La résolution des conflits par la guerre et la violence menace actuellement toute l'humanité. Dans ce processus de paix qui prend forme, les médias doivent jouer un rôle capital . C'est dans ce cadre qu'une conférence internationale, le Premier Global Media Forum sur «le rôle des médias dans la résolution pacifique et la prévention des conflits», a été organisée récemment à Bonn par la Deutsche Welle, service international de diffusion de l'Allemagne. La résolution des conflits par la guerre et la violence menace actuellement toute l'humanité. Dans ce processus de paix qui prend forme, les médias doivent jouer un rôle capital . C'est dans ce cadre qu'une conférence internationale, le Premier Global Media Forum sur «le rôle des médias dans la résolution pacifique et la prévention des conflits», a été organisée récemment à Bonn par la Deutsche Welle, service international de diffusion de l'Allemagne. Tous les pays du monde prennent de plus en plus conscience que pour la reconstruction de la paix, il faut s'asseoir autour d'une même table et ouvrir un dialogue loin de toutes les sensibilités qui peuvent faire fausse note. La résolution des conflits par la guerre et la violence menace actuellement toute l'humanité et il est temps de chercher une issue pacifique à toutes les rivalités. Dans ce processus de paix qui prend forme, les médias doivent jouer un rôle capital qui consiste à véhiculer ce message en toute objectivité et intégrité. C'est dans ce cadre qu'une conférence internationale, le Premier Global Media Forum sur «le rôle des médias dans la résolution pacifique et la prévention des conflits», a été organisée récemment à Bonn par la Deutsche Welle, service international de diffusion de l'Allemagne (radio, télévision, internet). Plus de 900 invités, des personnalités politiques et d'éminents représentants des médias, de la culture, de la recherche, de l'économie et de la corporation pour le développement ainsi que le représentant de la diplomatie allemande, ont participé à cette conférence, financée à hauteur de 500.000 euros par le ministère fédéral des Affaires étrangères. Durant trois jours, les participants venus du monde entier ont discuté de la situation des pays en conflits et débattu des moyens à mettre en place pour instaurer la paix en donnant le premier rôle aux médias dans ce processus. L'invitée d'honneur de cette rencontre a été Mme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en Iran. En prenant la parole au premier jour de la conférence, Mme Ebadi revient sur la situation des droits de l'Homme dans le monde et dans son pays également. Difficile de construire une démocratie en l'absence d'une liberté d'opinions et tant que la dictature persiste dans certains pays. A voir comment la présence des Américains est justifiée en Irak et à voir les guerres éclatées dans le Moyen-Orient et comment les écrivains et journalistes sont emprisonnés pour leurs écrits, un long chemin reste à faire. Cette femme de droit et enseignante à l'université de Téhéran est convaincue du rôle que peuvent jouer les médias dans la construction de la paix et la prévention des conflits. Elle relève que toute initiative de créativité et d'innovation est détruite dans son pays du fait que pour chaque publication, il faut une autorisation du gouvernement. Il faut un permis pour publier un livre. Chaque chose dépend des idéologies des personnes. Le directeur général de Deutsche Welle, M. Erik Bettermann, a focalisé son intervention sur le rôle décisif des médias pour relever ce défi dans un monde devenu un village global. «Tous les leaders dans les différents domaines, politique, culturel, économique et scientifique ainsi que dans le domaine du développement, sont réunis pour le même objectif : trouver des solutions de paix pour relever ce défi. Le plus important est de décrire un conflit et l'éviter par la suite.» Quant au représentant du ministère fédéral des Affaires de l'Europe et des Médias du Land du Rhin-Westfalie du Nord, M. Andreas Krautscheid, il a affirmé qu'il est impossible d'imaginer le monde d'aujourd'hui sans les médias électroniques qui sont en mesure de refléter l'image de ce monde au même moment. Soulignant le rôle important des médias, M. Andeas estime qu'«ils sont irremplaçables pour chaque société. C'est un moyen de communication et aussi des faiseurs d'opinions d'où leur rôle dans la prévention des conflits». Après ces interventions, le débat était ouvert dans la salle du Palais des congrès de Bonn où s'est déroulé le Global Media Forum. Entre les communications des intervenants des différents pays de l'Afrique, de l'Asie, de l'Europe et des Etats-Unis et les commentaires des participants, c'est une confrontation entre la théorie et la réalité. Il est évident que ce qu'ont vécu et vivent actuellement les pays d'Afrique tels que le Darfour au Soudan, le Congo, le Nigéria, le Niger et la Guinée et le Tchad ainsi que les pays du Moyen-Orient, la Palestine, l'Irak et le Liban laissent peu d'espoir à la paix. Les intervenants des différents pays ne voient pas d'issue pour l‘instant au rythme où se déroulent les évènements. Le processus de paix reste théorique en l'absence d'une stratégie globale et d'une collaboration massive de toutes les forces actives de la société et notamment des médias. Le Global Forum Média s'est