Cette situation frappe de plein fouet le moral des Algériens qui renouent avec le deuil et la psychose. Cependant, aujourd'hui plus que jamais, la stratégie de lutte contre le terrorisme islamiste se retrouve au centre du débat. Cette situation frappe de plein fouet le moral des Algériens qui renouent avec le deuil et la psychose. Cependant, aujourd'hui plus que jamais, la stratégie de lutte contre le terrorisme islamiste se retrouve au centre du débat. Trois attentats en 24 heures. Il faut dire qu'il très difficile de battre un tel record funèbre. Pis encore, cette situation frappe de plein fouet le moral des Algériens qui renouent avec le deuil et la psychose. Cependant, aujourd'hui plus que jamais, la stratégie de lutte contre le terrorisme islamiste se retrouve au centre du débat. Et pour cause, suite à cette nouvelle vague d'attentats, l'on est obligé d'admettre que le renforcement des mesures de sécurité ne met pas à l'abri les algériens contre la barbarie terroriste. Ainsi, ni le renforcement des effectifs des services de sécurité sur le terrai, ni les projets de couverture sécuritaire au niveau de 550 daïras à travers le pays, annoncés en grande pompe par les pouvoirs publics, n'on suffit à éradiquer définitivement le terrorisme dans notre pays. Force est également de constater que cette nouvelle donne sécuritaire contraste terriblement avec les discours officiels des responsables du gouvernement. Il y a une année seulement, Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, n'affirmait-il pas que le Gspc « est en voie d'être éradiqué en Algérie et ne constitue pas véritablement un danger pour les pays du Maghreb ni pour la France » ? Il soulignait encore : « Nous ne lui prêtons pas plus d'importance qu'il en a. Allié d'Al-Qaïda ou pas, c'est un mouvement à éradiquer en totalité et ne pose pas de problème en termes de menace importante, et mis à part des messages de soutien verbal, il n'y a jamais eu, à notre connaissance, d'aide directe d'Al-Qaïda aux terroristes en Algérie, ni sur les plans financier, logistique ou matériel» ! Sur le terrain, il semble bien que le nombre impressionnant des barrages dressés sur les routes nationales, le durcissement des fouilles et des contrôles, l'approvisionnement de la police et de la gendarmerie en matériels et moyens humains, ne représentent pas une parade très efficace contre les attentats suicides. Car il apparaît bien que le combat contre le terrorisme se joue ailleurs. En tout cas, une chose est sure : l'élimination des terroristes ou le démantèlement n'auront pas d'impact probant sur la situation sécuritaire si l'on n'arrive toujours pas à stopper «le recrutement» qui renforcent les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique. En plus, Zerhouni, le ministre de l'Intérieur, le reconnaît à demi-mot : aucun dispositif sécuritaire ne pourra mettre en péril l'endoctrinement et la manipulation des jeunes qui les amènent à s'exploser ensuite à ensanglanter chaque jour encore plus leur pays. Enfin, la lutte contre l'extrémisme doit nécessairement impliquer tout le monde y compris la société civile. Autrement, l'Algérie risque de demeure longtemps à la merci du terrorisme. Trois attentats en 24 heures. Il faut dire qu'il très difficile de battre un tel record funèbre. Pis encore, cette situation frappe de plein fouet le moral des Algériens qui renouent avec le deuil et la psychose. Cependant, aujourd'hui plus que jamais, la stratégie de lutte contre le terrorisme islamiste se retrouve au centre du débat. Et pour cause, suite à cette nouvelle vague d'attentats, l'on est obligé d'admettre que le renforcement des mesures de sécurité ne met pas à l'abri les algériens contre la barbarie terroriste. Ainsi, ni le renforcement des effectifs des services de sécurité sur le terrai, ni les projets de couverture sécuritaire au niveau de 550 daïras à travers le pays, annoncés en grande pompe par les pouvoirs publics, n'on suffit à éradiquer définitivement le terrorisme dans notre pays. Force est également de constater que cette nouvelle donne sécuritaire contraste terriblement avec les discours officiels des responsables du gouvernement. Il y a une année seulement, Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, n'affirmait-il pas que le Gspc « est en voie d'être éradiqué en Algérie et ne constitue pas véritablement un danger pour les pays du Maghreb ni pour la France » ? Il soulignait encore : « Nous ne lui prêtons pas plus d'importance qu'il en a. Allié d'Al-Qaïda ou pas, c'est un mouvement à éradiquer en totalité et ne pose pas de problème en termes de menace importante, et mis à part des messages de soutien verbal, il n'y a jamais eu, à notre connaissance, d'aide directe d'Al-Qaïda aux terroristes en Algérie, ni sur les plans financier, logistique ou matériel» ! Sur le terrain, il semble bien que le nombre impressionnant des barrages dressés sur les routes nationales, le durcissement des fouilles et des contrôles, l'approvisionnement de la police et de la gendarmerie en matériels et moyens humains, ne représentent pas une parade très efficace contre les attentats suicides. Car il apparaît bien que le combat contre le terrorisme se joue ailleurs. En tout cas, une chose est sure : l'élimination des terroristes ou le démantèlement n'auront pas d'impact probant sur la situation sécuritaire si l'on n'arrive toujours pas à stopper «le recrutement» qui renforcent les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique. En plus, Zerhouni, le ministre de l'Intérieur, le reconnaît à demi-mot : aucun dispositif sécuritaire ne pourra mettre en péril l'endoctrinement et la manipulation des jeunes qui les amènent à s'exploser ensuite à ensanglanter chaque jour encore plus leur pays. Enfin, la lutte contre l'extrémisme doit nécessairement impliquer tout le monde y compris la société civile. Autrement, l'Algérie risque de demeure longtemps à la merci du terrorisme.