L'été 2008 qui épuise ses dernières chaleurs aura été de longues vacances pour la majorité des formations politiques, à quelques exceptions près. L'été 2008 qui épuise ses dernières chaleurs aura été de longues vacances pour la majorité des formations politiques, à quelques exceptions près. La scène politique nationale semble être en déphasage avec la société et les changements qui s'opèrent notamment sur le plan politique, sachant que les élections présidentielles approchent à grandes enjambées. Si certaines formations dites poids lourds se livrent à des luttes intestines, à l'image du vieux parti de Abdelaziz Belkhadem qui n'arrive toujours pas à rassembler la totalité de ses militants, et du MSP dont le 4° congrès a hérité d'un conflit frontal entre les pro-Soltani et les partisans de Abdelmadjid Menasra, d'autres, presque la majorité, sombrent dans une inertie inexplicable, au moment où le front social bouillonne et les luttes syndicales s'intensifient. Nonobstant de laconiques messages de soutien, les partis politiques ont laissé sur leur faim les contractuels grévistes quarante jours durant. Et même le soi-disant comité de soutien qu'on a projeté de mettre sur pied n'a pas fait long feu. Cela sans compter les plaintes des citoyens quant à la cherté de la vie et l'érosion du pouvoir d'achat, que les partis politiques sont censés amplifier et porter leurs revendications auprès des pouvoirs publics. En effet, les quelques initiatives prises par certaines formations durant cet été frisent l'absurde à défaut de vraies idées, s'éloignant davantage de l'actualité nationale et des réels enjeux sociaux, économiques et politiques. A l'exception de quelques partis à l'image du parti des travailleurs (PT) qui, faut-il le reconnaître, active, réagit, propose et tend une oreille attentive aux revendications de la base, les universités d'été « osées » par quelques partis, se vident de plus en plus de leur verve d'antan. Peu d'invités de marques comme ce fut le cas par le passé, des communications et ateliers en contradiction des réalités du terrain et au vécu de la société, et des débats inutiles et même extrémistes comme c'est le cas au FLN, dont la tribune de son université d'été tenue à Blida s'est transformée en un minaret de prêche contre le courant francophone en Algérie. Au lieu de débattre des vrais problèmes dans lesquels se débattent quotidiennement les algériens, le leader de l'ex-parti unique a développé un discours démagogique chantant les louanges de la culture et de la langue arabe, de même qu'il a repris son bâton de pèlerin forçant la main au chef de l'Etat à briguer un troisième mandat, après un long mutisme sur ce sujet. C'est dire toute la morosité qui a caractérisé cet été qui tire à sa fin. Un été dont on n'aura retenu, de manière générale, qu'un long feuilleton, ennuyeux marqué par une léthargie, en cette année charnière censée être caractérisée par de grandes tractations politiques au sujet de la prochaine présidentielle, à laquelle seul Moussa Touati du FNA a osé annoncer sa candidature pour le moment. La scène politique nationale semble être en déphasage avec la société et les changements qui s'opèrent notamment sur le plan politique, sachant que les élections présidentielles approchent à grandes enjambées. Si certaines formations dites poids lourds se livrent à des luttes intestines, à l'image du vieux parti de Abdelaziz Belkhadem qui n'arrive toujours pas à rassembler la totalité de ses militants, et du MSP dont le 4° congrès a hérité d'un conflit frontal entre les pro-Soltani et les partisans de Abdelmadjid Menasra, d'autres, presque la majorité, sombrent dans une inertie inexplicable, au moment où le front social bouillonne et les luttes syndicales s'intensifient. Nonobstant de laconiques messages de soutien, les partis politiques ont laissé sur leur faim les contractuels grévistes quarante jours durant. Et même le soi-disant comité de soutien qu'on a projeté de mettre sur pied n'a pas fait long feu. Cela sans compter les plaintes des citoyens quant à la cherté de la vie et l'érosion du pouvoir d'achat, que les partis politiques sont censés amplifier et porter leurs revendications auprès des pouvoirs publics. En effet, les quelques initiatives prises par certaines formations durant cet été frisent l'absurde à défaut de vraies idées, s'éloignant davantage de l'actualité nationale et des réels enjeux sociaux, économiques et politiques. A l'exception de quelques partis à l'image du parti des travailleurs (PT) qui, faut-il le reconnaître, active, réagit, propose et tend une oreille attentive aux revendications de la base, les universités d'été « osées » par quelques partis, se vident de plus en plus de leur verve d'antan. Peu d'invités de marques comme ce fut le cas par le passé, des communications et ateliers en contradiction des réalités du terrain et au vécu de la société, et des débats inutiles et même extrémistes comme c'est le cas au FLN, dont la tribune de son université d'été tenue à Blida s'est transformée en un minaret de prêche contre le courant francophone en Algérie. Au lieu de débattre des vrais problèmes dans lesquels se débattent quotidiennement les algériens, le leader de l'ex-parti unique a développé un discours démagogique chantant les louanges de la culture et de la langue arabe, de même qu'il a repris son bâton de pèlerin forçant la main au chef de l'Etat à briguer un troisième mandat, après un long mutisme sur ce sujet. C'est dire toute la morosité qui a caractérisé cet été qui tire à sa fin. Un été dont on n'aura retenu, de manière générale, qu'un long feuilleton, ennuyeux marqué par une léthargie, en cette année charnière censée être caractérisée par de grandes tractations politiques au sujet de la prochaine présidentielle, à laquelle seul Moussa Touati du FNA a osé annoncer sa candidature pour le moment.