Restaurer l'autorité effective de l'Etat et l'étendre non seulement à toutes les régions mais aussi faire en sorte qu'il ne demeure plus aucune formation politique disposant de forces paramilitaires, tel est l'objectif ambitieux fixé par Michel Sleiman et Fouad Siniora pour cette reprise du dialogue national interlibanais. Restaurer l'autorité effective de l'Etat et l'étendre non seulement à toutes les régions mais aussi faire en sorte qu'il ne demeure plus aucune formation politique disposant de forces paramilitaires, tel est l'objectif ambitieux fixé par Michel Sleiman et Fouad Siniora pour cette reprise du dialogue national interlibanais. Le Liban s'apprête à partir d'aujourd'hui à entamer la troisième étape d'importance depuis la signature de l'accord de Doha le 21 mai passé. Après l'élection de Michel Sleiman en qualité de président de la République par le Parlement puis la constitution d'un gouvernement d'union nationale qui a reçu l'aval de ce même Parlement, la nouvelle étape vers la normalisation indispensable est le dialogue national qui doit réunir les quatorze formations politiques ayant contresigné l'accord du Qatar. C'est le président Soleiman qui a lui-meme lancé les invitations à tous les concernés conformément à l'une des dispositions de l'accord qui stipulait la nécessité d'une relance du dialogue national aux fins d'étendre l'autorité de l'Etat à toutes les régions du pays. Intervenant dans le sillage du président Sleiman, le premier ministre Fouad Siniora a expliqué que « la stratégie nationale de défense devrait être le principal sujet de discussion et de débat lors de cette réunion. » Lors de cette importante réunion, nul doute que les tensions seront lourdes au moment où sera abordée la question du désarmement du Hezbollah qui reste jusqu'à l'heure d'aujourd'hui la seule formation à n'avoir pas été démilitarisée depuis la fin de la guerre civile libanaise. C'est au reste ce qui a permis au Hezbollah de tenir la dragée haute à l'occupant israélien autant qu'aura été imposée l'occupation du sud Liban, la Bekaa, et son évacuation par l'armée israélienne en 2000, mais aussi ce qui a failli transformer l'invasion israélienne de juillet 2006 en véritable débâcle pour Tsahal. C'est dire combien la question sera difficile compte tenu de l'action efficace et positive pour le pays tout entier et les gains populaires engrangés par le parti Hezbollah. L'argument essentiel développé par la majorité actuelle étant que l'Etat et lui seul soit apte à décider de tout ce qui relève des questions nationales de guerre et de paix. On sait que le Hezbollah de Cheikh Nasrallah a d'ores et déjà posé trois conditions à cette éventualité. La première est que tous les participants reconnaissent que le Liban a un seul ennemi en la personne d'Israél . La seconde est la volonté de construire un Etat fort, équilibré et capable à toutes les situations. La troisième enfin, est la défense du Liban par le biais d'une stratégie nationale de défense. Toujours est-il que rien n'est acquis d'avance concernant cette reprise du dialogue national interlibanais sachant notamment qu'au niveau des principales formations politiques représentatives la question est : faut-il privilégier la sécurité intérieure et revenir ensuite au dialogue ou le contraire ? Cette interrogation fait bien sûr référence à la situation qui prévalait jusqu'à la journée de mercredi dernier dans la ville de Tripoli où des affrontements tout aussi récurrents que meurtriers opposaient des sunnites à des alaouites, une des branches du chiisme. De fait, c'est mercredi passé, qu'à l'exception des salafites, et en présence de Fouad Siniora, la totalité des mouvances et partis politiques représentés à Tripoli ont signé un accord de réconciliation visant à proscrire l'usage de la violence à l'avenir. L'évènement était d'autant plus significatif qu'il a vu la présence de Cheikh Nasrallah mais aussi de Saad Hariri. A cette occasion des voix s'étaient élevées pour proposer avec insistance l'idée de