Le Parlement libanais vient d'adopter une nouvelle loi électorale, après plusieurs semaines de débats, cruciale pour préparer les prochaines législatives prévues au printemps. L'adoption de la loi est le dernier point à appliquer de l'accord de Doha, signé en mai par les factions rivales pour mettre fin à une crise politique de 18 mois qui avait fait craindre un retour à la guerre civile. La nouvelle loi, un amendement de celle adoptée en 1960, prévoit plusieurs réformes, notamment un nouveau découpage électoral et la tenue d'élections en une seule journée plutôt que sur plusieurs jours. Le Parlement a cependant rejeté plusieurs réformes proposées, comme l'abaissement de l'âge de vote de 21 ans à 18 ans, l'imposition d'un quota de femmes au Parlement et le vote des Libanais de l'étranger qui, selon la nouvelle loi, pourront voter en 2013. L'accord interlibanais de Doha prévoyait l'élaboration d'une nouvelle loi électorale après l'élection de l'ancien commandant de l'armée, Michel Sleimane, à la présidence de la République et la formation d'un gouvernement d'union nationale. L'accord appelle également à un dialogue national réunissant les principales forces politiques rivales du pays. Une première session s'est tenue à la mi-septembre et une deuxième est prévue le 5 novembre.