Mokhtar Felioune, directeur géneral de l'administration penitencière a déclaré que les prisons algériennes respectent et garantissent les droits énoncés par la déclaration universelle des droits de l'homme et le prisonnier algérien vit dans des conditions acceptables. Mokhtar Felioune, directeur géneral de l'administration penitencière a déclaré que les prisons algériennes respectent et garantissent les droits énoncés par la déclaration universelle des droits de l'homme et le prisonnier algérien vit dans des conditions acceptables. «Quelques 1.286 personnes composées de journalistes et de délégations étrangères, parmi lesquelles des ONG activant pour la défense des droits des prisonniers, ont visité les prisons algériennes pour s'enquérir de la situation et des conditions de détention des détenus algériens depuis le début de l'année 2008 », a indiqué, hier, Mokhtar Felioune, directeur géneral de l'administration penitencière, lors de son passage à l'émission « Fi lwadjiha » de la radio nationale chaine I. Felioune, qui est intervenu dans le cadre d'un débat autour de la situation des prisons algériennes, à l'ombre du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, a déclaré que les prisons algériennes respectent et garantissent les droits énoncés par la déclaration universelle des droits de l'homme et le prisonnier algérien vit dans des conditions acceptables. Ces mêmes conditions sont, par ailleurs, déplorées par le Dr Abbas, président de la section algérienne d'Amnesty internationale que nous avons joint par téléphone. Selon lui, les pouvoirs publics donnent l'apparence que tout va bien alors que la réalité du terrain est tout à fait autre chose. Il a indiqué à cet effet que plusieurs droits des prisonniers sont violés et que même des pratiques comme la répression et les tortures existent encore. En outre, Felioune, a souligné que la Loi algérienne pour l'amélioration des conditions carcérales et du traitement des détenus prévoit des dispositions à même de garantir la promotion des droits de l'Homme au sein des établissements pénitentiaires. Pour étayer ses dires, l'invité de la chaine Une a précisé que la législation algérienne autorise, sans aucune condition préalable, toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales, nationales ou étrangères, ainsi que les hommes des medias nationaux et étrangers à effectuer des visites dans les établissements pénitentiaires et d'établir leur rapport loin de toute pression.Pour M. Felioune, qui a longuement exposé la situation des prisons algériennes, le seul problème qui se pose est celui de la surpopulation carcérale. Seul obstacle, selon lui, qui entrave le projet de la réforme pénitentiaire. Dans ce sens et pour venir à bout de ce problème, ce responsable a indiqué que son institution se dotera, à l'horizon 2012, de 81 nouveaux centres pénitenciers qui répondront à toutes les normes internationales en la matière. Ils seront dotés d'espaces pour l'enseignement et la formation, de pavillon pour la santé, d'atelier de travail, d'espace culturel…etc. Parmi ces centres, 13 seront implantés dans les hauts plateaux et seront livrés avant la fin de 2009. M. Felioune a déclaré également que son institution compte lancer le projet d'un Centre national des études penitenciaires. Il sera chargé de l'étude de la situation des prisonniers, de leurs catégories ainsi que des études scientifiques sur quelques délits. Sur un autre chapitre, M. Felioune a indiqué que la population carcérale en Algérie est composée actuellement de quelque 55.000 prisonniers repartis sur les 127 centres pénitenciers existant au niveau de tout le territoire national. Interrogé sur le nombre des prisonniers impliqués dans des affaires politiques, détournement et dilapidation des deniers publics, l'intervenant a refusé tout commentaire se contentant de dire que l'administrateur pénitencier veille à appliquer la loi sur tout les cas délictueux et que tous les détenus sont égaux devant la loi. Pourtant cela ne l'a pas empêché de préciser que le nombre de femmes prisonnières est de 787 femmes. Les mineurs sont, quant à eux, quelques 609 à séjourner dans les prisons algériennes. Dans le même ordre d'idée, il est à souligner que 12 cadres de l'administration penitenciaire algérienne ont entamé, hier, une visite de plusieurs jours en Grande Bretagne. