Dans un enregistrement sonore repris par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazeera, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) indiquera que ces attentats s'inscrivent dans le cadre d'une campagne baptisée «Expédition de la Vengeance». Dans un enregistrement sonore repris par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazeera, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) indiquera que ces attentats s'inscrivent dans le cadre d'une campagne baptisée «Expédition de la Vengeance». Al-Qaïda au pays du Maghreb (AQMI) a revendiqué jeudi les attentats suicides qui ont coûté la vie à plus de 70 personnes au cours de la semaine dernière. Dans un enregistrement sonore repris par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazeera, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) indiquera que ces attentats s'inscrivent dans le cadre d'une campagne baptisée « Expédition de la Vengeance ». La -dite campagne meurtrière qui a pris fin jeudi dernier, a-t-on fait savoir de même source, a été déclenchée pour venger les 12 terroristes, éliminés le 8 mai dernier dans une embuscade qui leur a été tendue par les éléments de l'ANP à Beni Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Logique de guerre oblige, le message de AQMI, lu par son porte-parole, identifié comme étant Salah Abou Mohamed, soutiendra que les éléments abattus sont des «jeunes moudjahiddine». Une manière de dire que les militaires n'ont pu atteindre que des éléments qui manquent d'expérience, donc de moindre importance. En revanche, le ministre de l'Intérieur avait indiqué, juste après l'opération, que le groupe de terroristes abattus à Beni Douala compte des chefs de l'organisation de Abdelmalek Droudkel, alias Abou Mousaab Abd El-Ouadoud. Laquelle embuscade, qualifiée de coup douloureux par Zerhouni, est interevenue, elle aussi, en représailles de l'attaque kamikaze ayant ciblé le commissariat de renseignements généraux en pleine ville de Tizi-Ouzou. Dans ce sillage, les observateurs de la scène sécuritaire estiment que cette réaction des phalanges de Droukdel, la plus sanglante depuis des années, prouve que «les éléments abattus à Beni Douala ne sont pas des sous-fifres.» Par ailleurs et selon le site d'Al Jazeera, connue pour être une tribune de la nébuleuse de Ben Laden, le porte-parole de l'AQMI a adressé un message à «la nation musulmane», lui indiquant qu'il «ne vise pas les civils.» Une précision qui va à contre-courant des faits puisque la majorité des victimes des dernières attaques suicides étaient bel et bien des civils. Les victimes de l'attentat de Bouira, pour ne citer que celui-ci, ne sont que de simples ouvriers qui s'apprêtaient à rejoindre leur lieu de travail. Ces victimes, suivant la logique terroriste, sont coupables d'avoir accepté de travailler chez une compagnie étrangère, en l'occurrence la canadienne SNC Lavalin. Le GSPC, peut-on comprendre, cherche, à travers cette manœuvre, à éviter ce qui s'est passé au Groupe islamique armé (GIA). Une organisation terroriste qui a disparu après avoir perdu tout soutien populaire des suites des massacres qu'elle a commis parmi la population. D'ailleurs, la création du GSPC en 1998 par Hassan Hattab, a été envisagée justement, pour éloigner l'image de «groupe de massacreurs» des éléments écumant encore les maquis. Mais il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir le GSPC marcher sur les traces de son aîné, le GIA. Al-Qaïda au pays du Maghreb (AQMI) a revendiqué jeudi les attentats suicides qui ont coûté la vie à plus de 70 personnes au cours de la semaine dernière. Dans un enregistrement sonore repris par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazeera, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) indiquera que ces attentats s'inscrivent dans le cadre d'une campagne baptisée « Expédition de la Vengeance ». La -dite campagne meurtrière qui a pris fin jeudi dernier, a-t-on fait savoir de même source, a été déclenchée pour venger les 12 terroristes, éliminés le 8 mai dernier dans une embuscade qui leur a été tendue par les éléments de l'ANP à Beni Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Logique de guerre oblige, le message de AQMI, lu par son porte-parole, identifié comme étant Salah Abou Mohamed, soutiendra que les éléments abattus sont des «jeunes moudjahiddine». Une manière de dire que les militaires n'ont pu atteindre que des éléments qui manquent d'expérience, donc de moindre importance. En revanche, le ministre de l'Intérieur avait indiqué, juste après l'opération, que le groupe de terroristes abattus à Beni Douala compte des chefs de l'organisation de Abdelmalek Droudkel, alias Abou Mousaab Abd El-Ouadoud. Laquelle embuscade, qualifiée de coup douloureux par Zerhouni, est interevenue, elle aussi, en représailles de l'attaque kamikaze ayant ciblé le commissariat de renseignements généraux en pleine ville de Tizi-Ouzou. Dans ce sillage, les observateurs de la scène sécuritaire estiment que cette réaction des phalanges de Droukdel, la plus sanglante depuis des années, prouve que «les éléments abattus à Beni Douala ne sont pas des sous-fifres.» Par ailleurs et selon le site d'Al Jazeera, connue pour être une tribune de la nébuleuse de Ben Laden, le porte-parole de l'AQMI a adressé un message à «la nation musulmane», lui indiquant qu'il «ne vise pas les civils.» Une précision qui va à contre-courant des faits puisque la majorité des victimes des dernières attaques suicides étaient bel et bien des civils. Les victimes de l'attentat de Bouira, pour ne citer que celui-ci, ne sont que de simples ouvriers qui s'apprêtaient à rejoindre leur lieu de travail. Ces victimes, suivant la logique terroriste, sont coupables d'avoir accepté de travailler chez une compagnie étrangère, en l'occurrence la canadienne SNC Lavalin. Le GSPC, peut-on comprendre, cherche, à travers cette manœuvre, à éviter ce qui s'est passé au Groupe islamique armé (GIA). Une organisation terroriste qui a disparu après avoir perdu tout soutien populaire des suites des massacres qu'elle a commis parmi la population. D'ailleurs, la création du GSPC en 1998 par Hassan Hattab, a été envisagée justement, pour éloigner l'image de «groupe de massacreurs» des éléments écumant encore les maquis. Mais il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir le GSPC marcher sur les traces de son aîné, le GIA.