Ce déplacement devrait permettre la finalisation de l'accord de partenariat en matière d'énergie nucléaire ainsi que l'occasion d'aborder des questions qui ne sont pas de moindre importance. Ce déplacement devrait permettre la finalisation de l'accord de partenariat en matière d'énergie nucléaire ainsi que l'occasion d'aborder des questions qui ne sont pas de moindre importance. Le Premier ministre français François Fillon se rendra en Algérie les 21 et 22 juin prochains, ont indiqué jeudi ses services. Annoncé depuis déjà plus d'une semaine, ce déplacement devrait permettre la finalisation de l'accord de partenariat en matière d'énergie nucléaire, paraphé en juillet dernier, lors de la visite du président français à Alger. Chakib Khelil, ministre de l'Energie a, d'ailleurs, déclaré récemment que cet accord portant transfert de technologie dans ce domaine de pointe, sera signé au cours de la visite de François Fillon. Mais au-delà de cette carte de technologie nucléaire que Sarkozy a également joué face à la Libye, au Maroc et à l'Egypte, la venue à Alger du premier ministre français sera aussi, l'occasion d'aborder des questions qui ne sont pas de moindre importance. Il est à souligner, sur ce plan, que ce déplacement de haut rang est programmé quelques semaines avant la proclamation officielle de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévue le 13 juillet à Paris. Un projet vis-à-vis duquel, l'Algérie s'est montrée des plus réservés. Une attitude qu'elle a adoptée par manque de visibilité caractérisant l'UPM. Les conclusions du sommet ayant réuni la semaine dernière à Tripoli les dirigeant des pays maghrébins, plus la Syrie, ont accentué les craintes du président Sarkozy qui voit les chances d'aboutissement de son projet, sérieusement compromises. Ces Etats constituant l'ensemble de la rive sud de la Méditerranée, moins l'Egypte, ont affiché leur indisponibilité à s'engager dans une démarche où ils n'ont pas leur mot à dire, sinon suivre un plan élaboré dans la rive nord du bassin méditerranéen. L'autre point qui mérite lui aussi l'attention a trait au fait que la visite de Fillon intervient dans le sillage des déplacements effectués par plusieurs ministres de son équipe dont ceux de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Il faut dire à cet effet, que la France veut opérer un véritable forcing pour retrouver sa place parmi les Etats ayant un rôle prépondérant dans le paysage économique actuel de notre pays. L'appel lancé par Kouchner aux opérateurs de son pays les incitant à rester en Algérie après les attentats terroristes perpétrés à Beni Amrane, s'inscrit en droite ligne de cette nouvelle tendance. La visite d'Alliot Marie à Alger le mois de mai dernier, fut une autre occasion pour consolider davantage la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Dans ce domaine particulièrement, Alger et Paris entretiennent des relations étroites. Le souci de sécurité, estiment les observateurs, a beaucoup contribué au rapprochement entre les deux capitales qui, néanmoins, ont des visions divergentes sur un nombre de dossiers bilatéraux et régionaux. En effet, outre l'UPM, la position française par rapport à la crise sahraouie et la question de la repentance, représentent les principales entraves à la mise sur pied d'un véritable partenariat d'exception. Le Premier ministre français François Fillon se rendra en Algérie les 21 et 22 juin prochains, ont indiqué jeudi ses services. Annoncé depuis déjà plus d'une semaine, ce déplacement devrait permettre la finalisation de l'accord de partenariat en matière d'énergie nucléaire, paraphé en juillet dernier, lors de la visite du président français à Alger. Chakib Khelil, ministre de l'Energie a, d'ailleurs, déclaré récemment que cet accord portant transfert de technologie dans ce domaine de pointe, sera signé au cours de la visite de François Fillon. Mais au-delà de cette carte de technologie nucléaire que Sarkozy a également joué face à la Libye, au Maroc et à l'Egypte, la venue à Alger du premier ministre français sera aussi, l'occasion d'aborder des questions qui ne sont pas de moindre importance. Il est à souligner, sur ce plan, que ce déplacement de haut rang est programmé quelques semaines avant la proclamation officielle de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévue le 13 juillet à Paris. Un projet vis-à-vis duquel, l'Algérie s'est montrée des plus réservés. Une attitude qu'elle a adoptée par manque de visibilité caractérisant l'UPM. Les conclusions du sommet ayant réuni la semaine dernière à Tripoli les dirigeant des pays maghrébins, plus la Syrie, ont accentué les craintes du président Sarkozy qui voit les chances d'aboutissement de son projet, sérieusement compromises. Ces Etats constituant l'ensemble de la rive sud de la Méditerranée, moins l'Egypte, ont affiché leur indisponibilité à s'engager dans une démarche où ils n'ont pas leur mot à dire, sinon suivre un plan élaboré dans la rive nord du bassin méditerranéen. L'autre point qui mérite lui aussi l'attention a trait au fait que la visite de Fillon intervient dans le sillage des déplacements effectués par plusieurs ministres de son équipe dont ceux de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Il faut dire à cet effet, que la France veut opérer un véritable forcing pour retrouver sa place parmi les Etats ayant un rôle prépondérant dans le paysage économique actuel de notre pays. L'appel lancé par Kouchner aux opérateurs de son pays les incitant à rester en Algérie après les attentats terroristes perpétrés à Beni Amrane, s'inscrit en droite ligne de cette nouvelle tendance. La visite d'Alliot Marie à Alger le mois de mai dernier, fut une autre occasion pour consolider davantage la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Dans ce domaine particulièrement, Alger et Paris entretiennent des relations étroites. Le souci de sécurité, estiment les observateurs, a beaucoup contribué au rapprochement entre les deux capitales qui, néanmoins, ont des visions divergentes sur un nombre de dossiers bilatéraux et régionaux. En effet, outre l'UPM, la position française par rapport à la crise sahraouie et la question de la repentance, représentent les principales entraves à la mise sur pied d'un véritable partenariat d'exception.