«Il n'y a personne au-dessus de la loi» a lancé Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, en guise de réaction à la protestation des enseignants contractuels qui ont suspendu, à l'approche du mois de Ramadhan, la grève de la faim qui a duré 45 jours. La position de Benbouzid demeure, ainsi, inébranlable. « Il y a une loi qui régit ce secteur, je ne fais que l'appliquer », a-t-il insisté. Selon lui, ces enseignants devraient se présenter, tout comme les autres, au concours. « S'ils ne se sont pas présentés au concours qu'ils assument leurs actes », a expliqué M. Benbouzid. Son message semble, ainsi, des plus clairs : les contractuels ne bénéficieront pas d'une réglementation massive comme ils le demandent. Leur seule voie d'issue c'est de se présenter au concours. Le ministre a rappelé la politique de son département en matière de recrutement basée sur « l'instruction et la spécialisation ». Il n'est pas question de recruter des personnes qui ne remplissent pas les conditions d'admission. « Je ne peux recruter un diplômé en arabe pour enseigner le français » a-t-il cité à titre d'exemple. Il a cependant mentionné la mesure des points de bonification dont bénéficieront ces enseignants. Il s'agit de 5 points qui leurs seront attribués et qui seront ajoutés au nombre global de leurs points acquis au cours des épreuves du concours. Meziane Meriane, président du Syndicat national des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest) a, de son côté, vivement contesté cette mesure. « Cette mesure a été ordonnée après la date du concours » a-t-il affirmé. « Si on avait rassuré les enseignants avant la date du concours, il n'y aura pas eu une grève de la faim » a-t-il ajouté. Si Benbouzid maintient sa position, les syndicats le font tout autant. « Nous continueront à revendiquer la réglementation des enseignants contractuels à chaque fois que l'occasion nous le permettra » a déclaré M. Meriane. Quant à la nouvelle mesure concernant la bonification de points, Meziane Meriane la juge inutile si jamais une deuxième session du concours ne sera pas organisée aux profits des contractuels. Il convient de rappeler que 55 enseignants dont 25 femmes avaient entamé une grève de faim qui a duré 45 jours. Cette grève n'a pourtant pas suscité la moindre réaction de la part des pouvoirs publics. Plusieurs grévistes ont été évacués vers des hôpitaux dans des états critiques. Aucun décès, fort heureusement, n'a été enregistré. S'agissant des résultats qu'a pu concrétiser cette grève, le président du Snapest a assuré qu'elle a aidé énormément à sensibiliser l'opinion publique sur la situation qu'endurent ces enseignants depuis des années. «Il n'y a personne au-dessus de la loi» a lancé Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, en guise de réaction à la protestation des enseignants contractuels qui ont suspendu, à l'approche du mois de Ramadhan, la grève de la faim qui a duré 45 jours. La position de Benbouzid demeure, ainsi, inébranlable. « Il y a une loi qui régit ce secteur, je ne fais que l'appliquer », a-t-il insisté. Selon lui, ces enseignants devraient se présenter, tout comme les autres, au concours. « S'ils ne se sont pas présentés au concours qu'ils assument leurs actes », a expliqué M. Benbouzid. Son message semble, ainsi, des plus clairs : les contractuels ne bénéficieront pas d'une réglementation massive comme ils le demandent. Leur seule voie d'issue c'est de se présenter au concours. Le ministre a rappelé la politique de son département en matière de recrutement basée sur « l'instruction et la spécialisation ». Il n'est pas question de recruter des personnes qui ne remplissent pas les conditions d'admission. « Je ne peux recruter un diplômé en arabe pour enseigner le français » a-t-il cité à titre d'exemple. Il a cependant mentionné la mesure des points de bonification dont bénéficieront ces enseignants. Il s'agit de 5 points qui leurs seront attribués et qui seront ajoutés au nombre global de leurs points acquis au cours des épreuves du concours. Meziane Meriane, président du Syndicat national des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest) a, de son côté, vivement contesté cette mesure. « Cette mesure a été ordonnée après la date du concours » a-t-il affirmé. « Si on avait rassuré les enseignants avant la date du concours, il n'y aura pas eu une grève de la faim » a-t-il ajouté. Si Benbouzid maintient sa position, les syndicats le font tout autant. « Nous continueront à revendiquer la réglementation des enseignants contractuels à chaque fois que l'occasion nous le permettra » a déclaré M. Meriane. Quant à la nouvelle mesure concernant la bonification de points, Meziane Meriane la juge inutile si jamais une deuxième session du concours ne sera pas organisée aux profits des contractuels. Il convient de rappeler que 55 enseignants dont 25 femmes avaient entamé une grève de faim qui a duré 45 jours. Cette grève n'a pourtant pas suscité la moindre réaction de la part des pouvoirs publics. Plusieurs grévistes ont été évacués vers des hôpitaux dans des états critiques. Aucun décès, fort heureusement, n'a été enregistré. S'agissant des résultats qu'a pu concrétiser cette grève, le président du Snapest a assuré qu'elle a aidé énormément à sensibiliser l'opinion publique sur la situation qu'endurent ces enseignants depuis des années.