Des dizaines de photos de l'artiste sont exposées dans la spacieuse salle des expositions que compte la bâtisse. Les visiteurs ont la chance de découvrir de très belles images (en noir et blanc) qui retracent la vie mouvementée du poète. Des dizaines de photos de l'artiste sont exposées dans la spacieuse salle des expositions que compte la bâtisse. Les visiteurs ont la chance de découvrir de très belles images (en noir et blanc) qui retracent la vie mouvementée du poète. La maison de la culture de Béjaïa abrite une grande exposition sur l'œuvre et la vie du grand poète chilien Pablo Neruda et ce, du 9 au 15 septembre. Des dizaines de photos de l'artiste sont exposées dans la spacieuse salle des expositions que compte la bâtisse. Les visiteurs ont la chance de découvrir de très belles images (en noir et blanc) qui retracent la vie mouvementée du poète. On peut aussi voir de beaux tableaux de peinture et lire les poèmes les plus captivants de Neruda. Aux premiers jours de cette manifestation culturelle d'envergure, très peu de personnes se sont déplacées pour voir l'exposition. Peut-être que la canicule et le mois de Ramadhan, avec toutes ses nouvelles habitudes, ont dissuadé nombre de Béjaouis de venir s'abreuver de culture et de littérature. Selon les organisateurs, les gens préfèrent assister à des galas artistiques. Pablo Neruda, de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili. Dès l'adolescence, et pendant ses études dans la capitale Santiago, il écrit avec avidité. Les œuvres se succèdent au long d'une vie marquée par les voyages, l'errance, l'exil. «Ainsi, toute ma vie, je suis allé, venu, changeant de vêtements et de planète», disait le talentueux artiste. A partir de 1927, Pablo Neruda occupe plusieurs postes consulaires : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires. En 1935, il est à Madrid, la veille de la guerre civile. En 1940, après un séjour au Chili, Neruda est nommé consul général au Mexique. En 1945, le poète est élu sénateur des provinces minières du nord du Chili. La même année, il adhère au Parti communiste mais les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent à fuir son pays. A nouveau, les voyages se multiplient aux quatre coins du monde. En 1950, Neruda obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende. Le 21 octobre 1971, il reçoit la consécration du prix Nobel de littérature. Dans le discours qu'il prononce à Stockholm, le poète évoque avec tendresse les frères inconnus qui l'aidèrent à franchir les Andes alors que sa tête était mise à prix dans son propre pays (1949). Réaffirmant «qu'il n'y a pas de solitude inexpugnable» et que le poète n'est pas «un petit dieu». En 1972, il prononce devant le Pen Club International un discours dénonçant le blocus américain contre le Chili. Renonçant à son poste, il quitte la France le 20 novembre 1972 et rentre au Chili avec Mathilde Urrutia. Son peuple l'accueille triomphalement à Santiago. Ses œuvres, au fil des ans, n'ont pas cessé de voir le jour, toutes imprégnées des péripéties d'une vie tumultueuse et généreuse. En 1973, Neruda participe à la campagne pour les élections de mars en écrivant «Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne», tout en chantant «l'Océan et Quevedo», il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre, un putsch militaire renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Allende est assassiné à la Moneda. Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago. Ses obsèques se déroulent en présence de l'armée : des chants jaillissent de la foule, témoignant, par-delà la mort, du pouvoir subversif de la poésie. «Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie», écrit le grand poète. Si vous êtes de passage dans la ville de Yemma Gouraya, venez découvrir, ou redécouvrir, un monument de la littérature. La maison de la culture de Béjaïa abrite une grande exposition sur l'œuvre et la vie du grand poète chilien Pablo Neruda et ce, du 9 au 15 septembre. Des dizaines de photos de l'artiste sont exposées dans la spacieuse salle des expositions que compte la bâtisse. Les visiteurs ont la chance de découvrir de très belles images (en noir et blanc) qui retracent la vie mouvementée du poète. On peut aussi voir de beaux tableaux de peinture et lire les poèmes les plus captivants de Neruda. Aux premiers jours de cette manifestation culturelle d'envergure, très peu de personnes se sont déplacées pour voir l'exposition. Peut-être que la canicule et le mois de Ramadhan, avec toutes ses nouvelles habitudes, ont dissuadé nombre de Béjaouis de venir s'abreuver de culture et de littérature. Selon les organisateurs, les gens préfèrent assister à des galas artistiques. Pablo Neruda, de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili. Dès l'adolescence, et pendant ses études dans la capitale Santiago, il écrit avec avidité. Les œuvres se succèdent au long d'une vie marquée par les voyages, l'errance, l'exil. «Ainsi, toute ma vie, je suis allé, venu, changeant de vêtements et de planète», disait le talentueux artiste. A partir de 1927, Pablo Neruda occupe plusieurs postes consulaires : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires. En 1935, il est à Madrid, la veille de la guerre civile. En 1940, après un séjour au Chili, Neruda est nommé consul général au Mexique. En 1945, le poète est élu sénateur des provinces minières du nord du Chili. La même année, il adhère au Parti communiste mais les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent à fuir son pays. A nouveau, les voyages se multiplient aux quatre coins du monde. En 1950, Neruda obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende. Le 21 octobre 1971, il reçoit la consécration du prix Nobel de littérature. Dans le discours qu'il prononce à Stockholm, le poète évoque avec tendresse les frères inconnus qui l'aidèrent à franchir les Andes alors que sa tête était mise à prix dans son propre pays (1949). Réaffirmant «qu'il n'y a pas de solitude inexpugnable» et que le poète n'est pas «un petit dieu». En 1972, il prononce devant le Pen Club International un discours dénonçant le blocus américain contre le Chili. Renonçant à son poste, il quitte la France le 20 novembre 1972 et rentre au Chili avec Mathilde Urrutia. Son peuple l'accueille triomphalement à Santiago. Ses œuvres, au fil des ans, n'ont pas cessé de voir le jour, toutes imprégnées des péripéties d'une vie tumultueuse et généreuse. En 1973, Neruda participe à la campagne pour les élections de mars en écrivant «Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne», tout en chantant «l'Océan et Quevedo», il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre, un putsch militaire renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Allende est assassiné à la Moneda. Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago. Ses obsèques se déroulent en présence de l'armée : des chants jaillissent de la foule, témoignant, par-delà la mort, du pouvoir subversif de la poésie. «Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie», écrit le grand poète. Si vous êtes de passage dans la ville de Yemma Gouraya, venez découvrir, ou redécouvrir, un monument de la littérature.