La clandestinité de la prostitution favorise la propagation du Sida. C'est du moins ce que nous révèle la coordinatrice de l'association AIDS Algérie au niveau de la wilaya d'Oran, Mme Baâtouch, qui est montée récemment au créneau pour dénoncer les maisons closes qui exercent en toute clandestinité empêchant ainsi le contrôle médical de plusieurs milliers de prostitutions. Il faut savoir que seules les maisons closes exerçant en toute légalité ont pour obligation de contrôler médicalement les prostituées qui y travaillent. Ce qui permet de repérer facilement les prostituées séropositives et de les prendre en charge. Or, mis à part les 19 maisons closes légales recensées à travers le territoire national, ce sont les lunapars clandestins qui ont pignon sur rue. Si à Alger, aucune maison close n'opère dans la légalité, trois sont recensées à Oran, trois autres à Annaba et Sidi Bel Abbas, deux à Skikda, une maison à Tindouf et Saïda. Ces maisons closes dont l'activité est autorisée sont soumises, selon les déclarations de la coordinatrice d'AIDS Algérie, à un contrôle judiciaire et sanitaire tout en se conformant aux règle de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles. Les maisons clandestines ont quadruplé durant les années 90 Cependant, notre interlocutrice affirme que la majorité des maisons closes qui se trouvent sur le territoire national échappent au contrôle sanitaire et judiciaire. Pis encore, ces maisons clandestines ont quadruplé durant les années 90. Elles seraient de ce fait des milliers de prostituées à exercer dans une totale clandestinité, sans que leur activité ne soit soumise aux règles de prévention et de contrôle. Le danger de l'absence de contrôle sanitaire notamment réside dans le fait de la transmission des maladies sexuellement transmissibles aux divers clients. Des transmissions qui peuvent aller d'une affection sexuelle sans gravité à un syndrome d'immunodéficience. L'augmentation des atteintes sexuelles chez les prostituées est causée par la multiplicité des partenaires de ces dernières, d'un côté et de l'autre leur incapacité d'imposer à leur clients la nécessité d'utiliser des préservatifs par peur de perdre leur source de gain. Cette peur les pousse ainsi à faillir aux règles élémentaires de prévention. La coordinatrice d'AIDS Algérie a affirmé, par ailleurs, que les travailleuses du sexe exerçant dans des lieux légalement autorisés se conforment à un règlement strict et risquent en cas d'infraction de ce code des sanctions graves dont le retrait de l'autorisation d'exercer et l'expulsion définitive. Par exemple, le port du préservatif obligatoire depuis 1995 dans les maisons closes incite toutes les prostituées à exiger de leur client d'utiliser un préservatif. « Le contrôle médical routinier est une règle indispensable. Aucune prostituée n'a le droit de quitter la Wilaya dans laquelle elle exerce avant de se soumettre à une visite médicale minutieuse après laquelle une attestation de bonne santé lui est délivrée par le médecin du centre de salubrité publique de la wilaya qui les autorise ou bien à être mutées dans une autre wilaya ou à prendre un arrêt de travail. Après leur retour, les prostituées sont soumises au même examen afin de déterminer l'absence d'infections sexuelles», explique à ce sujet Mme Baâtouch. Les MST , le danger qui guette Contrairement à ces travailleuses du sexe soumises au contrôle médical, les prostituées qui travaillent dans des lieux clandestins échappent à tout contrôle, d'où le risque, indique notre interlocuteur, de transmettre toute sorte de maladie transmissible sexuellement (MST) à leur clientèle. Il faut dire que des cas d'atteintes de sida, de syphilis et d'autres affections sexuelles ont été déjà enregistrés en milieu de prostitution clandestine, ce qui a poussé l'association AIDS Algérie à tirer la sonnette d'alarme sur ce phénomène dangereux pour la santé publique. D'un autre côté, la coordinatrice de l'association dans la wilaya d'Oran a attribué l'absence d'atteinte de maladies sexuelles dans les lieux de prostitution autorisés au contrôle médical permanent, ainsi qu'à la sensibilisation incessante des travailleurs du sexe par l'association qui initie des campagnes au cours des quelles des préservatifs sont distribués. La coordinatrice de AIDS Algérie à Oran a affirmé également que la fréquence des atteintes de maladies sexuelles en milieu de prostitution est due au travail clandestin et au manque de contrôle médical. L'absence de moyen de prévention lors des rapports sexuels augmente le risque d'atteinte qui reste largement élevé dans les milieux des travailleurs du sexe. En guise de conclusion, notre interlocutrice annonce que les efforts fournis par AIDS Algérie auprès des prostituées qui travaillent avec autorisation a donné ses fruits, ces dernières n'exercant pas si les conditions de prévention sont défaillantes et n'acceptant pas de s'adonner à la prostitution avec un partenaire qui refuse de se plier aux règles de prévention élémentaires. La