Comme à chaque Ramadhan, l'inévitable question de la spéculation s'invite sur le devant de la scène. En effet, cette année aussi le ramadhan n'échappe pas à la tendance haussière, en dépit des mesures annoncées en vue de calmer le marché. Rien ne semble inquiéter les velléités spéculatives et le mois de Ramadan demeure propice à l'escalade des prix. Face à cette situation, l'Union générale des commerçants algériens (UGCAA) lance un appel aux commerçants les invitant à « faire front à ceux qui voient en le mois sacré une occasion pour assurer le gain rapide». Et pour que l'UGCAA ait décidé d'intervenir à ce sujet, c'est que la réalité dépasse tout entendement. S'agit-il pour autant d'un vœux pieux devant une situation qui échappe aux pouvoirs publics ? Déjà à quelques jours du début du Ramadhan, les prix des fruits et légumes connaissent une flambée. C'est à croire que l'effervescence généralisée des prix s'apparente à un fait accompli que les autorités peinent à juguler ou s'y accommodent. En d'autres termes, il s'agit d'un aveu d'impuissance face à une logique haussière qui ne trouve au demeurant aucune explication sur le terrain. En tout cas, ni le ministère du commerce ni celui de l'agriculture n'arrive à juguler un tant soit peu cette tendance. Pis encore, les deux départements se renvoient pathétiquement la balle. Pourtant les services habilités à le faire existent. La direction du contrôle des prix affirme que « le marché est libre et est régi par la loi de l'offre et de la demande ». Mais cette explication qui est au demeurant récurrente, ne justifie pas l'effervescence des prix puisque à peine 10 jours avant cette hausse pour le moins brutale, on nous parlait de « surproduction sans précédent des fruits et légumes » et que les agriculteurs ont même jeté des quantités de marchandises, faute de pouvoir les écouler sur les marchés. Alors que, si surproduction il y a, les prix devraient en principe chuter. Dès lors, force est de relever que la logique de l'offre et de la demande n'est pas respectée. A ce titre, le ministère du Commerce fait savoir qu' «il n'est habilité à contrôler que les produits subventionnés, à savoir, le lait, la semoule, le pain et la farine». Pour tous les autres produits, « les prix sont libres ». De son côté, le ministère de l'Agriculture estime que la régulation des prix « c'est l'affaire du ministère du Commerce, le ministère de l'Agriculture est responsable de l'approvisionnement et de la disponibilité de la production », estime M. Barchiche, responsable de la communication au niveau du ministère de l'Agriculture. Cet état de fait montre que les pouvoirs publics n'ont aucune emprise sur le marché. La réalité du terrain le prouve, en tout cas. Même la récente trouvaille du ministère de l'Agriculture, le système de régulation des produits agricoles (SYRPALAC), censé intervenir au niveau des chambres froides pour contenir la hausse des prix, n'a pas eu l'effet escompté. Il faut dire également que ledit système n'est qu'au stade des préparatifs et ne concerne pour le moment que la pomme de terre. Mais force est de reconnaître alors que les pouvoirs publics, faute de main-mise réelle sur le marché, se contentent d'annoncer des mesures qui ne sont que de la poudre aux yeux, au grand dam du citoyen. Comme à chaque Ramadhan, l'inévitable question de la spéculation s'invite sur le devant de la scène. En effet, cette année aussi le ramadhan n'échappe pas à la tendance haussière, en dépit des mesures annoncées en vue de calmer le marché. Rien ne semble inquiéter les velléités spéculatives et le mois de Ramadan demeure propice à l'escalade des prix. Face à cette situation, l'Union générale des commerçants algériens (UGCAA) lance un appel aux commerçants les invitant à « faire front à ceux qui voient en le mois sacré une occasion pour assurer le gain rapide». Et pour que l'UGCAA ait décidé d'intervenir à ce sujet, c'est que la réalité dépasse tout entendement. S'agit-il pour autant d'un vœux pieux devant une situation qui échappe aux pouvoirs publics ? Déjà à quelques jours du début du Ramadhan, les prix des fruits et légumes connaissent une flambée. C'est à croire que l'effervescence généralisée des prix s'apparente à un fait accompli que les autorités peinent à juguler ou s'y accommodent. En d'autres termes, il s'agit d'un aveu d'impuissance face à une logique haussière qui ne trouve au demeurant aucune explication sur le terrain. En tout cas, ni le ministère du commerce ni celui de l'agriculture n'arrive à juguler un tant soit peu cette tendance. Pis encore, les deux départements se renvoient pathétiquement la balle. Pourtant les services habilités à le faire existent. La direction du contrôle des prix affirme que « le marché est libre et est régi par la loi de l'offre et de la demande ». Mais cette explication qui est au demeurant récurrente, ne justifie pas l'effervescence des prix puisque à peine 10 jours avant cette hausse pour le moins brutale, on nous parlait de « surproduction sans précédent des fruits et légumes » et que les agriculteurs ont même jeté des quantités de marchandises, faute de pouvoir les écouler sur les marchés. Alors que, si surproduction il y a, les prix devraient en principe chuter. Dès lors, force est de relever que la logique de l'offre et de la demande n'est pas respectée. A ce titre, le ministère du Commerce fait savoir qu' «il n'est habilité à contrôler que les produits subventionnés, à savoir, le lait, la semoule, le pain et la farine». Pour tous les autres produits, « les prix sont libres ». De son côté, le ministère de l'Agriculture estime que la régulation des prix « c'est l'affaire du ministère du Commerce, le ministère de l'Agriculture est responsable de l'approvisionnement et de la disponibilité de la production », estime M. Barchiche, responsable de la communication au niveau du ministère de l'Agriculture. Cet état de fait montre que les pouvoirs publics n'ont aucune emprise sur le marché. La réalité du terrain le prouve, en tout cas. Même la récente trouvaille du ministère de l'Agriculture, le système de régulation des produits agricoles (SYRPALAC), censé intervenir au niveau des chambres froides pour contenir la hausse des prix, n'a pas eu l'effet escompté. Il faut dire également que ledit système n'est qu'au stade des préparatifs et ne concerne pour le moment que la pomme de terre. Mais force est de reconnaître alors que les pouvoirs publics, faute de main-mise réelle sur le marché, se contentent d'annoncer des mesures qui ne sont que de la poudre aux yeux, au grand dam du citoyen.