Le grand journaliste Bachir Rezzoug vient de s'éteindre après une longue maladie à l'âge de 66 ans. Comment ne pas rappeler les débats que j'ai eus avec lui, il y a de cela plus de 30 ans lors qu'il était ce brillant journaliste chevronné au quotidien El Moudjahid côtoyant d'autres grands journalistes comme Belhouchet, Fattani, Boughanem, feu Mahmoudi etc. Lorsqu'il a lancé RSM et notamment, le grand magasine économique et financier «Investir» et m'a demandé, avec mon ami Abbou Bey, de faire partie de la rédaction, j'ai accepté avec plaisir avec d'autres experts dont je ne citerai que le professeur Abdelmadjid Bouzidi et le Dr Mustapha Mekidèche car il voulait avoir des sensibilités différentes et imposer la différence, car source d'enrichissement mutuel. Personne n'a le monopole de la vérité et le plus grand ignorant est celui qui prétend tout savoir. Je garde de lui le souvenir d'un homme humble, tolérant, soucieux de l'avenir et des intérêts supérieurs de l'Algérie. Sans calculs étroits, car pour lui, le débat contradictoire est constructif, loin de toute sinistrose mais également de toute autosatisfaction source de névrose collective, est la seule voie pour redresser notre pays meutri après une décennie sanglante. Il en était conscient et ce qui explique son initiative de sa revue économique, que toute lutte durable contre la pauvreté et le chômage impliquait pour l'Algérie la douloureuse transition d'une économie de rente à une économie productive, tenant compte des mutations nouvelles du XXIème siècle sous-tendant une profonde justice sociale, une place centrale à la moralité des institutions (bonne gouvernance), à la promotion de la condition féminine signe de la vitalité de toute société, à la revalorisation du savoir, en plaçant l'homme pensant et créateur au cœur de tout processus de développement : c'était, en un mot, un grand humaniste. A ce jour, je suis profondément attristé. Mais la vie n'est-elle pas un si court voyage ? En ce moment pénible, je présente à toute sa famille, à ses proches, à ses amis, à l'ensemble des journaliste qui l'ont connu, mes sincères condoléances. Professeur Abderrahmane Mebtoul Le grand journaliste Bachir Rezzoug vient de s'éteindre après une longue maladie à l'âge de 66 ans. Comment ne pas rappeler les débats que j'ai eus avec lui, il y a de cela plus de 30 ans lors qu'il était ce brillant journaliste chevronné au quotidien El Moudjahid côtoyant d'autres grands journalistes comme Belhouchet, Fattani, Boughanem, feu Mahmoudi etc. Lorsqu'il a lancé RSM et notamment, le grand magasine économique et financier «Investir» et m'a demandé, avec mon ami Abbou Bey, de faire partie de la rédaction, j'ai accepté avec plaisir avec d'autres experts dont je ne citerai que le professeur Abdelmadjid Bouzidi et le Dr Mustapha Mekidèche car il voulait avoir des sensibilités différentes et imposer la différence, car source d'enrichissement mutuel. Personne n'a le monopole de la vérité et le plus grand ignorant est celui qui prétend tout savoir. Je garde de lui le souvenir d'un homme humble, tolérant, soucieux de l'avenir et des intérêts supérieurs de l'Algérie. Sans calculs étroits, car pour lui, le débat contradictoire est constructif, loin de toute sinistrose mais également de toute autosatisfaction source de névrose collective, est la seule voie pour redresser notre pays meutri après une décennie sanglante. Il en était conscient et ce qui explique son initiative de sa revue économique, que toute lutte durable contre la pauvreté et le chômage impliquait pour l'Algérie la douloureuse transition d'une économie de rente à une économie productive, tenant compte des mutations nouvelles du XXIème siècle sous-tendant une profonde justice sociale, une place centrale à la moralité des institutions (bonne gouvernance), à la promotion de la condition féminine signe de la vitalité de toute société, à la revalorisation du savoir, en plaçant l'homme pensant et créateur au cœur de tout processus de développement : c'était, en un mot, un grand humaniste. A ce jour, je suis profondément attristé. Mais la vie n'est-elle pas un si court voyage ? En ce moment pénible, je présente à toute sa famille, à ses proches, à ses amis, à l'ensemble des journaliste qui l'ont connu, mes sincères condoléances. Professeur Abderrahmane Mebtoul