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«Nous comptons investir dans la fabrication de l'acier»
Ryadh Boudaoud, directeur commercial de Sahel Fer
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 05 - 2008

Etant un secteur possédant des potentialités productives et des possibilités d'investissement certaines, l'industrie du fer et des métaux ferreux requiert des équipements et des moyens de haute technologie, des outillages sophistiqués et des machines modernes et appropriées pour l'exploitation des carrières, l'acheminement du minerai vers les hauts fourneaux. Par ailleurs, une collaboration avec des partenaires étrangers détenteurs de haute technologie et de savoir-faire est nécessaire pour les entreprises spécialisées dans la production métallique et sidérurgique. Ces matériaux de construction sont très sollicités par les utilisateurs et les grandes entreprises participant au développement de l'économie nationale, notamment ceux œuvrant dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, les industries agroalimentaires (serres et emballages en acier) et surtout les chantiers navals et le secteur de l'automobile.
Jeune cadre commercial dynamique et ambitieux dont la devise consiste à investir pour l'expansion de l'entreprise Sahel Fer, Ryadh Boudaoud, estime que la meilleure façon de développer les potentialités de l'entreprise réside dans ses capacités à investir et à améliorer les compétences managériales et de marketing de ses dirigeants.
Midi Libre : Quelles sont les activités de l'entreprise Sahel Fer et quelle est sa place dans l'industrie du fer et de l'acier ?
Boudaoud : La Sarl Sahel Fer est une entreprise familiale travaillant depuis trois générations d'entrepreneurs. Nous gérons des process de production de matériaux de construction er de charpente métallique.
Notre première participation au salon de l'industrie des matériaux ferreux nous permet notamment de développer nos activités et améliorer la société qui emploie 30 travailleurs, située dans la zone industrielle de Cheraga.
Nous assurons la fabrication des produits ferreux à partir de matières premières importées d'Espagne, d'Italie et de Pologne. Arcelor Mittal est notre principal fournisseur, mais nous avons également des relations de partenariat avec la firme allemande de Thyssen.
Pour le moment, nous importons uniquement des matières premières. Pour ce qui est de la découpe des structures métalliques, nous les réalisons en sous-traitance avec des entreprises algériennes. Cependant, nous fabriquons localement des couvertures et des bordages des hangars.
Envisagez-vous des investissements et des formes de partenariats avec des entrepreneurs étrangers ?
Effectivement, nous comptons investir dans la fabrication de l'acier et le parachèvement des produits finis. Aussi, nous recherchons des formes de coopération avec des entreprises algériennes et des firmes internationales. En Algérie, nous réalisons des profilés pour la construction métallique, les poutrelles et les toitures bardages.
Comment affrontez-vous les aléas et les fluctuations des prix
sur le marché mondial ?
Actuellement, nous subissons des augmentations de prix des matières premières qui se répercutent sur le fonctionnement de l'entreprise tant les charges sont plus élevées.
Néanmoins, nous essayons toujours de maintenir le cap du niveau de la production et ce, en dépit des difficultés que nous rencontrons dans la gestion. La flambée des cours des matières premières engendre, par ailleurs, une très forte concurrence en Europe. Ainsi, cette compétitivité effrénée qui régit les consortiums dans les pays fournisseurs de matières premières a un impact sur notre production et nous confine dans une situation délicate.
Quel est le principal problème auquel fait face Sahel Fer dans l'environnement hostile dans lequel elle évolue ?
Notre entreprise est implantée dans la zone industrielle de Cheraga handicapée de camions poids lourds, car ces véhicules, indispensables pour l'approvisionnement et les activités de l'entreprise, sont interdits de circulation durant les heures de travail. Cette zone industrielle est non bitumée depuis 1956.
Etant un secteur possédant des potentialités productives et des possibilités d'investissement certaines, l'industrie du fer et des métaux ferreux requiert des équipements et des moyens de haute technologie, des outillages sophistiqués et des machines modernes et appropriées pour l'exploitation des carrières, l'acheminement du minerai vers les hauts fourneaux. Par ailleurs, une collaboration avec des partenaires étrangers détenteurs de haute technologie et de savoir-faire est nécessaire pour les entreprises spécialisées dans la production métallique et sidérurgique. Ces matériaux de construction sont très sollicités par les utilisateurs et les grandes entreprises participant au développement de l'économie nationale, notamment ceux œuvrant dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, les industries agroalimentaires (serres et emballages en acier) et surtout les chantiers navals et le secteur de l'automobile.
Jeune cadre commercial dynamique et ambitieux dont la devise consiste à investir pour l'expansion de l'entreprise Sahel Fer, Ryadh Boudaoud, estime que la meilleure façon de développer les potentialités de l'entreprise réside dans ses capacités à investir et à améliorer les compétences managériales et de marketing de ses dirigeants.
Midi Libre : Quelles sont les activités de l'entreprise Sahel Fer et quelle est sa place dans l'industrie du fer et de l'acier ?
Boudaoud : La Sarl Sahel Fer est une entreprise familiale travaillant depuis trois générations d'entrepreneurs. Nous gérons des process de production de matériaux de construction er de charpente métallique.
Notre première participation au salon de l'industrie des matériaux ferreux nous permet notamment de développer nos activités et améliorer la société qui emploie 30 travailleurs, située dans la zone industrielle de Cheraga.
Nous assurons la fabrication des produits ferreux à partir de matières premières importées d'Espagne, d'Italie et de Pologne. Arcelor Mittal est notre principal fournisseur, mais nous avons également des relations de partenariat avec la firme allemande de Thyssen.
Pour le moment, nous importons uniquement des matières premières. Pour ce qui est de la découpe des structures métalliques, nous les réalisons en sous-traitance avec des entreprises algériennes. Cependant, nous fabriquons localement des couvertures et des bordages des hangars.
Envisagez-vous des investissements et des formes de partenariats avec des entrepreneurs étrangers ?
Effectivement, nous comptons investir dans la fabrication de l'acier et le parachèvement des produits finis. Aussi, nous recherchons des formes de coopération avec des entreprises algériennes et des firmes internationales. En Algérie, nous réalisons des profilés pour la construction métallique, les poutrelles et les toitures bardages.
Comment affrontez-vous les aléas et les fluctuations des prix
sur le marché mondial ?
Actuellement, nous subissons des augmentations de prix des matières premières qui se répercutent sur le fonctionnement de l'entreprise tant les charges sont plus élevées.
Néanmoins, nous essayons toujours de maintenir le cap du niveau de la production et ce, en dépit des difficultés que nous rencontrons dans la gestion. La flambée des cours des matières premières engendre, par ailleurs, une très forte concurrence en Europe. Ainsi, cette compétitivité effrénée qui régit les consortiums dans les pays fournisseurs de matières premières a un impact sur notre production et nous confine dans une situation délicate.
Quel est le principal problème auquel fait face Sahel Fer dans l'environnement hostile dans lequel elle évolue ?
Notre entreprise est implantée dans la zone industrielle de Cheraga handicapée de camions poids lourds, car ces véhicules, indispensables pour l'approvisionnement et les activités de l'entreprise, sont interdits de circulation durant les heures de travail. Cette zone industrielle est non bitumée depuis 1956.


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