voulu le premier noyau précurseur d'un tel projet. Reste à définir comment instaurer la paix et prévoir les conflits en prenant comme partenaire les médias. Les visions ne sont pas encore claires sur ce point du fait que les journalistes, commentent les intervenants, ont besoin d'outils pour pouvoir transmettre ce message. Pour que les médias jouent bien leur rôle, il faut un journalisme de qualité et le journalisme de qualité n'est réalisable qu'avec de bons journalistes, bien formés et intègres. Professionnaliser le métier de journaliste, améliorer leurs conditions de vie, c'est ce qu'ont plaidé les représentants des médias africains. Un intervenant dira dans ce cadre que «l'important pour les pays africains est la paix et pour parvenir à cette paix, il faut mettre fin aux médias de la haine tout en garantissant la liberté de la presse». Evoquant le problème palestinien, un journaliste palestinien souligne que «la communauté internationale est silencieuse vis à vis de tout ce qui se passe en Palestine». Comment donc, s'interrogent certains journalistes arabes et africains, accomplir le travail de journaliste lorsque dire la vérité devient un crime ? Les médias peuvent avoir le rôle d'informer sur les injustices, la pauvreté, sur le développement et la bonne gouvernance, cependant, dans la prévention des conflits, beaucoup reste à faire, estiment les participants. Intervenant dans l'atelier sur «les richesses, conflits et rôle des médias», l'ambassadeur du groupe international de coordination des ressources, M. Bethuel Kiplagat, a souligné que «durant les élections en Ouganda, il était clair que les médias devaient jouer un rôle crucial. La seule solution pour sensibiliser les journalistes sur l'importance de cet évènement était de les rencontrer et discuter avec eux sur le sujet. J'ai dû donc inviter toute la presse durant plusieurs jours pour qu'ils véhiculent un message de paix durant ces élections et cette initiative a donné un résultat. Nous voulons pour l'Afrique un changement positif. Le conflit du Soudan a affecté tous les pays africains». Le représentant des programmes de la chaîne El Djazeera, M.Aref Hijjawi, dira, pour sa part, que «pour instaurer la paix, il faut beaucoup de volonté. Les médias ont un rôle à jouer tout en étant aussi neutres que possible». Le débat s'est focalisé au 2e jour de la rencontre sur le phénomène du terrorisme et les terroristes en line. Les groupes terroristes ont trouvé dans l'internet un moyen d'influencer l'opinion internationale avec des images qu'ils produisent eux-mêmes. Comment donc faire barrage à ce phénomène qui use d'une nouvelle technologie de communication ? Ammar Bakkar, le rédacteur en chef de «El Arabya.net» et responsable New Media de MBC, commente sur ce point en disant que «le terrorisme a été gonflé à force de parler de lui. Il est temps de renverser l‘équation et utiliser le net pour le discréditer. Cette force du terrorisme doit être supprimée». Le Global Media Forum de la Deutsche Welle est désormais un évènement qui se tiendra chaque année à Bonn pour évaluer l'évolution de la paix dans le monde. Tous les pays du monde prennent de plus en plus conscience que pour la reconstruction de la paix, il faut s'asseoir autour d'une même table et ouvrir un dialogue loin de toutes les sensibilités qui peuvent faire fausse note. La résolution des conflits par la guerre et la violence menace actuellement toute l'humanité et il est temps de chercher une issue pacifique à toutes les rivalités. Dans ce processus de paix qui prend forme, les médias doivent jouer un rôle capital qui consiste à véhiculer ce message en toute objectivité et intégrité. C'est dans ce cadre qu'une conférence internationale, le Premier Global Media Forum sur «le rôle des médias dans la résolution pacifique et la prévention des conflits», a été organisée récemment à Bonn par la Deutsche Welle, service international de diffusion de l'Allemagne (radio, télévision, internet). Plus de 900 invités, des personnalités politiques et d'éminents représentants des médias, de la culture, de la recherche, de l'économie et de la corporation pour le développement ainsi que le représentant de la diplomatie allemande, ont participé à cette conférence, financée à hauteur de 500.000 euros par le ministère fédéral des Affaires étrangères. Durant trois jours, les participants venus du monde entier ont discuté de la situation des pays en conflits et débattu des moyens à mettre en place pour instaurer la paix en donnant le premier rôle aux médias dans ce processus. L'invitée d'honneur de cette rencontre a été Mme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en Iran. En prenant la parole au premier jour de la conférence, Mme Ebadi revient sur la situation des droits de l'Homme dans le monde et dans son pays également. Difficile de construire une démocratie en l'absence d'une liberté d'opinions et tant que la dictature persiste dans certains pays. A voir comment la présence des Américains est justifiée en Irak et à voir les guerres éclatées dans le Moyen-Orient et comment les écrivains et journalistes sont emprisonnés pour leurs écrits, un long chemin reste à faire. Cette femme de droit et enseignante à l'université de Téhéran est convaincue du rôle que peuvent jouer les médias dans la construction de la paix et la