Les travaux de réhabilitation de la manufacture d'armes de l'Emir Abdelkader et la résidence y attenante dans la ville du mont du Zaccar, seront réceptionnés (de manière définitive), prochainement, selon l'archéologue et responsable du site, M Abbas Benyoucef. Ce dernier, qui a travaillé sur la restitution de la mémoire, au même tire que l'archéologue Djamel Touat, affirme que ''la restauration du monument historique classé, menée par le bureau d'études Handassia Bîna et l'entreprise de réalisation Talmat, a nécessité 18 mois de dur labeur au niveau des ateliers de la fonderie, et la résidence dont il ne subsistait, avant le lancement des travaux, que des pans de murs et des colonnes''. Située dans une zone géostratégique en contrebas des vieux remparts de la ville surplombant la plaine du Chelif, la Forge d'Abdelkader - comme aiment la désigner certains historiens - est nichée au milieu d'une végétation dense, parcourue par deux oueds : El Anasser et Bayadha dont la furie des eaux qui dévalait constituait une source d'énergie hydraulique à l'équipement mécanique de l'époque. Le choix de l'emplacement de la manufacture n'était pas anodin, il était bien étudié dans la mesure où les ateliers étaient alimentés par le gisement de minerai de fer du mont du Zaccar, qui servait de matière première et le bois de la forêt, utilisé comme combustible. ''La construction de l'ouvrage d'armes, dont les travaux ont été supervisés par l'Emir en 1939, sous la conduite de l'ingénieur minéralogiste, Alquière Cazes qui avait adopté le principe de la technique de la forge catalane, était réalisée en 6 mois, soit juste avant que le traité de la Tafna ne soit violé par le roi Louis Philippe 1er'', explique l'archéologue Abbas Benyoucef, soulignant que les ateliers de la manufacture fabriquaient des baïonnettes, des affûts de canon, des souliers pour infanterie... Mais seuls quelques fragments de fusil et des vestiges d'outillage ont été trouvés. Rappelons que les troupes coloniales s'emparèrent de la ville de Miliana en juin 1840 et ''la manufacture fut transformée en 1845 en moulin à blé'', dira notre interlocuteur, rappelant que le montant allouée à l'opération restauration de ce patrimoine historique, mobilisé dans le cadre du programme complémentaire sectoriel pour la région, est de 26 millions de dinars. Les travaux de réhabilitation de la manufacture d'armes de l'Emir Abdelkader et la résidence y attenante dans la ville du mont du Zaccar, seront réceptionnés (de manière définitive), prochainement, selon l'archéologue et responsable du site, M Abbas Benyoucef. Ce dernier, qui a travaillé sur la restitution de la mémoire, au même tire que l'archéologue Djamel Touat, affirme que ''la restauration du monument historique classé, menée par le bureau d'études Handassia Bîna et l'entreprise de réalisation Talmat, a nécessité 18 mois de dur labeur au niveau des ateliers de la fonderie, et la résidence dont il ne subsistait, avant le lancement des travaux, que des pans de murs et des colonnes''. Située dans une zone géostratégique en contrebas des vieux remparts de la ville surplombant la plaine du Chelif, la Forge d'Abdelkader - comme aiment la désigner certains historiens - est nichée au milieu d'une végétation dense, parcourue par deux oueds : El Anasser et Bayadha dont la furie des eaux qui dévalait constituait une source d'énergie hydraulique à l'équipement mécanique de l'époque. Le choix de l'emplacement de la manufacture n'était pas anodin, il était bien étudié dans la mesure où les ateliers étaient alimentés par le gisement de minerai de fer du mont du Zaccar, qui servait de matière première et le bois de la forêt, utilisé comme combustible. ''La construction de l'ouvrage d'armes, dont les travaux ont été supervisés par l'Emir en 1939, sous la conduite de l'ingénieur minéralogiste, Alquière Cazes qui avait adopté le principe de la technique de la forge catalane, était réalisée en 6 mois, soit juste avant que le traité de la Tafna ne soit violé par le roi Louis Philippe 1er'', explique l'archéologue Abbas Benyoucef, soulignant que les ateliers de la manufacture fabriquaient des baïonnettes, des affûts de canon, des souliers pour infanterie... Mais seuls quelques fragments de fusil et des vestiges d'outillage ont été trouvés. Rappelons que les troupes coloniales s'emparèrent de la ville de Miliana en juin 1840 et ''la manufacture fut transformée en 1845 en moulin à blé'', dira notre interlocuteur, rappelant que le montant allouée à l'opération restauration de ce patrimoine historique, mobilisé dans le cadre du programme complémentaire sectoriel pour la région, est de 26 millions de dinars.