Des dizaines de commerçants se sont rassemblés hier dans la matinée devant le siège de la daïra de Bab El-Oued, pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Le sit-in, organisé à l'appel de l'Association de protection de l'activité commerciale (APAC), n'a cependant pas drainé grand-monde, tel que souhaité par les organisateurs. D'ailleurs, les protestataires se sont dispersés dans le calme aussitôt après avoir observé un mini sit-in devant la daïra. En effet, cette petite démonstration fait suite à la grève observée depuis quelques jours déjà par les 300 commerçants qui activent au niveau du marché couvert des « Trois Horloges » à Bab El-Oued. Ils revendiquent notamment l'intervention des autorités pour mettre un terme aux marchands informels qui gangrènent cette localité de la capitale, mais aussi l'installation en urgence d'un comité de réflexion qui regroupera les commerçants intéressés et les pouvoirs publics, afin de trouver une solution favorable à leurs préoccupations. Le président de l'Association de protection de l'activité commerciale, Khéfaifa Ayache en l'occurrence, a justifié le recours de ces commerçants protestataires au sit-in par la sourde oreille réservée par les pouvoirs publics à leurs doléances. L'APAC a en effet déjà organisé une journée de protestation au niveau de la maison de la presse « Tahar-Djaout », et émis un préavis de grève, sans que les autorités daignent bouger le petit doigt pour les écouter, selon son président. Ces commerçants protestent notamment contre la prolifération des marchands informels, qui constitue un vrai frein à leur activité, eux qui ne paient ni loyer ni impôts. A vrai dire, le bras de fer entre l'APAC et les pouvoirs publics ne date pas d'aujourd'hui, et le cycle des protestations est devenu un feuilleton éternel. Ces commerçants en sont à leur énième débrayage, et les autorités refusent de négocier avec une association qu'elles ne reconnaissent pas, autrement dit illégale. Des dizaines de commerçants se sont rassemblés hier dans la matinée devant le siège de la daïra de Bab El-Oued, pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Le sit-in, organisé à l'appel de l'Association de protection de l'activité commerciale (APAC), n'a cependant pas drainé grand-monde, tel que souhaité par les organisateurs. D'ailleurs, les protestataires se sont dispersés dans le calme aussitôt après avoir observé un mini sit-in devant la daïra. En effet, cette petite démonstration fait suite à la grève observée depuis quelques jours déjà par les 300 commerçants qui activent au niveau du marché couvert des « Trois Horloges » à Bab El-Oued. Ils revendiquent notamment l'intervention des autorités pour mettre un terme aux marchands informels qui gangrènent cette localité de la capitale, mais aussi l'installation en urgence d'un comité de réflexion qui regroupera les commerçants intéressés et les pouvoirs publics, afin de trouver une solution favorable à leurs préoccupations. Le président de l'Association de protection de l'activité commerciale, Khéfaifa Ayache en l'occurrence, a justifié le recours de ces commerçants protestataires au sit-in par la sourde oreille réservée par les pouvoirs publics à leurs doléances. L'APAC a en effet déjà organisé une journée de protestation au niveau de la maison de la presse « Tahar-Djaout », et émis un préavis de grève, sans que les autorités daignent bouger le petit doigt pour les écouter, selon son président. Ces commerçants protestent notamment contre la prolifération des marchands informels, qui constitue un vrai frein à leur activité, eux qui ne paient ni loyer ni impôts. A vrai dire, le bras de fer entre l'APAC et les pouvoirs publics ne date pas d'aujourd'hui, et le cycle des protestations est devenu un feuilleton éternel. Ces commerçants en sont à leur énième débrayage, et les autorités refusent de négocier avec une association qu'elles ne reconnaissent pas, autrement dit illégale.