prévention des conflits. Elle relève que toute initiative de créativité et d'innovation est détruite dans son pays du fait que pour chaque publication, il faut une autorisation du gouvernement. Il faut un permis pour publier un livre. Chaque chose dépend des idéologies des personnes. Le directeur général de Deutsche Welle, M. Erik Bettermann, a focalisé son intervention sur le rôle décisif des médias pour relever ce défi dans un monde devenu un village global. «Tous les leaders dans les différents domaines, politique, culturel, économique et scientifique ainsi que dans le domaine du développement, sont réunis pour le même objectif : trouver des solutions de paix pour relever ce défi. Le plus important est de décrire un conflit et l'éviter par la suite.» Quant au représentant du ministère fédéral des Affaires de l'Europe et des Médias du Land du Rhin-Westfalie du Nord, M. Andreas Krautscheid, il a affirmé qu'il est impossible d'imaginer le monde d'aujourd'hui sans les médias électroniques qui sont en mesure de refléter l'image de ce monde au même moment. Soulignant le rôle important des médias, M. Andeas estime qu'«ils sont irremplaçables pour chaque société. C'est un moyen de communication et aussi des faiseurs d'opinions d'où leur rôle dans la prévention des conflits». Après ces interventions, le débat était ouvert dans la salle du Palais des congrès de Bonn où s'est déroulé le Global Media Forum. Entre les communications des intervenants des différents pays de l'Afrique, de l'Asie, de l'Europe et des Etats-Unis et les commentaires des participants, c'est une confrontation entre la théorie et la réalité. Il est évident que ce qu'ont vécu et vivent actuellement les pays d'Afrique tels que le Darfour au Soudan, le Congo, le Nigéria, le Niger et la Guinée et le Tchad ainsi que les pays du Moyen-Orient, la Palestine, l'Irak et le Liban laissent peu d'espoir à la paix. Les intervenants des différents pays ne voient pas d'issue pour l‘instant au rythme où se déroulent les évènements. Le processus de paix reste théorique en l'absence d'une stratégie globale et d'une collaboration massive de toutes les forces actives de la société et notamment des médias. Le Global Forum Média s'est voulu le premier noyau précurseur d'un tel projet. Reste à définir comment instaurer la paix et prévoir les conflits en prenant comme partenaire les médias. Les visions ne sont pas encore claires sur ce point du fait que les journalistes, commentent les intervenants, ont besoin d'outils pour pouvoir transmettre ce message. Pour que les médias jouent bien leur rôle, il faut un journalisme de qualité et le journalisme de qualité n'est réalisable qu'avec de bons journalistes, bien formés et intègres. Professionnaliser le métier de journaliste, améliorer leurs conditions de vie, c'est ce qu'ont plaidé les représentants des médias africains. Un intervenant dira dans ce cadre que «l'important pour les pays africains est la paix et pour parvenir à cette paix, il faut mettre fin aux médias de la haine tout en garantissant la liberté de la presse». Evoquant le problème palestinien, un journaliste palestinien souligne que «la communauté internationale est silencieuse vis à vis de tout ce qui se passe en Palestine». Comment donc, s'interrogent certains journalistes arabes et africains, accomplir le travail de journaliste lorsque dire la vérité devient un crime ? Les médias peuvent avoir le rôle d'informer sur les injustices, la pauvreté, sur le développement et la bonne gouvernance, cependant, dans la prévention des conflits, beaucoup reste à faire, estiment les participants. Intervenant dans l'atelier sur «les richesses, conflits et rôle des médias», l'ambassadeur du groupe international de coordination des ressources, M. Bethuel Kiplagat, a souligné que «durant les élections en Ouganda, il était clair que les médias devaient jouer un rôle crucial. La seule solution pour sensibiliser les journalistes sur l'importance de cet évènement était de les rencontrer et discuter avec eux sur le sujet. J'ai dû donc inviter toute la presse durant plusieurs jours pour qu'ils véhiculent un message de paix durant ces élections et cette initiative a donné un résultat. Nous voulons pour l'Afrique un changement positif. Le conflit du Soudan a affecté tous les pays africains». Le représentant des programmes de la chaîne El Djazeera, M.Aref Hijjawi, dira, pour sa part, que «pour instaurer la paix, il faut beaucoup de volonté. Les médias ont un rôle à jouer tout en étant aussi neutres que possible». Le débat s'est focalisé au 2e jour de la rencontre sur le phénomène du terrorisme et les terroristes en line. Les groupes terroristes ont trouvé dans l'internet un moyen d'influencer l'opinion internationale avec des images qu'ils produisent eux-mêmes. Comment donc faire barrage à ce phénomène qui use d'une nouvelle technologie de communication ? Ammar Bakkar, le rédacteur en chef de «El Arabya.net» et responsable New Media de MBC, commente sur ce point en disant que «le terrorisme a été gonflé à force de parler de lui. Il est temps de renverser l‘équation et utiliser le net pour le discréditer. Cette force du terrorisme doit être supprimée». Le Global Media Forum de la Deutsche Welle est désormais un évènement qui se tiendra chaque année à Bonn pour évaluer l'évolution de la paix dans le monde.