Cette après-midi au Grand Palais, le président français Nicolas Sarkozy réalisera son rêve de faire de la capitale de son pays le centre de la Méditerranée, le temps des cérémonies de fondation de l'Union pour la méditerranée. A l'exception du président libyen, tous les chefs d'Etat invités seront présents. S'il ne les a pas rassemblés au sens politique du terme, Sarkozy a réussi à mettre autour de la même table Mahmoud Abbas, le Palestinien, l'Israélien Ehud Olmert, le Syrien Bachar Al Assad. L'acte de naissance de l'UPM sera donc signé ce jour entre les 43 futurs membres (27 de l'Union européenne, l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, Israël, Albanie, Croatie, Monaco, Montenegro, Bosnie-Herzegovine). Le sommet, sous la dernière appellation retenue "Processus de Barcelone; l'Union pour la Méditerranée" sera coprésidé par le président Sarkozy et le président Hosni Moubarek, arrivé hier à Paris. Ce sera d'ailleurs le mode de présidence pour l'Union un dirigeant du Nord et un du Sud. Un comité de direction composé de représentants des deux rives sera institué également et siégera à Bruxelles. Quant au siège proprement dit de l'UPM, plusieurs capitales sont candidates. Sarkozy souhaite que cela soit Tunis, mais le Maroc et Malte revendiquent d'héberger en premier l'UPM. Il ne faut pas s'attendre à de grandes déclarations ou annonces, chaque président aura juste quelques minutes de parole, car l'essentiel des négociations menées par Paris a jusque-là porté sur la présence de tous. Les clarifications demandées par les pays arabes n'ont pour l'instant pas été données. Il semble cependant que les Européens ont eu les arguments nécessaires pour convaincre de participer au sommet. Les projets de l'UPM annoncés ici et là n'ont rien de nouveau, tels que la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes de la mer, la coopération en matière de protection civile, d'énergie solaire, de l'éducation et les premiers jalons pour la création d'une zone de libre échange à l'horizon 2010. Les financements du la future coopération entre le Nord et le Sud serait assurés par des capitaux privés et publics européens mais aussi émiratis. Mais l'heure n'est pas aux considérations économiques. L'UPM pèche par son flou politique, car les divergences et les conflits entre ses membres sont loin d'être réglés. Le principal défi pour cette future organisation reste une solution juste et équitable pour les peuples de la région sous domination et l'on pense plus particulièrement aux Palestiniens. Pour l'instant, deux grands vainqueurs de cette aventure, le président Sarkozy et le Premier ministre israélien qui compte bien se servir de ce tremplin pour obtenir la normalisation avec les pays arabes et maghrébins. Cette après-midi au Grand Palais, le président français Nicolas Sarkozy réalisera son rêve de faire de la capitale de son pays le centre de la Méditerranée, le temps des cérémonies de fondation de l'Union pour la méditerranée. A l'exception du président libyen, tous les chefs d'Etat invités seront présents. S'il ne les a pas rassemblés au sens politique du terme, Sarkozy a réussi à mettre autour de la même table Mahmoud Abbas, le Palestinien, l'Israélien Ehud Olmert, le Syrien Bachar Al Assad. L'acte de naissance de l'UPM sera donc signé ce jour entre les 43 futurs membres (27 de l'Union européenne, l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, Israël, Albanie, Croatie, Monaco, Montenegro, Bosnie-Herzegovine). Le sommet, sous la dernière appellation retenue "Processus de Barcelone; l'Union pour la Méditerranée" sera coprésidé par le président Sarkozy et le président Hosni Moubarek, arrivé hier à Paris. Ce sera d'ailleurs le mode de présidence pour l'Union un dirigeant du Nord et un du Sud. Un comité de direction composé de représentants des deux rives sera institué également et siégera à Bruxelles. Quant au siège proprement dit de l'UPM, plusieurs capitales sont candidates. Sarkozy souhaite que cela soit Tunis, mais le Maroc et Malte revendiquent d'héberger en premier l'UPM. Il ne faut pas s'attendre à de grandes déclarations ou annonces, chaque président aura juste quelques minutes de parole, car l'essentiel des négociations menées par Paris a jusque-là porté sur la présence de tous. Les clarifications demandées par les pays arabes n'ont pour l'instant pas été données. Il semble cependant que les Européens ont eu les arguments nécessaires pour convaincre de participer au sommet. Les projets de l'UPM annoncés ici et là n'ont rien de nouveau, tels que la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes de la mer, la coopération en matière de protection civile, d'énergie solaire, de l'éducation et les premiers jalons pour la création d'une zone de libre échange à l'horizon 2010. Les financements du la future coopération entre le Nord et le Sud serait assurés par des capitaux privés et publics européens mais aussi émiratis. Mais l'heure n'est pas aux considérations économiques. L'UPM pèche par son flou politique, car les divergences et les conflits entre ses membres sont loin d'être réglés. Le principal défi pour cette future organisation reste une solution juste et équitable pour les peuples de la région sous domination et l'on pense plus particulièrement aux Palestiniens. Pour l'instant, deux grands vainqueurs de cette aventure, le président Sarkozy et le Premier ministre israélien qui compte bien se servir de ce tremplin pour obtenir la normalisation avec les pays arabes et maghrébins.