Les envolées lyriques US annonçant la création d'un Etat palestinien avant la fin de mandat de George Bush, sont demeurées lettre morte. La rencontre d'Annapolis est aujourd'hui la montagne qui a accouché d'une souris et l'avènement d'un Etat palestinien risque fort d'être encore une fois renvoyé aux calendes grecques. Les envolées lyriques US annonçant la création d'un Etat palestinien avant la fin de mandat de George Bush, sont demeurées lettre morte. La rencontre d'Annapolis est aujourd'hui la montagne qui a accouché d'une souris et l'avènement d'un Etat palestinien risque fort d'être encore une fois renvoyé aux calendes grecques. Les blocages se multiplient pour le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au four et au charbon sur deux fronts principaux. Le bilan à tirer des négociations palestino-israéliennes à deux mois de la fin de mandat de George Bush d'une part, et l'état des discussions inter palestiniennes ouvertes dans la capitale égyptienne, Le Caire, sous la médiation de cette dernière. Présent à New York où il prend part aux travaux de la 76ème Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, Mahmoud Abbas a pu avoir un entretien avec le président américain portant sur cette question de l'annonce de la création d'un Etat palestinien avant le 31 décembre 2008, conformément aux vœux émis par la Maison Blanche à la veille de la réunion internationale d'Annapolis qui portait, on s'en souvient, sur la paix au Proche-Orient. Tout porte à croire que la morosité a pris le pas sur l'enthousiasme feint ou réel des Américains. Abbas déclarait à l'issue de cet entretien, que non seulement il n'y avait pas de percée significative mais que les négociations butaient toujours sur la question de la poursuite de la politique israélienne de colonisation. Mahmoud Abbas n'a pas caché qu'«il y a peu d'espoir de parvenir à un accord de fond d'ici la fin de l'année en cours». Lui emboîtant le pas, le premier négociateur palestinien, Saeb Erakat, a déclaré : «Même s'il nous faut continuer à dialoguer avec les Américains, nous rejetons d'ores et déjà tout accord partiel avec les Israéliens. Nous voulons un accord complet portant sur tous les dossiers. » Autre élément de taille qui tend à reléguer ces négociations au second plan, la situation politique en Israël à la suite de la démission de l'ex premier ministre, Ehud Olmert, impliqué dans diverses affaires de corruption et qui vient d'être remplacé au niveau de Kadima, la formation créée par Ariel Sharon peu avant son attaque cérébrale, par la ministre des Affaires étrangères, Tsivi Lipni, chargée de former un nouveau gouvernement. de coalition avec le Likoud, les Travaillistes et le parti d'extrême droite Shass. Ce qui augure de difficultés réelles pour la toute nouvelle cheftaine du parti Kadima. Le tout se répercutant inévitablement sur l'avancée des négociations avec les Palestiniens. Autre front, sur lequel Mahmoud Abbas n'enregistre pour le moment que blocages et hésitations, la reprise des négociations et du dialogue interpalestiniens qui se tient au Caire. Le chef du mouvement Hamas dans la bande de Ghaza, Ismaël Haniyeh, a déclaré récemment : « Ce qui se passe sur le terrain dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie montre que la voie est bloquée. Tout se passe comme si une main était tendu vers le dialogue et l'autre vers un couteau pour vous poignarder dans le dos. » Face à une telle méfiance entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas, on imagine mal les pourparlers du Caire déboucher sur la formation de ce gouvernement d'union nationale proposé par le pays médiateur, l'Egypte, et accepté par le Fatah. Le Fatah avait aussi accepté la proposition égyptienne pour le déploiement de forces arabes au niveau de la bande de Ghaza. Face à toutes ces difficultés, Le Caire a annoncé son intention de mener des discussions séparées avec chacune des parties palestiniennes puis de revenir par la suite à un dialogue global Les blocages se multiplient pour le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au four et au charbon sur deux fronts principaux. Le bilan à tirer des négociations palestino-israéliennes à deux mois de la fin de mandat de George Bush d'une part, et l'état des discussions inter palestiniennes ouvertes dans la capitale égyptienne, Le Caire, sous la médiation de cette dernière. Présent à New York où il prend part aux travaux de la 76ème Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, Mahmoud Abbas a pu avoir un entretien avec le président américain portant sur cette question de l'annonce de la création d'un Etat palestinien avant le 31 décembre 2008, conformément aux vœux émis par la Maison Blanche à la veille de la réunion internationale d'Annapolis qui portait, on s'en souvient, sur la paix au Proche-Orient. Tout porte à croire que la morosité a pris le pas sur l'enthousiasme feint ou réel des Américains. Abbas déclarait à l'issue de cet entretien, que non seulement il n'y avait pas de percée significative mais que les négociations butaient toujours sur la question de la poursuite de la politique israélienne de colonisation. Mahmoud Abbas n'a pas caché qu'«il y a peu d'espoir de parvenir à un accord de fond d'ici la fin de l'année en cours». Lui emboîtant le pas, le premier négociateur palestinien, Saeb Erakat, a déclaré : «Même s'il nous faut continuer à dialoguer avec les Américains, nous rejetons d'ores et déjà tout accord partiel avec les Israéliens. Nous voulons un accord complet portant sur tous les dossiers. » Autre élément de taille qui tend à reléguer ces négociations au second plan, la situation politique en Israël à la suite de la démission de l'ex premier ministre, Ehud Olmert, impliqué dans diverses affaires de corruption et qui vient d'être remplacé au niveau de Kadima, la formation créée par Ariel Sharon peu avant son attaque cérébrale, par la ministre des Affaires étrangères, Tsivi Lipni, chargée de former un nouveau gouvernement. de coalition avec le Likoud, les Travaillistes et le parti d'extrême droite Shass. Ce qui augure de difficultés réelles pour la toute nouvelle cheftaine du parti Kadima. Le tout se répercutant inévitablement sur l'avancée des négociations avec les Palestiniens. Autre front, sur lequel Mahmoud Abbas n'enregistre pour le moment que blocages et hésitations, la reprise des négociations et du dialogue interpalestiniens qui se tient au Caire. Le chef du mouvement Hamas dans la bande de Ghaza, Ismaël Haniyeh, a déclaré récemment : « Ce qui se passe sur le terrain dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie montre que la voie est bloquée. Tout se passe comme si une main était tendu vers le dialogue et l'autre vers un couteau pour vous poignarder dans le dos. » Face à une telle méfiance entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas, on imagine mal les pourparlers du Caire déboucher sur la formation de ce gouvernement d'union nationale proposé par le pays médiateur, l'Egypte, et accepté par le Fatah. Le Fatah avait aussi accepté la proposition égyptienne pour le déploiement de forces arabes au niveau de la bande de Ghaza. Face à toutes ces difficultés, Le Caire a annoncé son intention de mener des discussions séparées avec chacune des parties palestiniennes puis de revenir par la suite à un dialogue global