Le fait méritait d'être signalé indépendamment des propos tenus ou des intentions des uns des autres. Dans la soirée de mardi, la chaîne satellitaire El Aarabia a consacré un duplex de plus de trente minutes à la question, jusque là discutée essentiellement intra-muros, de la révision de la constitution algérienne de façon à permette au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Les invités, l'un depuis Alger, membre du FLN et député, l'autre, politologue algérien basé à Londres, auront eu tout le temps voulu pour exprimer leurs points de vue sur la question. Bien entendu, et comme il fallait s'y attendre, les deux points de vue exprimés étaient diamétralement opposés. Mais ce qui mérite d'être souligné, est cet intérêt arabe inédit, du moins sous cette forme, pour une question considérée jusque là comme relevant de la politique intérieure nationale. L'animatrice en question s'étonnait du fait que l'annonce de cette probable révision constitutionnelle ait été dans l'air depuis pratiquement 1999 et qu'à moins de six mois de la prochaine échéance présidentielle, rien n'ait été clarifié sur ce plan. Expression d'un intérêt arabe pour l'avenir immédiat d'un pays comme l'Algérie ou annonce d'une stratégie plus vaste aux contours et aux buts non encore définis, nous verrons bien dans les semaines qui suivent si l'exemple de El Aarabya va être suivi par d'autres chaînes arabes. Auquel cas, il faudra bien que notre pays, par le biais des instances concernées, interviennent soit pour mettre le holà, soit pour donner la position officielle algérienne sur la question. Etant entendu qu'en le cas d'espèce, le silence et la temporisation ne sont pas forcément les meilleurs atouts. L'information de nos jours, empruntant pratiquement tous les moyens de communication autorisés par le développement de nouvelles technologies, avec tout ce que cela induit comme dérives douteuses ou comme interprétations pas forcément innocentes. En tout état de cause, il faut bien admettre que le jeu de cache - cache auquel l'on se livre depuis maintenant plusieurs mois chez nous quant à la question de savoir ce qu'il y a de vrai et ce qui relève de l'intox, n'a pas pour autre conséquence que de semer encore plus de confusion dans l'esprit des citoyens algériens. Maintenant que cette question est transposée à l'échelle de tous les téléspectateurs arabophones potentiels, il y a tout lieu de méditer et de mettre en oeuvre une stratégie communicationnelle susceptible de contrer toute dérive éventuelle. Et il y en aura. Le fait méritait d'être signalé indépendamment des propos tenus ou des intentions des uns des autres. Dans la soirée de mardi, la chaîne satellitaire El Aarabia a consacré un duplex de plus de trente minutes à la question, jusque là discutée essentiellement intra-muros, de la révision de la constitution algérienne de façon à permette au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Les invités, l'un depuis Alger, membre du FLN et député, l'autre, politologue algérien basé à Londres, auront eu tout le temps voulu pour exprimer leurs points de vue sur la question. Bien entendu, et comme il fallait s'y attendre, les deux points de vue exprimés étaient diamétralement opposés. Mais ce qui mérite d'être souligné, est cet intérêt arabe inédit, du moins sous cette forme, pour une question considérée jusque là comme relevant de la politique intérieure nationale. L'animatrice en question s'étonnait du fait que l'annonce de cette probable révision constitutionnelle ait été dans l'air depuis pratiquement 1999 et qu'à moins de six mois de la prochaine échéance présidentielle, rien n'ait été clarifié sur ce plan. Expression d'un intérêt arabe pour l'avenir immédiat d'un pays comme l'Algérie ou annonce d'une stratégie plus vaste aux contours et aux buts non encore définis, nous verrons bien dans les semaines qui suivent si l'exemple de El Aarabya va être suivi par d'autres chaînes arabes. Auquel cas, il faudra bien que notre pays, par le biais des instances concernées, interviennent soit pour mettre le holà, soit pour donner la position officielle algérienne sur la question. Etant entendu qu'en le cas d'espèce, le silence et la temporisation ne sont pas forcément les meilleurs atouts. L'information de nos jours, empruntant pratiquement tous les moyens de communication autorisés par le développement de nouvelles technologies, avec tout ce que cela induit comme dérives douteuses ou comme interprétations pas forcément innocentes. En tout état de cause, il faut bien admettre que le jeu de cache - cache auquel l'on se livre depuis maintenant plusieurs mois chez nous quant à la question de savoir ce qu'il y a de vrai et ce qui relève de l'intox, n'a pas pour autre conséquence que de semer encore plus de confusion dans l'esprit des citoyens algériens. Maintenant que cette question est transposée à l'échelle de tous les téléspectateurs arabophones potentiels, il y a tout lieu de méditer et de mettre en oeuvre une stratégie communicationnelle susceptible de contrer toute dérive éventuelle. Et il y en aura.