généraliser ce genre d'accord à toutes les villes et région libanaises. Ces voix sont favorables à une stratégie de réconciliation nationale qui se ferait par « le bas. » Toujours est-il qu'il est difficile de ne pas prendre acte des sérieuses évolutions politiques intervenues au Pays du Cèdre depuis le fameux accord de Doha. Le Liban s'apprête à partir d'aujourd'hui à entamer la troisième étape d'importance depuis la signature de l'accord de Doha le 21 mai passé. Après l'élection de Michel Sleiman en qualité de président de la République par le Parlement puis la constitution d'un gouvernement d'union nationale qui a reçu l'aval de ce même Parlement, la nouvelle étape vers la normalisation indispensable est le dialogue national qui doit réunir les quatorze formations politiques ayant contresigné l'accord du Qatar. C'est le président Soleiman qui a lui-meme lancé les invitations à tous les concernés conformément à l'une des dispositions de l'accord qui stipulait la nécessité d'une relance du dialogue national aux fins d'étendre l'autorité de l'Etat à toutes les régions du pays. Intervenant dans le sillage du président Sleiman, le premier ministre Fouad Siniora a expliqué que « la stratégie nationale de défense devrait être le principal sujet de discussion et de débat lors de cette réunion. » Lors de cette importante réunion, nul doute que les tensions seront lourdes au moment où sera abordée la question du désarmement du Hezbollah qui reste jusqu'à l'heure d'aujourd'hui la seule formation à n'avoir pas été démilitarisée depuis la fin de la guerre civile libanaise. C'est au reste ce qui a permis au Hezbollah de tenir la dragée haute à l'occupant israélien autant qu'aura été imposée l'occupation du sud Liban, la Bekaa, et son évacuation par l'armée israélienne en 2000, mais aussi ce qui a failli transformer l'invasion israélienne de juillet 2006 en véritable débâcle pour Tsahal. C'est dire combien la question sera difficile compte tenu de l'action efficace et positive pour le pays tout entier et les gains populaires engrangés par le parti Hezbollah. L'argument essentiel développé par la majorité actuelle étant que l'Etat et lui seul soit apte à décider de tout ce qui relève des questions nationales de guerre et de paix. On sait que le Hezbollah de Cheikh Nasrallah a d'ores et déjà posé trois conditions à cette éventualité. La première est que tous les participants reconnaissent que le Liban a un seul ennemi en la personne d'Israél . La seconde est la volonté de construire un Etat fort, équilibré et capable à toutes les situations. La troisième enfin, est la défense du Liban par le biais d'une stratégie nationale de défense. Toujours est-il que rien n'est acquis d'avance concernant cette reprise du dialogue national interlibanais sachant notamment qu'au niveau des principales formations politiques représentatives la question est : faut-il privilégier la sécurité intérieure et revenir ensuite au dialogue ou le contraire ? Cette interrogation fait bien sûr référence à la situation qui prévalait jusqu'à la journée de mercredi dernier dans la ville de Tripoli où des affrontements tout aussi récurrents que meurtriers opposaient des sunnites à des alaouites, une des branches du chiisme. De fait, c'est mercredi passé, qu'à l'exception des salafites, et en présence de Fouad Siniora, la totalité des mouvances et partis politiques représentés à Tripoli ont signé un accord de réconciliation visant à proscrire l'usage de la violence à l'avenir. L'évènement était d'autant plus significatif qu'il a vu la présence de Cheikh Nasrallah mais aussi de Saad Hariri. A cette occasion des voix s'étaient élevées pour proposer avec insistance l'idée de généraliser ce genre d'accord à toutes les villes et région libanaises. Ces voix sont favorables à une stratégie de réconciliation nationale qui se ferait par « le bas. » Toujours est-il qu'il est difficile de ne pas prendre acte des sérieuses évolutions politiques intervenues au Pays du Cèdre depuis le fameux accord de Doha.