«Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous est imposée, nous la ferons», a déclaré la ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Mme Meriem Salek Hamada. «Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous est imposée, nous la ferons», a déclaré la ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Mme Meriem Salek Hamada. Composée d'une cinquantaine de personnes et dirigée par la ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Mme Meriem Salek Hamada, une délégation sahraouie a séjourné durant trois jours à Constantine. Elle fait partie d'un groupe de quatre délégations qui ont entamé, depuis début juillet, un long périple à travers de nombreuses wilayas du pays. La solidarité du peuple et de l'Etat algériens n'étant pas à démontrer, le but de cette caravane est plutôt de maintenir les liens d'amitié qui existent entre les deux peuples. Les membres de la délégation ont tenu à expliquer aux Constantinois les affres de l'occupation marocaine. Il était donc tout à fait évident que personne n'a été surpris par les déclarations et les chiffres dénonçant les multiples violations des droits de l'Homme commises par l'armée marocaine. En marge de la conférence de presse qu'elle a animée à l'hôtel Panoramic, Mme Meriem Salek Hamada nous a affirmé avec tristesse et émoi que des dizaines de femmes sahraouies avaient été violées par les soldats marocains. Chose abominable que même les colonies espagnoles n'ont pas osé faire ! La présence de la délégation sahraouie à Constantine a coïncidé avec le discours du trône prononcé par Mohamed VI à Fès. Pour la ministre de l'Education, le discours royal exprime la profonde crise dans laquelle se débat le pouvoir chérifien en butte à de majeurs problèmes telles l'aggravation de la pauvreté, la propagation de la précarité chez les couches moyennes et la montée de la contestation populaire. Pourquoi le roi fait-il une fixation sur la réouverture de la frontière terrestre avec l'Algérie ? Que va fournir le Maroc aux peuples à part les stupéfiants et les tonnes de phosphate « volées » des territoires sahraouis occupés ? Rien ! «C'est un roi qui n'est pas à la hauteur du royaume», nous a tout simplement résumé la ministre sahraouie. «Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous est imposée, nous la ferons», a déclaré la ministre. «Nous revendiquons notre droit à décider de notre sort par la tenue d'un référendum d'auto détermination soutenu par quelques pays arabes, hélas, c'est le Maroc qui s'y oppose en jouant la diversion», a-t-elle ajouté. A propos du représentant de l'ONU, elle n'a pas manqué de dénoncer son parti pris avec le Maroc, tout en saluant l'élan de solidarité provenant de pays comme l'Algérie, le Venezuela ou le Nigeria. Elle nous a aussi déclaré que les Sahraouis ont mis à profit le cessez-le-feu pour mieux s'organiser. Ainsi, sur le plan de la formation et de l'éducation, elle nous a affirmé que 28.000 élèves sahraouis poursuivent les cours au niveau des camps de réfugiés. A noter qu'à ce jour, 190.000 réfugiés vivent à Tindouf. Elle a ajouté que 5.000 élèves sahraouis étudient en Espagne et 7.000 étudiants sahraouis sont inscrits dans les universités algériennes. Revenant à la situation dramatique des droits de l'Homme, un membre de l'association sahraouie des parents de détenus et de disparus nous a révélé qu'ils ont enregistré 526 cas de disparition, 80 détenus et 191 prisonniers de guerre dans les geôles marocaines. Plongé dans une crise économique et sociale sans précédent, le régime marocain n'hésite plus à manipuler son propre peuple en observant une hostilité déplacée à l'égard de l'Algérie, oubliant que plus d'une centaine de pays soutiennent la cause des Sahraouis et la considèrent comme un cas de décolonisation. Rappelons que les délégations sahraouies vont se rencontrer le 19 août prochain à Tlemcen avant de quitter l'Algérie. Pour ce rendez-vous que l'on veut historique, des informations crédibles font état de la probable présence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à ce meeting où