clandestinité de la prostitution favorise la propagation du Sida. C'est du moins ce que nous révèle la coordinatrice de l'association AIDS Algérie au niveau de la wilaya d'Oran, Mme Baâtouch, qui est montée récemment au créneau pour dénoncer les maisons closes qui exercent en toute clandestinité empêchant ainsi le contrôle médical de plusieurs milliers de prostitutions. Il faut savoir que seules les maisons closes exerçant en toute légalité ont pour obligation de contrôler médicalement les prostituées qui y travaillent. Ce qui permet de repérer facilement les prostituées séropositives et de les prendre en charge. Or, mis à part les 19 maisons closes légales recensées à travers le territoire national, ce sont les lunapars clandestins qui ont pignon sur rue. Si à Alger, aucune maison close n'opère dans la légalité, trois sont recensées à Oran, trois autres à Annaba et Sidi Bel Abbas, deux à Skikda, une maison à Tindouf et Saïda. Ces maisons closes dont l'activité est autorisée sont soumises, selon les déclarations de la coordinatrice d'AIDS Algérie, à un contrôle judiciaire et sanitaire tout en se conformant aux règle de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles. Les maisons clandestines ont quadruplé durant les années 90 Cependant, notre interlocutrice affirme que la majorité des maisons closes qui se trouvent sur le territoire national échappent au contrôle sanitaire et judiciaire. Pis encore, ces maisons clandestines ont quadruplé durant les années 90. Elles seraient de ce fait des milliers de prostituées à exercer dans une totale clandestinité, sans que leur activité ne soit soumise aux règles de prévention et de contrôle. Le danger de l'absence de contrôle sanitaire notamment réside dans le fait de la transmission des maladies sexuellement transmissibles aux divers clients. Des transmissions qui peuvent aller d'une affection sexuelle sans gravité à un syndrome d'immunodéficience. L'augmentation des atteintes sexuelles chez les prostituées est causée par la multiplicité des partenaires de ces dernières, d'un côté et de l'autre leur incapacité d'imposer à leur clients la nécessité d'utiliser des préservatifs par peur de perdre leur source de gain. Cette peur les pousse ainsi à faillir aux règles élémentaires de prévention. La coordinatrice d'AIDS Algérie a affirmé, par ailleurs, que les travailleuses du sexe exerçant dans des lieux légalement autorisés se conforment à un règlement strict et risquent en cas d'infraction de ce code des sanctions graves dont le retrait de l'autorisation d'exercer et l'expulsion définitive. Par exemple, le port du préservatif obligatoire depuis 1995 dans les maisons closes incite toutes les prostituées à exiger de leur client d'utiliser un préservatif. « Le contrôle médical routinier est une règle indispensable. Aucune prostituée n'a le droit de quitter la Wilaya dans laquelle elle exerce avant de se soumettre à une visite médicale minutieuse après laquelle une attestation de bonne santé lui est délivrée par le médecin du centre de salubrité publique de la wilaya qui les autorise ou bien à être mutées dans une autre wilaya ou à prendre un arrêt de travail. Après leur retour, les prostituées sont soumises au même examen afin de déterminer l'absence d'infections sexuelles», explique à ce sujet Mme Baâtouch. Les MST , le danger qui guette Contrairement à ces travailleuses du sexe soumises au contrôle médical, les prostituées qui travaillent dans des lieux clandestins échappent à tout contrôle, d'où le risque, indique notre interlocuteur, de transmettre toute sorte de maladie transmissible sexuellement (MST) à leur clientèle. Il faut dire que des cas d'atteintes de sida, de syphilis et d'autres affections sexuelles ont été déjà enregistrés en milieu de prostitution clandestine, ce qui a poussé l'association AIDS Algérie à tirer la sonnette d'alarme sur ce phénomène dangereux pour la santé publique. D'un autre côté, la coordinatrice de l'association dans la wilaya d'Oran a attribué l'absence d'atteinte de maladies sexuelles dans les lieux de prostitution autorisés au contrôle médical permanent, ainsi qu'à la sensibilisation incessante des travailleurs du sexe par l'association qui initie des campagnes au cours des quelles des préservatifs sont distribués. La coordinatrice de AIDS Algérie à Oran a affirmé également que la fréquence des atteintes de maladies sexuelles en milieu de prostitution est due au travail clandestin et au manque de contrôle médical. L'absence de moyen de prévention lors des rapports sexuels augmente le risque d'atteinte qui reste largement élevé dans les milieux des travailleurs du sexe. En guise de conclusion, notre interlocutrice annonce que les efforts fournis par AIDS Algérie auprès des prostituées qui travaillent avec autorisation a donné ses fruits, ces dernières n'exercant pas si les conditions de prévention sont défaillantes et n'acceptant pas de s'adonner à la prostitution avec un partenaire qui refuse de se plier aux règles de prévention élémentaires.