Le développement des entreprises algériennes ne constitue plus une option mais un impératif de survie. L'ouverture du marché les met dans une rude épreuve. «L'entreprise algérienne perd du terrain» a reconnu hier Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements dans son allocution d'ouverture du colloque international sur la gouvernance des institutions et le rôle de l'intelligence économique organisé au Sheraton. Selon le premier responsable de l'industrie, l'intelligence économique est la solution pour justement permettre à cette entreprise de se maintenir face à la concurrence internationale. «L'intelligence économique permettra à l'entreprise locale de garder ses parts du marché et même de les étendre» a-t-il ajouté. L'intelligence économique serait selon, la définition retenue par le gouvernement algérien, l'ensemble des éléments qui entourent l'information économique : l'accès à l'information, son traitement, sa disponibilité etc. Les trois conférenciers, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebar Lemnouar, recteur de l'Université de la formation continue et Abdelhamid Temmar, ont tous mis en exergue l'importance de l'information dans le processus économique. L'adoption de cet instrument dans la politique économique algérienne est sans le moindre doute une nécessité. Cependant, il faudra d'abord préparer l'entreprise algérienne sur d'autres plans. Cette préparation concerne la mise à niveau de l'entreprise en ce qui concerne la maîtrise des supports de l'information (TIC) et le management selon Abdelhamid Temmar. L'application des principes de l'intelligence économique seule s'avère, ainsi, sans grand effet. Sur un plan plus concret, le ministre de l'Industrie a avancé ses propres propositions pour booster l'intelligence économique en Algérie. Il a préconisé la mise en place d'une commission qui aura pour charge la coordination entre les différentes institutions pour un meilleur usage de cet instrument. S'inspirant de l'expérience française, le ministre a proposé de désigner un responsable auprès du Chef du gouvernement qui chapeautera la mise en œuvre des mécanismes de l'intelligence économique. La troisième proposition du ministre consiste à créer une unité de relais dans chaque institution algérienne. Les ministères, les banques, les chambres de commerce seront les pionniers, le reste des opérateurs économique notamment les moyennes et grandes entreprises devront suivre précise le ministre. Rachid Harraoubia, quant à lui, a mis en exergue l'intention de faire usage de ce nouvel instrument sans la réforme du secteur de l'enseignement supérieur. Le développement des entreprises algériennes ne constitue plus une option mais un impératif de survie. L'ouverture du marché les met dans une rude épreuve. «L'entreprise algérienne perd du terrain» a reconnu hier Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements dans son allocution d'ouverture du colloque international sur la gouvernance des institutions et le rôle de l'intelligence économique organisé au Sheraton. Selon le premier responsable de l'industrie, l'intelligence économique est la solution pour justement permettre à cette entreprise de se maintenir face à la concurrence internationale. «L'intelligence économique permettra à l'entreprise locale de garder ses parts du marché et même de les étendre» a-t-il ajouté. L'intelligence économique serait selon, la définition retenue par le gouvernement algérien, l'ensemble des éléments qui entourent l'information économique : l'accès à l'information, son traitement, sa disponibilité etc. Les trois conférenciers, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebar Lemnouar, recteur de l'Université de la formation continue et Abdelhamid Temmar, ont tous mis en exergue l'importance de l'information dans le processus économique. L'adoption de cet instrument dans la politique économique algérienne est sans le moindre doute une nécessité. Cependant, il faudra d'abord préparer l'entreprise algérienne sur d'autres plans. Cette préparation concerne la mise à niveau de l'entreprise en ce qui concerne la maîtrise des supports de l'information (TIC) et le management selon Abdelhamid Temmar. L'application des principes de l'intelligence économique seule s'avère, ainsi, sans grand effet. Sur un plan plus concret, le ministre de l'Industrie a avancé ses propres propositions pour booster l'intelligence économique en Algérie. Il a préconisé la mise en place d'une commission qui aura pour charge la coordination entre les différentes institutions pour un meilleur usage de cet instrument. S'inspirant de l'expérience française, le ministre a proposé de désigner un responsable auprès du Chef du gouvernement qui chapeautera la mise en œuvre des mécanismes de l'intelligence économique. La troisième proposition du ministre consiste à créer une unité de relais dans chaque institution algérienne. Les ministères, les banques, les chambres de commerce seront les pionniers, le reste des opérateurs économique notamment les moyennes et grandes entreprises devront suivre précise le ministre. Rachid Harraoubia, quant à lui, a mis en exergue l'intention de faire usage de ce nouvel instrument sans la réforme du secteur de l'enseignement supérieur.