Les forces américaines, véritables initiatrices de l'opération actuellement menée contre Amara, la justifient par le fait qu'elles considèrent que c'est par là que transite l'essentiel des armes fournies par l'Iran aux milices chiîtes de l'imam Moktada Sadr. Les forces américaines, véritables initiatrices de l'opération actuellement menée contre Amara, la justifient par le fait qu'elles considèrent que c'est par là que transite l'essentiel des armes fournies par l'Iran aux milices chiîtes de l'imam Moktada Sadr. C'est hier en fin d'après-midi qu'a expiré l'ultimatum lancé par le Premier ministre irakien, Nouri Maliki, aux miliciens, notamment aux partisans de l'imam Moktada Sadr pour se rendre aux autorités et remettre les armes encore en leur possession. C'est l'une des plus vastes offensives menées par l'armée irakienne, soutenue par des unités d'élite américaines, contre cette province dont, rappelle-t-on, le transfert de l'autorité par le commandement militaire US aux forces légales irakiennes remonte déjà à avril 2007. Dans un communiqué publié par les services du Premier ministre, Maliki, il est notamment demandé à « l'armée irakienne de ne pas viser systématiquement les membres de l'armée du Mahdi, mais de ne s'attaquer qu'aux seuls hors-la-loi. » Les observateurs estiment que cet appel à la prudence vise d'abord à éviter de revivre la situation qu'à subie la province de Bassorah lorsqu'une opération similaire avait fait, après de durs et intenses combats, plusieurs centaines de morts autant du côté des forces de l'ordre que de celui des miliciens fidèles à Moktada Sadr. Ces derniers mois, des actions d'envergure avaient également été menées autant à Bassorah qu'à Sadr City, réputé fief de l'imam Moktada Sadr. Intervenant dimanche passé, le porte-parole de Moktada Sadr, Salah Al Obeidi, avait affirmé qu'il avait peur que ces opérations ne visent en réalité que les milices de l'imam Sadr. On sait que l'armée irakienne est déployée depuis samedi dernier dans tout Amara pour nettoyer la ville et ses environs des dernières poches rebelles désormais considérées comme «hors la loi » par le gouvernement. Le communiqué mentionné plus haut ajoute que « ceux qui possèdent des armes lourdes ou moyennes, des explosifs ou des roquettes doivent immédiatement les rendre aux autorités compétentes en échange de sommes d'argent». A partir d'aujourd'hui, jeudi 19 juin, les forces de sécurité sont autorisées à mener toutes les opérations nécessaires pour retrouver les armes encore en circulation ainsi que procéder à l'arrestation des personnes recherchées. Mardi passé, la police avait pu mettre la main sur d'importants stocks d'armes cachés dans un cimetière aux environs de la ville. Des mines antipersonnel ainsi qu'un important lot de roquettes avaient été retrouvés toujours dans la même ville. La réaction des milices chiîtes affidées à l'imam Moktada Sadr demeure l'énigme à l'heure actuelle, même si l'imam a pris la parole à plusieurs reprises ces derniers jours, pour, d'une part, recommander à ses troupes de ne pas tomber dans le piège de la violence, et, d'autre part, demander au gouvernement de tout faire pour éviter un bain de sang comparable à celui vécu par la ville de Bassorah. C'est hier en fin d'après-midi qu'a expiré l'ultimatum lancé par le Premier ministre irakien, Nouri Maliki, aux miliciens, notamment aux partisans de l'imam Moktada Sadr pour se rendre aux autorités et remettre les armes encore en leur possession. C'est l'une des plus vastes offensives menées par l'armée irakienne, soutenue par des unités d'élite américaines, contre cette province dont, rappelle-t-on, le transfert de l'autorité par le commandement militaire US aux forces légales irakiennes remonte déjà à avril 2007. Dans un communiqué publié par les services du Premier ministre, Maliki, il est notamment demandé à « l'armée irakienne de ne pas viser systématiquement les membres de l'armée du Mahdi, mais de ne s'attaquer qu'aux seuls hors-la-loi. » Les observateurs estiment que cet appel à la prudence vise d'abord à éviter de revivre la situation qu'à subie la province de Bassorah lorsqu'une opération similaire avait fait, après de durs et intenses combats, plusieurs centaines de morts autant du côté des forces de l'ordre que de celui des miliciens fidèles à Moktada Sadr. Ces derniers mois, des actions d'envergure avaient également été menées autant à Bassorah qu'à Sadr City, réputé fief de l'imam Moktada Sadr. Intervenant dimanche passé, le porte-parole de Moktada Sadr, Salah Al Obeidi, avait affirmé qu'il avait peur que ces opérations ne visent en réalité que les milices de l'imam Sadr. On sait que l'armée irakienne est déployée depuis samedi dernier dans tout Amara pour nettoyer la ville et ses environs des dernières poches rebelles désormais considérées comme «hors la loi » par le gouvernement. Le communiqué mentionné plus haut ajoute que « ceux qui possèdent des armes lourdes ou moyennes, des explosifs ou des roquettes doivent immédiatement les rendre aux autorités compétentes en échange de sommes d'argent». A partir d'aujourd'hui, jeudi 19 juin, les forces de sécurité sont autorisées à mener toutes les opérations nécessaires pour retrouver les armes encore en circulation ainsi que procéder à l'arrestation des personnes recherchées. Mardi passé, la police avait pu mettre la main sur d'importants stocks d'armes cachés dans un cimetière aux environs de la ville. Des mines antipersonnel ainsi qu'un important lot de roquettes avaient été retrouvés toujours dans la même ville. La réaction des milices chiîtes affidées à l'imam Moktada Sadr demeure l'énigme à l'heure actuelle, même si l'imam a pris la parole à plusieurs reprises ces derniers jours, pour, d'une part, recommander à ses troupes de ne pas tomber dans le piège de la violence, et, d'autre part, demander au gouvernement de tout faire pour éviter un bain de sang comparable à celui vécu par la ville de Bassorah.