Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a tenu son conseil national ordinaire jeudi passé à Alger, dresse un tableau des plus sombres sur la situation politique nationale. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a tenu son conseil national ordinaire jeudi passé à Alger, dresse un tableau des plus sombres sur la situation politique nationale. Dans les résolutions issues dudit conseil, dont on détient une copie, le parti de Saïd Sadi observera en effet, que « la vie de la Nation est prisonnière de la stratégie de la rumeur et de la manœuvre ». Pour preuve, souligne t-on, « c'est sur fond d'affrontements claniques » que survient le récent «limogeage » du Chef du gouvernement et son remplacement par un responsable qui a déjà occupé cette fonction à deux reprises. Le RCD s'indigne, ainsi, sur ce changement procédé dans « l'opacité la plus totale sans avoir donné de bilan, ni de justification politique au peuple ». S'agissant du projet de la révision de la Constitution, le RCD rappelle que depuis deux ans, le pouvoir souffle le chaud et le froid. Faisant allusion vraisemblablement au RND, le parti de Sadi se demande, dans le même contexte, comment « après avoir déclaré publiquement que la révision de la Constitution n'était ni une nécessité ni une priorité, des partis de la coalition gouvernementale font volte-face pour s'aligner sur la position du clan préconisant une adaptation permettant le prolongement du mandat présidentiel ». Le RCD souligne que la situation sociale subit une dégradation dont « la rapidité n'a d'égale que l'ascension vertigineuse du prix du baril de pétrole ! ». Et les derniers événements relatifs à ‘'l'évangélisation'', pour le RCD, ne sont que de « la diversion que le gouvernement donne en pâture violant la Constitution et reniant les traditions de tolérance de notre pays». Le même constat a été fait par le RCD par rapport aux autres maux de la société algérienne : « Au lieu de répondre au désarroi d'une jeunesse réduite à s'exprimer par l'émeute ou à fuir le pays dans un exil suicidaire, le pouvoir autiste s'emploie à développer ses instruments de répression ». Ou encore : « au lieu de traiter avec les syndicats autonomes, représentants légitimes de segments du monde du travail de plus en plus large, les dirigeants s'obstinent à entretenir une Ugta défaite, discréditée et hors d'époque », lit-on dans la résolution du Conseil national du parti. Par ailleurs, sur le plan économique, le RCD n'est pas moins corrosif pour dénoncer « la dérive prédatrice » qui, ajoute t-il, hypothèque le développement du pays sur « le moyen et long terme ». Pis encore le RCD constatera en conclusion que « la conjoncture du recyclage de l'argent drainé par le terrorisme et les accumulations maffieuses des potentats du régime sont relayées par des connexions internationales aux conséquences économiques et financières dévastatrices ». Dans les résolutions issues dudit conseil, dont on détient une copie, le parti de Saïd Sadi observera en effet, que « la vie de la Nation est prisonnière de la stratégie de la rumeur et de la manœuvre ». Pour preuve, souligne t-on, « c'est sur fond d'affrontements claniques » que survient le récent «limogeage » du Chef du gouvernement et son remplacement par un responsable qui a déjà occupé cette fonction à deux reprises. Le RCD s'indigne, ainsi, sur ce changement procédé dans « l'opacité la plus totale sans avoir donné de bilan, ni de justification politique au peuple ». S'agissant du projet de la révision de la Constitution, le RCD rappelle que depuis deux ans, le pouvoir souffle le chaud et le froid. Faisant allusion vraisemblablement au RND, le parti de Sadi se demande, dans le même contexte, comment « après avoir déclaré publiquement que la révision de la Constitution n'était ni une nécessité ni une priorité, des partis de la coalition gouvernementale font volte-face pour s'aligner sur la position du clan préconisant une adaptation permettant le prolongement du mandat présidentiel ». Le RCD souligne que la situation sociale subit une dégradation dont « la rapidité n'a d'égale que l'ascension vertigineuse du prix du baril de pétrole ! ». Et les derniers événements relatifs à ‘'l'évangélisation'', pour le RCD, ne sont que de « la diversion que le gouvernement donne en pâture violant la Constitution et reniant les traditions de tolérance de notre pays». Le même constat a été fait par le RCD par rapport aux autres maux de la société algérienne : « Au lieu de répondre au désarroi d'une jeunesse réduite à s'exprimer par l'émeute ou à fuir le pays dans un exil suicidaire, le pouvoir autiste s'emploie à développer ses instruments de répression ». Ou encore : « au lieu de traiter avec les syndicats autonomes, représentants légitimes de segments du monde du travail de plus en plus large, les dirigeants s'obstinent à entretenir une Ugta défaite, discréditée et hors d'époque », lit-on dans la résolution du Conseil national du parti. Par ailleurs, sur le plan économique, le RCD n'est pas moins corrosif pour dénoncer « la dérive prédatrice » qui, ajoute t-il, hypothèque le développement du pays sur « le moyen et long terme ». Pis encore le RCD constatera en conclusion que « la conjoncture du recyclage de l'argent drainé par le terrorisme et les accumulations maffieuses des potentats du régime sont relayées par des connexions internationales aux conséquences économiques et financières dévastatrices ».