia. En plus de ces deux morts, ces heurts ont fait aussi une trentaine de blessés. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises par les autorités locales qui ont fait appel à des renforts de policiers et de gendarmes dépêchés des wilayas environnantes (Laghouat et Ouargla) pour parer à toutes les éventualités et éviter de nouveaux affrontements. Des brigades anti-émeutes ont été en effet déployées dans les différents quartiers de la ville de Berriane, distante d'une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya, Ghardaia. Une session extraordinaire de l'APW devrait se tenir dans les plus brefs délais pour se pencher sur la situation et prendre les mesures d'urgences qui s'imposent. Il faut rappeler que des événements similaires ont eu lieu les 18 et 13 mars derniers dans cette ville. C'est dire que les autorités sont vivement interpellées pour ramener le calme et éteindre ce véritable volcan.