Entamées depuis le 21 juillet dernier, les négociations sur la libéralisation des échanges dans les secteurs de l'Agriculture et de l'industrie dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), piétinent. Après dix jours de pourparlers, les négociateurs n'arrivent toujours pas à trouver un terrain d'entente, synonyme de la clôture du cycle de négociations de Doha, entamé depuis 2001. Hier encore, les ministres des sept plus grandes puissances commerciales du monde, ont poursuivi les discussions dans une tentative de débloquer la situation, mais en vain. Pis, c'est l'ensemble des pays et des observateurs qui s'accordent à dire que la situation est tellement complexe, qu'à telle enseigne même un fragile compromis serait difficilement envisageable, surtout que les Etat-Unis, la Chine et l'Inde ont fait montre de profondes divergences, de même que les dissensions ressenties au sein des pays de l'Union européenne. Les divergences au sein de l'OMC ont laissé place à un vaste champ de bataille entre les pays industrialisés et les pays émergents, qui, chacun de son côté, veut sauvegarder ses intérêts commerciaux et agricoles, tout en concédant le minimum possible de concessions. Le groupe des sept, qui compte les Etats-Unis, l'UE, le Japon, l'Inde, la Chine, le Brésil et l'Australie, est en effet en désaccord sur la question de la clause de sauvegarde. Celle-ci permet à un pays d'appliquer des tarifs exceptionnels sur des produits agricoles face à une forte hausse des importations ou une baisse des prix afin de protéger ses propres producteurs.Si les pays émergents, à l'image de l'Inde, veulent la déclencher, c'est-à-dire la clause de sauvegarde, à partir d'un seuil de hausse des importations agricoles, ou de baisse de prix pour ces produits, les pays exportateurs, riches autrement dit, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Les Etats-Unis, par exemple perçoivent cette proposition comme étant un outil de protectionnisme commercial, qui mettrait leurs propres produits en péril. D'ailleurs, le négociateur indien avait auparavant, mis en garde contre l'accès des produits agricoles subventionnés sur les marchés des pays en développement. Le blocage a encore persisté hier, malgré la tentative du représentant de l'UE de rapprocher les positions des américains et des indiens en quête d'un compromis délicat. Dans une tentative de mettre fin à la polémique qui s'est installée, le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a suggéré de déclencher le mécanisme de sauvegarde à partir de 40 % de flux supplémentaires des importations. Une proposition acceptée par les Etats-Unis, le Brésil et l'Australie, mais refusée par l'Inde et la Chine, qui estiment ce taux très bas, ou encore le Paraguay et l'Uruguay qui le trouvent trop élevé. Entamées depuis le 21 juillet dernier, les négociations sur la libéralisation des échanges dans les secteurs de l'Agriculture et de l'industrie dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), piétinent. Après dix jours de pourparlers, les négociateurs n'arrivent toujours pas à trouver un terrain d'entente, synonyme de la clôture du cycle de négociations de Doha, entamé depuis 2001. Hier encore, les ministres des sept plus grandes puissances commerciales du monde, ont poursuivi les discussions dans une tentative de débloquer la situation, mais en vain. Pis, c'est l'ensemble des pays et des observateurs qui s'accordent à dire que la situation est tellement complexe, qu'à telle enseigne même un fragile compromis serait difficilement envisageable, surtout que les Etat-Unis, la Chine et l'Inde ont fait montre de profondes divergences, de même que les dissensions ressenties au sein des pays de l'Union européenne. Les divergences au sein de l'OMC ont laissé place à un vaste champ de bataille entre les pays industrialisés et les pays émergents, qui, chacun de son côté, veut sauvegarder ses intérêts commerciaux et agricoles, tout en concédant le minimum possible de concessions. Le groupe des sept, qui compte les Etats-Unis, l'UE, le Japon, l'Inde, la Chine, le Brésil et l'Australie, est en effet en désaccord sur la question de la clause de sauvegarde. Celle-ci permet à un pays d'appliquer des tarifs exceptionnels sur des produits agricoles face à une forte hausse des importations ou une baisse des prix afin de protéger ses propres producteurs.Si les pays émergents, à l'image de l'Inde, veulent la déclencher, c'est-à-dire la clause de sauvegarde, à partir d'un seuil de hausse des importations agricoles, ou de baisse de prix pour ces produits, les pays exportateurs, riches autrement dit, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Les Etats-Unis, par exemple perçoivent cette proposition comme étant un outil de protectionnisme commercial, qui mettrait leurs propres produits en péril. D'ailleurs, le négociateur indien avait auparavant, mis en garde contre l'accès des produits agricoles subventionnés sur les marchés des pays en développement. Le blocage a encore persisté hier, malgré la tentative du représentant de l'UE de rapprocher les positions des américains et des indiens en quête d'un compromis délicat. Dans une tentative de mettre fin à la polémique qui s'est installée, le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a suggéré de déclencher le mécanisme de sauvegarde à partir de 40 % de flux supplémentaires des importations. Une proposition acceptée par les Etats-Unis, le Brésil et l'Australie, mais refusée par l'Inde et la Chine, qui estiment ce taux très bas, ou encore le Paraguay et l'Uruguay qui le trouvent trop élevé.