Bouteflika a décidé de prendre part au sommet qui signera officiellement l'acte de naissance du projet de l'UPM. Le président français a annoncé par la même occasion, que Bouteflika serait en visite d'Etat en France au courant de l'année 2009. Bouteflika a décidé de prendre part au sommet qui signera officiellement l'acte de naissance du projet de l'UPM. Le président français a annoncé par la même occasion, que Bouteflika serait en visite d'Etat en France au courant de l'année 2009. Finalement, le président de la République Abdelaziz Bouteflika va prendre part au sommet de l'Union pour la méditerranée (UPM), prévu le 13 juillet prochain à Paris. L'annonce a été faite hier, par le président français Nicolas Sarkozy, à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec le chef de l'Etat en marge de l'ouverture des travaux du sommet du G8 au Japon. Ainsi, après un long suspens, Bouteflika a décidé de prendre part au sommet qui signera officiellement l'acte de naissance du projet de l'UPM. Faut-il rappeler que le président français avait dépêché à Alger plusieurs officiels du gouvernement français, dont le dernier en date n'est autre que le premier ministre François Fillon. Cependant, ni Fillon, ni Kouchner ou encore Alliot-Marie et Borloo n'ont pu avoir la réponse définitive du président Bouteflika. « Il n'y avait pas de réticences, il n'y avait que des pourparlers », a soutenu devant les journalistes, hier à Tokyo, le président français, tout en expliquant que c'est Bouteflika qui lui a demandé de rendre publique l'annonce de sa participation au sommet de l'UPM. Le président français a annoncé par la même occasion, que Bouteflika serait en visite d'Etat en France au courant de l'année 2009. Nicolas Sarkozy s'est montré très satisfait de l'accord obtenu du président de la République pour prendre part au sommet fondateur de l'UPM, car « c'est extrêmement important, parce que l'Algérie joue un rôle central. Le président Bouteflika a une expérience, une autorité qui font que sa présence à la table du sommet de l'Union pour la Méditerranée est indispensable au succès de ce projet », s'est-il félicité. Pour rappel, le projet phare de Sarkozy s'est heurté dès les premiers jours de sa naissance aux réserves d'Alger. Cette dernière qui était la première escale en dehors de l'Europe pour le successeur de Jacques Chirac, est pourtant la dernière à accepter de prendre part au sommet du 13 juillet prochain. Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, avait demandé plus d'éclairage et de visibilité, afin d'adhérer au projet de Sarkozy. L'ex-chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem lui, avait formulé de vives réserves en recevant le premier ministre français. Il a notamment émis des appréhensions pour que ledit projet ne soit pas « une normalisation rampante avec Israël », et que l'Union pour la méditerranée proposée dans un premier temps n'est plus la même que celle soumise aujourd'hui, d'autant que l'autre expérience dite « processus de Barcelone » n'a pas été concluante, avait-il soutenu alors. En outre, les différentes réunions entre les pays arabes, dans une tentative de dégager une position commune quant à ce projet, ont accouché d'une souris. Hormis le leader libyen qui a ouvertement décliné l'invitation de Sarkozy, aucune autre voix ne s'est élevée pour s'y opposer. M. C. Finalement, le président de la République Abdelaziz Bouteflika va prendre part au sommet de l'Union pour la méditerranée (UPM), prévu le 13 juillet prochain à Paris. L'annonce a été faite hier, par le président français Nicolas Sarkozy, à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec le chef de l'Etat en marge de l'ouverture des travaux du sommet du G8 au Japon. Ainsi, après un long suspens, Bouteflika a décidé de prendre part au sommet qui signera officiellement l'acte de naissance du projet de l'UPM. Faut-il rappeler que le président français avait dépêché à Alger plusieurs officiels du gouvernement français, dont le dernier en date n'est autre que le premier ministre François Fillon. Cependant, ni Fillon, ni Kouchner ou encore Alliot-Marie et Borloo n'ont pu avoir la réponse définitive du président Bouteflika. « Il n'y avait pas de réticences, il n'y avait que des pourparlers », a soutenu devant les journalistes, hier à Tokyo, le président français, tout en expliquant que c'est Bouteflika qui lui a demandé de rendre publique l'annonce de sa participation au sommet de l'UPM. Le président français a annoncé par la même occasion, que Bouteflika serait en visite d'Etat en France au courant de l'année 2009. Nicolas Sarkozy s'est montré très satisfait de l'accord obtenu du président de la République pour prendre part au sommet fondateur de l'UPM, car « c'est extrêmement important, parce que l'Algérie joue un rôle central. Le président Bouteflika a une expérience, une autorité qui font que sa présence à la table du sommet de l'Union pour la Méditerranée est indispensable au succès de ce projet », s'est-il félicité. Pour rappel, le projet phare de Sarkozy s'est heurté dès les premiers jours de sa naissance aux réserves d'Alger. Cette dernière qui était la première escale en dehors de l'Europe pour le successeur de Jacques Chirac, est pourtant la dernière à accepter de prendre part au sommet du 13 juillet prochain. Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, avait demandé plus d'éclairage et de visibilité, afin d'adhérer au projet de Sarkozy. L'ex-chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem lui, avait formulé de vives réserves en recevant le premier ministre français. Il a notamment émis des appréhensions pour que ledit projet ne soit pas « une normalisation rampante avec Israël », et que l'Union pour la méditerranée proposée dans un premier temps n'est plus la même que celle soumise aujourd'hui, d'autant que l'autre expérience dite « processus de Barcelone » n'a pas été concluante, avait-il soutenu alors. En outre, les différentes réunions entre les pays arabes, dans une tentative de dégager une position commune quant à ce projet, ont accouché d'une souris. Hormis le leader libyen qui a ouvertement décliné l'invitation de Sarkozy, aucune autre voix ne s'est élevée pour s'y opposer. M. C.