Les droits de l'Homme à l'intérieur des établissements pénitentiaires sont garantis par le droit algérien. C'est du moins ce qu'a affirmé, hier, le directeur général de l'administration pénitentiaire. Invité de l'émission «Fi el ouadjiha» de la Chaîne I de la radio nationale, M. Mokhtar Felioune a expliqué que le droit algérien prévoit des dispositions à même de garantir la promotion des droits de l'Homme au sein des établissements pénitentiaires. M. Felioune a indiqué sur les ondes de la Chaîne I que la loi sur l'organisation pénitentiaire et la réinsertion sociale des détenus promulguée en février 2005 prévoit des dispositions élargies à 14 textes d'application dont les mesures garantissent explicitement la promotion des droits de l'Homme. Une fois les mesures prévues par la loi pour l'amélioration des conditions carcérales et du traitement des détenus énumérées, le directeur général de l'administration pénitentiaire rappellera que la législation autorise également toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales nationales ou étrangères ainsi que la presse nationale et étrangère à effectuer des visites dans les établissements pénitentiaires. M. Felioune citera dans ce sillage que 1 286 personnes, dont 451 journalistes et 152 délégations étrangères, ont visité les prisons algériennes en 2008. Quant au volet relatif à la protection des droits de l'Homme pour les détenus, M. Felioune a passé en revue les mesures spécifiques «préférentielles» prévues par la loi sur l'amélioration des conditions carcérales, notamment au plan de l'alimentation et de la protection sanitaire, pour les femmes enceintes et celles ayant des nourrissons à allaiter. Concernant les mineurs, M. Felioune a rappelé que la loi prévoit pour cette frange des dispositions «identiques à celles d'un régime scolaire interne et non d'un établissement pénitentiaire». R. I.