ContenuLa rentrée des parlementaires de la Chambre basse, avec l'ouverture officielle aujourd'hui de la session d'automne, s'annonce quelque peu mouvementée au sein du FLN. Dans les rangs des 151 députés que compte le groupe parlementaire du vieux parti, en effet, l'on ne parle que de la question du chef du groupe parlementaire. Un poste qui n'a pas encore été pourvu pour jusque-là, alors que les autres formations politiques représentées à la Chambre basse ont toutes réglé la question avant même la clôture de la session de printemps, et ce, conformément au règlement intérieur de l'APN. Le FLN, qui a opté pour la voix des urnes pour pourvoir les postes qui lui reviennent de droit à l'Assemblée, à l'exemple de la présidence des 4 commissions permanentes et des 3 vice-présidents de l'APN, a cependant butté sur la question du chef du groupe parlementaire. Ainsi Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général de l'instance exécutive du parti, qui voulait reconduire Layachi Daadoua sans passer par les urnes du fait que c'est un poste politique, a été contrariée par la position de refus du président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari, qui ne partageait pas le même point de vue que le patron du parti. Cette divergence entre les deux hommes a eu pour première conséquence le report de l'opération à la rentrée parlementaire. Mais jusqu'à hier, selon des échos recueillis çà et là au sein du groupe parlementaire du parti, il semble que c'est encore le statu quo. En d'autres mots, Abdelaziz Belkhadem n'a pas encore dévoilé son intention. Va-t-il renouveler sa confiance à Layachi Daadoua malgré l'opposition ouverte de Ziari et d'une bonne partie des députés affiliés au FLN ? Pour Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé du département de l'information et de la communication, « la désignation du chef du groupe parlementaire est du ressort du secretaire général car elle fait partie de ses prérogatives ». Bouhadja, joint hier par téléphone, veut ainsi couper court à toutes les velléités d'opposition à Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, selon d'autres indiscrétions, allait soumettre la question devant le secrétariat exécutif, lors d'une réunion, qui devait avoir lieu avant-hier. «Cette réunion a été finalement reportée pour parce que la réunion du conseil des ministres, qui s'est tenue samedi, a été prolongée » nous a déclaré Bouhadja avant d'ajouter que le secrétariat exécutif tiendra probablement cette réunion dans le courant de la semaine. Mais en attendant l'on a appris qu'un groupe de députés, emmené par Abdelhamid Si Affif, est en train de faire circuler une pétition dans laquelle il fait montre de son opposition au choix de Daadoua comme chef du groupe parlementaire. Selon certains députés, contactés par nos soins, cette pétition aurait déjà emporté l'adhésion de pas moins d'une centaine de députés du parti qui en compte 151. C'est dire que cette rentrée parlementaire ne sera pas de tout repos pour Belkhadem. Affaire à suivre. ContenuLa rentrée des parlementaires de la Chambre basse, avec l'ouverture officielle aujourd'hui de la session d'automne, s'annonce quelque peu mouvementée au sein du FLN. Dans les rangs des 151 députés que compte le groupe parlementaire du vieux parti, en effet, l'on ne parle que de la question du chef du groupe parlementaire. Un poste qui n'a pas encore été pourvu pour jusque-là, alors que les autres formations politiques représentées à la Chambre basse ont toutes réglé la question avant même la clôture de la session de printemps, et ce, conformément au règlement intérieur de l'APN. Le FLN, qui a opté pour la voix des urnes pour pourvoir les postes qui lui reviennent de droit à l'Assemblée, à l'exemple de la présidence des 4 commissions permanentes et des 3 vice-présidents de l'APN, a cependant butté sur la question du chef du groupe parlementaire. Ainsi Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général de l'instance exécutive du parti, qui voulait reconduire Layachi Daadoua sans passer par les urnes du fait que c'est un poste politique, a été contrariée par la position de refus du président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari, qui ne partageait pas le même point de vue que le patron du parti. Cette divergence entre les deux hommes a eu pour première conséquence le report de l'opération à la rentrée parlementaire. Mais jusqu'à hier, selon des échos recueillis çà et là au sein du groupe parlementaire du parti, il semble que c'est encore le statu quo. En d'autres mots, Abdelaziz Belkhadem n'a pas encore dévoilé son intention. Va-t-il renouveler sa confiance à Layachi Daadoua malgré l'opposition ouverte de Ziari et d'une bonne partie des députés affiliés au FLN ? Pour Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé du département de l'information et de la communication, « la désignation du chef du groupe parlementaire est du ressort du secretaire général car elle fait partie de ses prérogatives ». Bouhadja, joint hier par téléphone, veut ainsi couper court à toutes les velléités d'opposition à Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, selon d'autres indiscrétions, allait soumettre la question devant le secrétariat exécutif, lors d'une réunion, qui devait avoir lieu avant-hier. «Cette réunion a été finalement reportée pour parce que la réunion du conseil des ministres, qui s'est tenue samedi, a été prolongée » nous a déclaré Bouhadja avant d'ajouter que le secrétariat exécutif tiendra probablement cette réunion dans le courant de la semaine. Mais en attendant l'on a appris qu'un groupe de députés, emmené par Abdelhamid Si Affif, est en train de faire circuler une pétition dans laquelle il fait montre de son opposition au choix de Daadoua comme chef du groupe parlementaire. Selon certains députés, contactés par nos soins, cette pétition aurait déjà emporté l'adhésion de pas moins d'une centaine de députés du parti qui en compte 151. C'est dire que cette rentrée parlementaire ne sera pas de tout repos pour Belkhadem. Affaire à suivre.