L'Algérie, acteur principal de cette union entre les deux rives de la Méditerranée, de l'aveu même de l'initiateur du projet, n'a pas encore dit son dernier mot, bien que le président Bouteflika ait décidé de prendre part au sommet de Paris. L'Algérie, acteur principal de cette union entre les deux rives de la Méditerranée, de l'aveu même de l'initiateur du projet, n'a pas encore dit son dernier mot, bien que le président Bouteflika ait décidé de prendre part au sommet de Paris. Le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont la naissance officielle est programmée pour demain, suscite des réactions mitigées sur le plan national et international. Si la France de Nicolas Sarkozy s'efforce à arracher le consensus de tous les pays du Bassin méditerranéen sur la question, il n'en est pas moins vrai que beaucoup sont les pays qui disconviennent. L'Algérie, acteur principal de cette union entre les deux rives de la Méditerranée, de l'aveu même de l'initiateur du projet, n'a pas encore dit son dernier mot, bien que le président Bouteflika ait décidé de prendre part au sommet de Paris. Sinon, d'aucuns des chefs d'Etat concernés par cette Union ont émis des réserves quant à la teneur et à la forme de cette nouvelle coopération Nord-Sud, à l'exception du leader libyen qui a rejeté de fond en comble le projet de Sarkozy. Mouammar Gueddafi avait déjà annoncé la couleur lors du mini-sommet tenu à Tripoli entre quelques dirigeants arabes dont Bouteflika, avant qu'il ne confirme en toute clarté sa position la semaine dernière, officialisant ainsi le refus de la Libye à adhérer à l'Union pour la Méditerranée. Hormis la Libye, l'UPM ne semble pas faire de vagues dans le pourtour méditerranéen. Pour preuve, plusieurs Etats ont accepté le principe de sa création. Cependant, l'inquiétude est plutôt ailleurs, en dehors du Bassin méditerranéen. En Europe, l'Allemagne avait clairement affiché ses intentions de prendre part à cette Union. D'ailleurs, la chancelière allemande Angela Merkel effectuera une visite à Alger le 16 juillet prochain, soit trois jours après le lancement officiel du projet de Sarkozy. Dans le continent africain, le président sénégalais s'est également exprimé sur la question tout en nourrissant des appréhensions sur l'avenir des pays du Sud à la lumière de cette nouvelle union qu'est l'UPM. C'est dire toute la controverse qui entoure ce projet, dont les contours ne sont pas clairement expliqués, faut-il le reconnaître. L'Algérie avait formulé de sérieuses réserves à ce sujet. Depuis l'annonce de Sarkozy lors de sa visite en Algérie, la première alors en dehors de l'Europe, tous les émissaires du chef d'Etat français n'ont pu parvenir à arracher le « OK » de Bouteflika, qui a prolongé le suspense jusqu'au sommet du G8 tenu récemment au Japon. Ceci dit, la participation de Bouteflika au sommet qui signera l'acte de naissance de l'UPM ne signifie en aucun cas l'acceptation dudit projet, d'autant que l'Algérie n'a pas encore statué sur la question officiellement. En outre, les tractations vont bon train ces derniers mois au sujet de l'UPM. Le récent périple du ministre espagnol des Affaires étrangères dans les pays du Maghreb, renseigne on ne peut mieux sur les enjeux stratégiques que recèle le projet de Sarkozy, mais aussi sur l'imminence de cette entreprise. Moratinos a en effet suggéré de faire de Barcelone le siège du secrétariat général de l'UPM. Ce qui aura ainsi le mérite de divulguer ses ambitions, sachant que d'autres pays auraient certainement formulé des souhaits dans ce sens. Le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont la naissance officielle est programmée pour demain, suscite des réactions mitigées sur le plan national et international. Si la France de Nicolas Sarkozy s'efforce à arracher le consensus de tous les pays du Bassin méditerranéen sur la question, il n'en est pas moins vrai que beaucoup sont les pays qui disconviennent. L'Algérie, acteur principal de cette union entre les deux rives de la Méditerranée, de l'aveu même de l'initiateur du projet, n'a pas encore dit son dernier mot, bien que le président Bouteflika ait décidé de prendre part au sommet de Paris. Sinon, d'aucuns des chefs d'Etat concernés par cette Union ont émis des réserves quant à la teneur et à la forme de cette nouvelle coopération Nord-Sud, à l'exception du leader libyen qui a rejeté de fond en comble le projet de Sarkozy. Mouammar Gueddafi avait déjà annoncé la couleur lors du mini-sommet tenu à Tripoli entre quelques dirigeants arabes dont Bouteflika, avant qu'il ne confirme en toute clarté sa position la semaine dernière, officialisant ainsi le refus de la Libye à adhérer à l'Union pour la Méditerranée. Hormis la Libye, l'UPM ne semble pas faire de vagues dans le pourtour méditerranéen. Pour preuve, plusieurs Etats ont accepté le principe de sa création. Cependant, l'inquiétude est plutôt ailleurs, en dehors du Bassin méditerranéen. En Europe, l'Allemagne avait clairement affiché ses intentions de prendre part à cette Union. D'ailleurs, la chancelière allemande Angela Merkel effectuera une visite à Alger le 16 juillet prochain, soit trois jours après le lancement officiel du projet de Sarkozy. Dans le continent africain, le président sénégalais s'est également exprimé sur la question tout en nourrissant des appréhensions sur l'avenir des pays du Sud à la lumière de cette nouvelle union qu'est l'UPM. C'est dire toute la controverse qui entoure ce projet, dont les contours ne sont pas clairement expliqués, faut-il le reconnaître. L'Algérie avait formulé de sérieuses réserves à ce sujet. Depuis l'annonce de Sarkozy lors de sa visite en Algérie, la première alors en dehors de l'Europe, tous les émissaires du chef d'Etat français n'ont pu parvenir à arracher le « OK » de Bouteflika, qui a prolongé le suspense jusqu'au sommet du G8 tenu récemment au Japon. Ceci dit, la participation de Bouteflika au sommet qui signera l'acte de naissance de l'UPM ne signifie en aucun cas l'acceptation dudit projet, d'autant que l'Algérie n'a pas encore statué sur la question officiellement. En outre, les tractations vont bon train ces derniers mois au sujet de l'UPM. Le récent périple du ministre espagnol des Affaires étrangères dans les pays du Maghreb, renseigne on ne peut mieux sur les enjeux stratégiques que recèle le projet de Sarkozy, mais aussi sur l'imminence de cette entreprise. Moratinos a en effet suggéré de faire de Barcelone le siège du secrétariat général de l'UPM. Ce qui aura ainsi le mérite de divulguer ses ambitions, sachant que d'autres pays auraient certainement formulé des souhaits dans ce sens.