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de l'administration penitenciaire en vue de l'application du plan stratégique de gestion des prisons algériennes visant à humaniser les conditions de détention, de promouvoir les règles comportementales, d'améliorer la qualité de la prise en charge et consacrer les concepts modernes de rééducation et de réinsertion sociale des détenus. K. A. «Quelques 1.286 personnes composées de journalistes et de délégations étrangères, parmi lesquelles des ONG activant pour la défense des droits des prisonniers, ont visité les prisons algériennes pour s'enquérir de la situation et des conditions de détention des détenus algériens depuis le début de l'année 2008 », a indiqué, hier, Mokhtar Felioune, directeur géneral de l'administration penitencière, lors de son passage à l'émission « Fi lwadjiha » de la radio nationale chaine I. Felioune, qui est intervenu dans le cadre d'un débat autour de la situation des prisons algériennes, à l'ombre du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, a déclaré que les prisons algériennes respectent et garantissent les droits énoncés par la déclaration universelle des droits de l'homme et le prisonnier algérien vit dans des conditions acceptables. Ces mêmes conditions sont, par ailleurs, déplorées par le Dr Abbas, président de la section algérienne d'Amnesty internationale que nous avons joint par téléphone. Selon lui, les pouvoirs publics donnent l'apparence que tout va bien alors que la réalité du terrain est tout à fait autre chose. Il a indiqué à cet effet que plusieurs droits des prisonniers sont violés et que même des pratiques comme la répression et les tortures existent encore. En outre, Felioune, a souligné que la Loi algérienne pour l'amélioration des conditions carcérales et du traitement des détenus prévoit des dispositions à même de garantir la promotion des droits de l'Homme au sein des établissements pénitentiaires. Pour étayer ses dires, l'invité de la chaine Une a précisé que la législation algérienne autorise, sans aucune condition préalable, toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales, nationales ou étrangères, ainsi que les hommes des medias nationaux et étrangers à effectuer des visites dans les établissements pénitentiaires et d'établir leur rapport loin de toute pression.Pour M. Felioune, qui a longuement exposé la situation des prisons algériennes, le seul problème qui se pose est celui de la surpopulation carcérale. Seul obstacle, selon lui, qui entrave le projet de la réforme pénitentiaire. Dans ce sens et pour venir à bout de ce problème, ce responsable a indiqué que son institution se dotera, à l'horizon 2012, de 81 nouveaux centres pénitenciers qui répondront à toutes les normes internationales en la matière. Ils seront dotés d'espaces pour l'enseignement et la formation, de pavillon pour la santé, d'atelier de travail, d'espace culturel…etc. Parmi ces centres, 13 seront implantés dans les hauts plateaux et seront livrés avant la fin de 2009. M. Felioune a déclaré également que son institution compte lancer le projet d'un Centre national des études penitenciaires. Il sera chargé de l'étude de la situation des prisonniers, de leurs catégories ainsi que des études scientifiques sur quelques délits. Sur un autre chapitre, M. Felioune a indiqué que la population carcérale en Algérie est composée actuellement de quelque 55.000 prisonniers repartis sur les 127 centres pénitenciers existant au niveau de tout le territoire national. Interrogé sur le nombre des prisonniers impliqués dans des affaires politiques, détournement et dilapidation des deniers publics, l'intervenant a refusé tout commentaire se contentant de dire que l'administrateur pénitencier veille à appliquer la loi sur tout les cas délictueux et que tous les détenus sont égaux devant la loi. Pourtant cela ne l'a pas empêché de préciser que le nombre de femmes prisonnières est de 787 femmes. Les mineurs sont, quant à eux, quelques 609 à séjourner dans les prisons algériennes. Dans le même ordre d'idée, il est à souligner que 12 cadres de l'administration penitenciaire algérienne ont entamé, hier, une visite de plusieurs jours en Grande Bretagne. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de l'administration penitenciaire en vue de l'application du plan stratégique de gestion des prisons algériennes visant à humaniser les conditions de détention, de promouvoir les règles comportementales, d'améliorer la qualité de la prise en charge et consacrer les concepts modernes de rééducation et de réinsertion sociale des détenus. K. A.