Après le sucre, le verre plat, le préfabriqué et un projet de pôle de compétitivité dans la région de Cap Djinet, l'homme d'affaires Issaad Rebrab, qui a milité pour l'idée d'Union pour la Méditerranée, a déposé une demande d'agrément pour la création d'une banque, en association avec la Caisse d'épargne française. Après le sucre, le verre plat, le préfabriqué et un projet de pôle de compétitivité dans la région de Cap Djinet, l'homme d'affaires Issaad Rebrab, qui a milité pour l'idée d'Union pour la Méditerranée, a déposé une demande d'agrément pour la création d'une banque, en association avec la Caisse d'épargne française. Issaad Rebrab est sur tous les fronts. Une diversification de ses activités qui laisse pantois ses concurrents. Ainsi, après avoir lancé une grande surface ces derniers jours dans le quartier de Garidi, ne vient-il pas tout récemment de s'attaquer à un autre créneau, celui de l'activité bancaire. Ainsi, un dossier d'agrément a été déposé auprès de la Banque d'Algérie pour la création de la Banque méditerranéenne pour l'investissement et le crédit, en abrégé BMIC, en association avec la Banque mondiale et la Caisse d'épargne française, qui est considérée comme la plus grande banque française. Cette nouvelle banque, établissement privé à capitaux mixtes — une première en Algérie, toutes les autres n'étant que des filiales des banques mères — sera une banque de détail présente à travers le pays. « Elle proposera tous types de crédits destinés à développer l'économie nationale », précise un proche de Rebrab à TSA, qui donne l'information. Toutefois, est-il précisé, la BMIC ne financera pas les filiales du groupe Cevital. On sait, en effet, que depuis l'affaire Khalifa, la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit interdit à une banque de financer les activités des entreprises relevant du même groupe, comme cela se fait semble-t-il partout dans le monde. On gagne beaucoup en transparence. Plus concrètement, le capital de la BMIC sera détenu à 30% par Cevital, 10% par la Banque mondiale et 60% par la Caisse d'épargne française (via ses filiales). Au cours de ces derniers jours, Issaad Rebrab a beaucoup donné de sa personne pour faire la promotion de l'Union pour la Méditerranée. Ainsi, dans une interview accordée au quotidien français la Tribune n'a-t-il pas déclaré : « Nous avons compris pourquoi le processus de Barcelone a échoué. Aujourd'hui, avec l'UPM, il y a une meilleure volonté politique. Les pays du sud de la Méditerranée n'ont plus de problèmes d'argent, mais un problème de ressources humaines, d'encadrement et de management. Si l'Europe veut la stabilité des populations de la Méditerranée, il faudra développer les pays du Sud». Pour lui, en effet, il y a au niveau de la rive sud des projets importants à soumettre à l'UPM. Par exemple, en matière d'énergie solaire, 1 % de la surface du Sahara peut couvrir les besoins de l'Europe en électricité. Et il est revenu à la charge sur un projet qui lui tient à cœur, celui de la réalisation d'un pôle de compétitivité et d'excellence sur 5.000 hectares à Cap Djinet près d'Alger. « Nous pensons que l'UPM pourrait aider à les réaliser. Il faudra du temps à l'UPM, mais je suis très confiant en l'avenir de cette organisation. Les pays de la Méditerranée ont un destin commun. Si l'Europe veut peser sur l'échiquier mondial, elle doit absorber les pays du sud de la Méditerranée et même l'Afrique». Issaad Rebrab, qui est considéré comme le magnat du sucre en Algérie, puisqu'il envisage de devenir le premier producteur de sucre dans le monde, a par ailleurs diversifié ses activités dans plusieurs branches, comme celle du verre plat ou de l'aluminium. En s'attaquant au secteur bancaire, le groupe Cevital montre sa disponibilité à être un acteur important de la vie économique nationale. Issaad Rebrab est sur tous les fronts. Une diversification de ses activités qui laisse pantois ses concurrents. Ainsi, après avoir lancé une grande surface ces derniers jours dans le quartier de Garidi, ne vient-il pas tout récemment de s'attaquer à un autre créneau, celui de l'activité bancaire. Ainsi, un dossier d'agrément a été déposé auprès de la Banque d'Algérie pour la création de la Banque méditerranéenne pour l'investissement et le crédit, en abrégé BMIC, en association avec la Banque mondiale et la Caisse d'épargne française, qui est considérée comme la plus grande banque française. Cette nouvelle banque, établissement privé à capitaux mixtes — une première en Algérie, toutes les autres n'étant que des filiales des banques mères — sera une banque de détail présente à travers le pays. « Elle proposera tous types de crédits destinés à développer l'économie nationale », précise un proche de Rebrab à TSA, qui donne l'information. Toutefois, est-il précisé, la BMIC ne financera pas les filiales du groupe Cevital. On sait, en effet, que depuis l'affaire Khalifa, la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit interdit à une banque de financer les activités des entreprises relevant du même groupe, comme cela se fait semble-t-il partout dans le monde. On gagne beaucoup en transparence. Plus concrètement, le capital de la BMIC sera détenu à 30% par Cevital, 10% par la Banque mondiale et 60% par la Caisse d'épargne française (via ses filiales). Au cours de ces derniers jours, Issaad Rebrab a beaucoup donné de sa personne pour faire la promotion de l'Union pour la Méditerranée. Ainsi, dans une interview accordée au quotidien français la Tribune n'a-t-il pas déclaré : « Nous avons compris pourquoi le processus de Barcelone a échoué. Aujourd'hui, avec l'UPM, il y a une meilleure volonté politique. Les pays du sud de la Méditerranée n'ont plus de problèmes d'argent, mais un problème de ressources humaines, d'encadrement et de management. Si l'Europe veut la stabilité des populations de la Méditerranée, il faudra développer les pays du Sud». Pour lui, en effet, il y a au niveau de la rive sud des projets importants à soumettre à l'UPM. Par exemple, en matière d'énergie solaire, 1 % de la surface du Sahara peut couvrir les besoins de l'Europe en électricité. Et il est revenu à la charge sur un projet qui lui tient à cœur, celui de la réalisation d'un pôle de compétitivité et d'excellence sur 5.000 hectares à Cap Djinet près d'Alger. « Nous pensons que l'UPM pourrait aider à les réaliser. Il faudra du temps à l'UPM, mais je suis très confiant en l'avenir de cette organisation. Les pays de la Méditerranée ont un destin commun. Si l'Europe veut peser sur l'échiquier mondial, elle doit absorber les pays du sud de la Méditerranée et même l'Afrique». Issaad Rebrab, qui est considéré comme le magnat du sucre en Algérie, puisqu'il envisage de devenir le premier producteur de sucre dans le monde, a par ailleurs diversifié ses activités dans plusieurs branches, comme celle du verre plat ou de l'aluminium. En s'attaquant au secteur bancaire, le groupe Cevital montre sa disponibilité à être un acteur important de la vie économique nationale.