Les services de contrôle du commerce effectuent un travail de sape depuis le début du Ramadhan. En effet, quelque 1.044 opérations de contrôle ont été effectuées, rien que pour les 10 premiers jours du mois sacré, par les brigades de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes d'Alger, a indiqué hier la Direction du commerce de la wilaya. Bilan : 466 poursuites judiciaires dont 37 propositions de fermeture de locaux commerciaux. Selon la même source, les opérations de contrôle, menées avec la collaboration des bureaux d'hygiène de plusieurs communes de la capitale, ont permis la saisie de 1,8 tonne comprenant différents produits alimentaires impropres à la consommation ou non conformes à la réglementation en vigueur. Cette réaction des services de contrôle ne peut être que bien accueillie par l'ensemble des citoyens en cette période très appréhendée sur le plan hygiénique, mais aussi par le gouvernement qui soumettra prochainement le projet de loi relatif à la protection du consommateur et à la répression de la fraude. Mais, en dépit de l'espoir que nourrissent les pouvoirs publics depuis les nouvelles mesures prises suite aux dernières instructions du président, l'Union générale des commerçant et artisans algériens (Ugcaa) reste cependant sceptique. Interrogé sur le sujet, Hadj-Tahar Boulanouar, chargé de communication et porte-parole de l'Ugcaa, a affirmé en effet, que « ce ne sont pas les interventions des brigades de contrôle et la répression des commerçants légaux, à elles seules, qui vont résoudre les problèmes du marché algérien, et encore moins assurer la protection du consommateur », tant que, dit-il, « l'informel représente encore 60% de ce marché ». M. Boulanouar déplore, en effet, le fait que cette forme illicite du commerce gagne de plus en plus du terrain, ce qui, dit-il, empêche même les services de contrôle de maîtriser le marché. « Légalement, les services de contrôle n'ont pas le droit d'intervenir dans le créneau informel. Ce qui encourage nombre de commerçants à recourir à ce créneau pour éviter la répression » expliquera le porte-parole de l'Ugcaa. M. Boulanouar relève en outre la problématique de la hausse des impôts à laquelle sont soumis les commerçants. Chose qui, selon lui, pousse d'ailleurs ces derniers (commerçants), à la fraude fiscale et autres formes de pratiques illicites, dont le non-respect des normes d'hygiène. Tout en réitérant par ailleurs, la « satisfaction » de l'Ugcaa par rapport aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, émanant de la dernière réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du commerce, notamment s'agissant de la création du réseau de distribution, M. Boulanouar lance un appel aux pouvoirs publics pour « d'abord sévir contre l'informel ». Les services de contrôle du commerce effectuent un travail de sape depuis le début du Ramadhan. En effet, quelque 1.044 opérations de contrôle ont été effectuées, rien que pour les 10 premiers jours du mois sacré, par les brigades de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes d'Alger, a indiqué hier la Direction du commerce de la wilaya. Bilan : 466 poursuites judiciaires dont 37 propositions de fermeture de locaux commerciaux. Selon la même source, les opérations de contrôle, menées avec la collaboration des bureaux d'hygiène de plusieurs communes de la capitale, ont permis la saisie de 1,8 tonne comprenant différents produits alimentaires impropres à la consommation ou non conformes à la réglementation en vigueur. Cette réaction des services de contrôle ne peut être que bien accueillie par l'ensemble des citoyens en cette période très appréhendée sur le plan hygiénique, mais aussi par le gouvernement qui soumettra prochainement le projet de loi relatif à la protection du consommateur et à la répression de la fraude. Mais, en dépit de l'espoir que nourrissent les pouvoirs publics depuis les nouvelles mesures prises suite aux dernières instructions du président, l'Union générale des commerçant et artisans algériens (Ugcaa) reste cependant sceptique. Interrogé sur le sujet, Hadj-Tahar Boulanouar, chargé de communication et porte-parole de l'Ugcaa, a affirmé en effet, que « ce ne sont pas les interventions des brigades de contrôle et la répression des commerçants légaux, à elles seules, qui vont résoudre les problèmes du marché algérien, et encore moins assurer la protection du consommateur », tant que, dit-il, « l'informel représente encore 60% de ce marché ». M. Boulanouar déplore, en effet, le fait que cette forme illicite du commerce gagne de plus en plus du terrain, ce qui, dit-il, empêche même les services de contrôle de maîtriser le marché. « Légalement, les services de contrôle n'ont pas le droit d'intervenir dans le créneau informel. Ce qui encourage nombre de commerçants à recourir à ce créneau pour éviter la répression » expliquera le porte-parole de l'Ugcaa. M. Boulanouar relève en outre la problématique de la hausse des impôts à laquelle sont soumis les commerçants. Chose qui, selon lui, pousse d'ailleurs ces derniers (commerçants), à la fraude fiscale et autres formes de pratiques illicites, dont le non-respect des normes d'hygiène. Tout en réitérant par ailleurs, la « satisfaction » de l'Ugcaa par rapport aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, émanant de la dernière réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du commerce, notamment s'agissant de la création du réseau de distribution, M. Boulanouar lance un appel aux pouvoirs publics pour « d'abord sévir contre l'informel ».