il pourrait prononcer un discours. Un grand événement en perspective ! L'opinion publique aura peut être l'occasion d'entendre la réponse de Bouteflika au discours de Mohamed VI. Composée d'une cinquantaine de personnes et dirigée par la ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Mme Meriem Salek Hamada, une délégation sahraouie a séjourné durant trois jours à Constantine. Elle fait partie d'un groupe de quatre délégations qui ont entamé, depuis début juillet, un long périple à travers de nombreuses wilayas du pays. La solidarité du peuple et de l'Etat algériens n'étant pas à démontrer, le but de cette caravane est plutôt de maintenir les liens d'amitié qui existent entre les deux peuples. Les membres de la délégation ont tenu à expliquer aux Constantinois les affres de l'occupation marocaine. Il était donc tout à fait évident que personne n'a été surpris par les déclarations et les chiffres dénonçant les multiples violations des droits de l'Homme commises par l'armée marocaine. En marge de la conférence de presse qu'elle a animée à l'hôtel Panoramic, Mme Meriem Salek Hamada nous a affirmé avec tristesse et émoi que des dizaines de femmes sahraouies avaient été violées par les soldats marocains. Chose abominable que même les colonies espagnoles n'ont pas osé faire ! La présence de la délégation sahraouie à Constantine a coïncidé avec le discours du trône prononcé par Mohamed VI à Fès. Pour la ministre de l'Education, le discours royal exprime la profonde crise dans laquelle se débat le pouvoir chérifien en butte à de majeurs problèmes telles l'aggravation de la pauvreté, la propagation de la précarité chez les couches moyennes et la montée de la contestation populaire. Pourquoi le roi fait-il une fixation sur la réouverture de la frontière terrestre avec l'Algérie ? Que va fournir le Maroc aux peuples à part les stupéfiants et les tonnes de phosphate « volées » des territoires sahraouis occupés ? Rien ! «C'est un roi qui n'est pas à la hauteur du royaume», nous a tout simplement résumé la ministre sahraouie. «Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous est imposée, nous la ferons», a déclaré la ministre. «Nous revendiquons notre droit à décider de notre sort par la tenue d'un référendum d'auto détermination soutenu par quelques pays arabes, hélas, c'est le Maroc qui s'y oppose en jouant la diversion», a-t-elle ajouté. A propos du représentant de l'ONU, elle n'a pas manqué de dénoncer son parti pris avec le Maroc, tout en saluant l'élan de solidarité provenant de pays comme l'Algérie, le Venezuela ou le Nigeria. Elle nous a aussi déclaré que les Sahraouis ont mis à profit le cessez-le-feu pour mieux s'organiser. Ainsi, sur le plan de la formation et de l'éducation, elle nous a affirmé que 28.000 élèves sahraouis poursuivent les cours au niveau des camps de réfugiés. A noter qu'à ce jour, 190.000 réfugiés vivent à Tindouf. Elle a ajouté que 5.000 élèves sahraouis étudient en Espagne et 7.000 étudiants sahraouis sont inscrits dans les universités algériennes. Revenant à la situation dramatique des droits de l'Homme, un membre de l'association sahraouie des parents de détenus et de disparus nous a révélé qu'ils ont enregistré 526 cas de disparition, 80 détenus et 191 prisonniers de guerre dans les geôles marocaines. Plongé dans une crise économique et sociale sans précédent, le régime marocain n'hésite plus à manipuler son propre peuple en observant une hostilité déplacée à l'égard de l'Algérie, oubliant que plus d'une centaine de pays soutiennent la cause des Sahraouis et la considèrent comme un cas de décolonisation. Rappelons que les délégations sahraouies vont se rencontrer le 19 août prochain à Tlemcen avant de quitter l'Algérie. Pour ce rendez-vous que l'on veut historique, des informations crédibles font état de la probable présence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à ce meeting où il pourrait prononcer un discours. Un grand événement en perspective ! L'opinion publique aura peut être l'occasion d'entendre la réponse de Bouteflika au discours de Mohamed VI.