«Le ministre de l'Education nationale devrait ouvrir un sérieux dialogue avec les enseignants grévistes, avant qu'il me soit trop tard », a déclaré, hier, le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Hommes (LADDH), maître Mustapha Bouchachi, lors d'une conférence de presse, tenue au niveau de son siège à Alger. Il expliquera que le mérite pour les bons résultats enregistrés par les élèves des différents paliers revient en partie aux enseignants, qui leur ont assuré un bon enseignement. A ce propos, M. Mustapha Bouchachi a assuré que « la Laddh est entièrement solidaire avec les grévistes » et appelle le ministère de l'Education nationale à ouvrir les portes du dialogue. Abordant la question des droits de l'Homme, le président de la Ligue dira que l'Algérie a connu une grande régression en la matière. Selon lui, il affirme que le maintien de l'état d'urgence, instauré depuis 16 ans, est l'exemple édifiant. Aussi, ajoutera-t-il, « la pratique de la torture au niveau des commissariats et d'autres centres de détention renseigne sur le non-respect des droits de l'Homme ». Au sujet des harragas, maître Mustapha Bouchachi a indiqué que le traitement réservé à cette question, à savoir le renforcement des mesures sécuritaires, notamment à travers la bande côtière du pays, demeure sans résultats. Justifiant ses propos par la toute dernière tentative de 51 personnes de rejoindre l'autre rive de la méditerranée, à partir des côtes de annaba. Dans ce contexte, le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme a soutenu qu'il faut un traitement global de la question des harragas, en réunissant toutes les parties concernées et en œuvrant concrètement pour créer des postes d'emploi pour les jeunes chômeurs, qui ne cessent, argue-t-il, d'être tentés par la traversée de la mer en quête d'une vie meilleure. Concernant la loi du 25 juin 2008 portant sur la mobilité des étrangers sur le sol algérien, Maître Mustapha Bouchachi a souligné qu'il est inadmissible de donner à un wali le pouvoir d'interpeller un étranger, muni d'un visa, pour un quelconque motif, ou d'obliger un citoyen algérien déclarer son invité ou son ami, dans les 48 heures auprès de la police, et ce, si ce dernier est un étranger. Cette procédure est valable, précise-t-il, même si son hôte est présent de manière régulière sur le sol algérien. « Cette nouvelle loi représente une régression des libertés individuelles », a encore noté le conférencier. S'agissant enfin du projet de l'Union pour la Méditerranée, le président de la Laddh a relevé que ledit projet a donné plus d'importance aux questions économiques, commerciales et sécuritaires, au détriment de la problématique de la circulation des citoyens entre les différents pays du pourtour méditerranéen qui a été complètement ignorée. «Le ministre de l'Education nationale devrait ouvrir un sérieux dialogue avec les enseignants grévistes, avant qu'il me soit trop tard », a déclaré, hier, le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Hommes (LADDH), maître Mustapha Bouchachi, lors d'une conférence de presse, tenue au niveau de son siège à Alger. Il expliquera que le mérite pour les bons résultats enregistrés par les élèves des différents paliers revient en partie aux enseignants, qui leur ont assuré un bon enseignement. A ce propos, M. Mustapha Bouchachi a assuré que « la Laddh est entièrement solidaire avec les grévistes » et appelle le ministère de l'Education nationale à ouvrir les portes du dialogue. Abordant la question des droits de l'Homme, le président de la Ligue dira que l'Algérie a connu une grande régression en la matière. Selon lui, il affirme que le maintien de l'état d'urgence, instauré depuis 16 ans, est l'exemple édifiant. Aussi, ajoutera-t-il, « la pratique de la torture au niveau des commissariats et d'autres centres de détention renseigne sur le non-respect des droits de l'Homme ». Au sujet des harragas, maître Mustapha Bouchachi a indiqué que le traitement réservé à cette question, à savoir le renforcement des mesures sécuritaires, notamment à travers la bande côtière du pays, demeure sans résultats. Justifiant ses propos par la toute dernière tentative de 51 personnes de rejoindre l'autre rive de la méditerranée, à partir des côtes de annaba. Dans ce contexte, le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme a soutenu qu'il faut un traitement global de la question des harragas, en réunissant toutes les parties concernées et en œuvrant concrètement pour créer des postes d'emploi pour les jeunes chômeurs, qui ne cessent, argue-t-il, d'être tentés par la traversée de la mer en quête d'une vie meilleure. Concernant la loi du 25 juin 2008 portant sur la mobilité des étrangers sur le sol algérien, Maître Mustapha Bouchachi a souligné qu'il est inadmissible de donner à un wali le pouvoir d'interpeller un étranger, muni d'un visa, pour un quelconque motif, ou d'obliger un citoyen algérien déclarer son invité ou son ami, dans les 48 heures auprès de la police, et ce, si ce dernier est un étranger. Cette procédure est valable, précise-t-il, même si son hôte est présent de manière régulière sur le sol algérien. « Cette nouvelle loi représente une régression des libertés individuelles », a encore noté le conférencier. S'agissant enfin du projet de l'Union pour la Méditerranée, le président de la Laddh a relevé que ledit projet a donné plus d'importance aux questions économiques, commerciales et sécuritaires, au détriment de la problématique de la circulation des citoyens entre les différents pays du pourtour méditerranéen qui a été complètement ignorée.