Louisa Hanoune n'a pas manqué de se poser des interrogations tout au long de la conférence de presse qu'elle a animée hier au siège de son parti à Alger. Il faut annuler cette loi, dit-elle, la qualifiant de scélérate, vicieuse et pernicieuse. Louisa Hanoune n'a pas manqué de se poser des interrogations tout au long de la conférence de presse qu'elle a animée hier au siège de son parti à Alger. Il faut annuler cette loi, dit-elle, la qualifiant de scélérate, vicieuse et pernicieuse. Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce que cette loi sur les biens domaniaux? Des interrogations que la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, n'a pas manqué de se poser tout au long de la conférence de presse qu'elle a animée hier au siège de son parti à Alger. « Est-il concevable et acceptable de laisser se reproduire une offensive contre la nation encore plus brutale que celle qui a imposé la dénationalisation des hydrocarbures en 2005 comme produit d'un chantage extérieur ?» , s'est-elle encore demandé, soulignant, « la gravité sans précédent » de cette nouvelle qui intervient, précise-t-elle « alors que nous sommes à l'aise », faisant référence aux réserves de change et au Fonds de régulation des recettes pétrolières. Il faut annuler cette loi, dit-elle, la qualifiant de scélérate, vicieuse et pernicieuse. Les amendements introduits par le ministre des Finances sur la loi domaniale n° 30/90, a-t-elle prévenu « exproprient le peuple, confisquent la souveraineté et sapent les conditions d'un Etat algérien viable par l'institutionnalisation du pillage de la propriété collective de toutes les infrastructures de base, réalisées par des fonds publics colossaux ». Pour la patronne du PT « la ligne rouge a été franchie » en ce sens, s'exclame-t-elle, qu'elle « touche la souveraineté nationale », expliquant qu'«elle (la loi) n'épargne aucune partie des domaines de l'Etat » ce qui signifie, selon elle que « les richesses naturelles du sol et du sous sol deviennent aliénables et que toutes les autres composantes de la propriété de l'Etat, à commencer par les terres, sont privatisables ». Louisa Hanoune voit dans cette privatisation rampante des terres « le retour des colons ». Pire encore, prévient-elle, «elle profiterait pleinement aux enfants des ex- colons et ex-bachaghas qui pourraient se réapproprier des domaines et autres biens nationalisés », citant au passage le cas de l'entreprise Alver (Oran) et Lafarge. Pour préserver l'intégrité de la nation algérienne, le PT « demande solennellement au président de la République d'ordonner le retrait de cette loi abominable anti - algérienne qui ouvre la voie à l'émiettement de l'unité nationale ». Cette situation « est insupportable et hante l'esprit des Algériens», confie la secrétaire générale du PT qui s'interroge « qui fait quoi au gouvernement », définissant cette absence de visibilité et de flou de « combat de négrier dans un tunnel ».Le manque de visibilité et de flou relevé par Louisa Hanoune concerne le projet de l'Union pour la Méditerranée. « Le peuple doit savoir tout des enjeux de ce projet par rapports à des intérêts que nous ne maîtrisons pas », note-t-elle, plaidant « pour un débat et pourquoi pas un référendum sur cette question pour qu'il n'y ait plus d'interrogations. L'UPM est une source d'inquiétude pour nous », s'exclame-t-elle, revendiquant « le droit de savoir et de discuter sur une problématique qui engage l'avenir du pays ». Cette absence de dialogue, a-t-elle relevé « détruit davantage la confiance des citoyens », qui ont le sentiment, selon elle que « rien de sérieux ne se fait », citant en exemple « le changement d'homme à la tête du gouvernement ». En tout état de cause, conclut-elle « le PT a lancé le 3 juillet dernier une campagne nationale pour la récolte de signatures pour l'abrogation de la loi sur les biens domaniaux qui hypothèque les chances de toutes perspectives confirmant la souveraineté nationale ». Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce que cette loi sur les biens domaniaux? Des interrogations que la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, n'a pas manqué de se poser tout au long de la conférence de presse qu'elle a animée hier au siège de son parti à Alger. « Est-il concevable et acceptable de laisser se reproduire une offensive contre la nation encore plus brutale que celle qui a imposé la dénationalisation des hydrocarbures en 2005 comme produit d'un chantage extérieur ?» , s'est-elle encore demandé, soulignant, « la gravité sans précédent » de cette nouvelle qui intervient, précise-t-elle « alors que nous sommes à l'aise », faisant référence aux réserves de change et au Fonds de régulation des recettes pétrolières. Il faut annuler cette loi, dit-elle, la qualifiant de scélérate, vicieuse et pernicieuse. Les amendements introduits par le ministre des Finances sur la loi domaniale n° 30/90, a-t-elle prévenu « exproprient le peuple, confisquent la souveraineté et sapent les conditions d'un Etat algérien viable par l'institutionnalisation du pillage de la propriété collective de toutes les infrastructures de base, réalisées par des fonds publics colossaux ». Pour la patronne du PT « la ligne rouge a été franchie » en ce sens, s'exclame-t-elle, qu'elle « touche la souveraineté nationale », expliquant qu'«elle (la loi) n'épargne aucune partie des domaines de l'Etat » ce qui signifie, selon elle que « les richesses naturelles du sol et du sous sol deviennent aliénables et que toutes les autres composantes de la propriété de l'Etat, à commencer par les terres, sont privatisables ». Louisa Hanoune voit dans cette privatisation rampante des terres « le retour des colons ». Pire encore, prévient-elle, «elle profiterait pleinement aux enfants des ex- colons et ex-bachaghas qui pourraient se réapproprier des domaines et autres biens nationalisés », citant au passage le cas de l'entreprise Alver (Oran) et Lafarge. Pour préserver l'intégrité de la nation algérienne, le PT « demande solennellement au président de la République d'ordonner le retrait de cette loi abominable anti - algérienne qui ouvre la voie à l'émiettement de l'unité nationale ». Cette situation « est insupportable et hante l'esprit des Algériens», confie la secrétaire générale du PT qui s'interroge « qui fait quoi au gouvernement », définissant cette absence de visibilité et de flou de « combat de négrier dans un tunnel ».Le manque de visibilité et de flou relevé par Louisa Hanoune concerne le projet de l'Union pour la Méditerranée. « Le peuple doit savoir tout des enjeux de ce projet par rapports à des intérêts que nous ne maîtrisons pas », note-t-elle, plaidant « pour un débat et pourquoi pas un référendum sur cette question pour qu'il n'y ait plus d'interrogations. L'UPM est une source d'inquiétude pour nous », s'exclame-t-elle, revendiquant « le droit de savoir et de discuter sur une problématique qui engage l'avenir du pays ». Cette absence de dialogue, a-t-elle relevé « détruit davantage la confiance des citoyens », qui ont le sentiment, selon elle que « rien de sérieux ne se fait », citant en exemple « le changement d'homme à la tête du gouvernement ». En tout état de cause, conclut-elle « le PT a lancé le 3 juillet dernier une campagne nationale pour la récolte de signatures pour l'abrogation de la loi sur les biens domaniaux qui hypothèque les chances de toutes perspectives confirmant la souveraineté nationale ».