Le conflit opposant les rebelles touarègues au régime de Bamako, faut-il le rappeler, a connu de graves dérapages depuis le mois de mars dernier. Les rebelles, qui retiennent en otage 33 militaires maliens depuis cette date, ont exigé il y a deux semaines, le retour à l'application des accords d'Alger, signés en juillet 2007. Le conflit opposant les rebelles touarègues au régime de Bamako, faut-il le rappeler, a connu de graves dérapages depuis le mois de mars dernier. Les rebelles, qui retiennent en otage 33 militaires maliens depuis cette date, ont exigé il y a deux semaines, le retour à l'application des accords d'Alger, signés en juillet 2007. Le président Bouteflika a reçu hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien, M. Moctar Ouane, qui lui a remis un message du président malien, M. Amadou Toumani Touré. Le chef de la diplomatie malienne a déclaré à son arrivée à l'aéroport Houari Boumediene que les « relations séculaires » qu'entretiennent les deux pays constituent l'objet de ce déplacement. Il va sans dire, cependant, que la crise prévalant au nord de ce pays limitrophe, sera la toile de fond de la visite de M. Moctar Ouane qui s'est entretenu également, avec son homologue algérien, M.Mourad Medelci. Le conflit opposant les rebelles touarègues au régime de Bamako, faut-il le rappeler, a connu de graves dérapages depuis le mois de mars dernier. Les rebelles, qui retiennent en otage 33 militaires maliens depuis mars dernier, ont exigé il y a deux semaines, le retour à l'application des accords d'Alger, signés en juillet 2007 et l'allégement du dispositif militaire dans la région de Kidal (Nord du Mali). Une revendication formulée lors de la rencontre ayant réuni, fin avril écoulé, les chefs rebelles, menés par Ibrahim Ag Bahanga, avec les émissaires de Bamako . Les rebelles, ont exigé par la même, « la création d'une commission d'enquête sur l'assassinat d'un officier de l'armée et d'un civil de la communauté touarègue dont les corps ont été retrouvés le 11 avril près de Kidal. Et comme une garantie au bon déroulement de l'enquête les rebelles ont exigé, la présence de l'Algérie au sein de la dite commission. Les conditions de retour au calme, posées par les hommes de Ibrahim Ag Bahanga, ne se sont pas arrêtées là, puisqu'ils ont demandé en outre, une réorganisation des postes de sécurité autour de la ville de Kidal, et la prise en compte de toutes leurs revendications dans les trente jours à venir. C'est-à-dire à la fin du mois de mai en cours. Outre l'Algérie, la Libye a tenté de son côté, une médiation entre les deux belligérants qui ont signé le 3 avril à Tripoli, un protocole d'accord pour la fin des hostilités. Un accord qui n'a pas tenu bon puisqu'il a été rompu quelques jours plus tard. Samedi dernier et pour une deuxième tentative, des chefs de tribus libyennes ont été dépêchées, dans le nord du Mali, pour une mission «d'apaisement» entre l'armée et le groupe de rebelles touareg. Les émissaires libyens ont constaté sur place que la paix demeure toujours fragile , car des petits groupes touaregs continuent à attaquer l'armée. Selon ces mêmes émissaires, leur mission intervient dans le cadre strict des accords de paix d'Alger. Bamako s'est engagé, aux termes des dits accords, à développer la région nord de ce pays. En contrepartie, les Touareg se sont dits prêts à renoncer à leur revendication d'autonomie. La non-application des engagements du gouvernement malien est souvent justifiée par le manque de moyens. Dans le camp opposé, la population targuie soutient que le pouvoir central n'a rien fait pour assurer une répartition équitable des richesses du pays. Le président Bouteflika a reçu hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien, M. Moctar Ouane, qui lui a remis un message du président malien, M. Amadou Toumani Touré. Le chef de la diplomatie malienne a déclaré à son arrivée à l'aéroport Houari Boumediene que les « relations séculaires » qu'entretiennent les deux pays constituent l'objet de ce déplacement. Il va sans dire, cependant, que la crise prévalant au nord de ce pays limitrophe, sera la toile de fond de la visite de M. Moctar Ouane qui s'est entretenu également, avec son homologue algérien, M.Mourad Medelci. Le conflit opposant les rebelles touarègues au régime de Bamako, faut-il le rappeler, a connu de graves dérapages depuis le mois de mars dernier. Les rebelles, qui retiennent en otage 33 militaires maliens depuis mars dernier, ont exigé il y a deux semaines, le retour à l'application des accords d'Alger, signés en juillet 2007 et l'allégement du dispositif militaire dans la région de Kidal (Nord du Mali). Une revendication formulée lors de la rencontre ayant réuni, fin avril écoulé, les chefs rebelles, menés par Ibrahim Ag Bahanga, avec les émissaires de Bamako . Les rebelles, ont exigé par la même, « la création d'une commission d'enquête sur l'assassinat d'un officier de l'armée et d'un civil de la communauté touarègue dont les corps ont été retrouvés le 11 avril près de Kidal. Et comme une garantie au bon déroulement de l'enquête les rebelles ont exigé, la présence de l'Algérie au sein de la dite commission. Les conditions de retour au calme, posées par les hommes de Ibrahim Ag Bahanga, ne se sont pas arrêtées là, puisqu'ils ont demandé en outre, une réorganisation des postes de sécurité autour de la ville de Kidal, et la prise en compte de toutes leurs revendications dans les trente jours à venir. C'est-à-dire à la fin du mois de mai en cours. Outre l'Algérie, la Libye a tenté de son côté, une médiation entre les deux belligérants qui ont signé le 3 avril à Tripoli, un protocole d'accord pour la fin des hostilités. Un accord qui n'a pas tenu bon puisqu'il a été rompu quelques jours plus tard. Samedi dernier et pour une deuxième tentative, des chefs de tribus libyennes ont été dépêchées, dans le nord du Mali, pour une mission «d'apaisement» entre l'armée et le groupe de rebelles touareg. Les émissaires libyens ont constaté sur place que la paix demeure toujours fragile , car des petits groupes touaregs continuent à attaquer l'armée. Selon ces mêmes émissaires, leur mission intervient dans le cadre strict des accords de paix d'Alger. Bamako s'est engagé, aux termes des dits accords, à développer la région nord de ce pays. En contrepartie, les Touareg se sont dits prêts à renoncer à leur revendication d'autonomie. La non-application des engagements du gouvernement malien est souvent justifiée par le manque de moyens. Dans le camp opposé, la population targuie soutient que le pouvoir central n'a rien fait pour assurer une répartition équitable des richesses du pays.