Dans notre pays, la bande dessinée a aussi son histoire. C'est au lendemain de l'Indépendance que les premiers dessins voient le jour avec la parution de la première bande de Mohamed Aram : «La sirène de Sidi-Fredj». Dans notre pays, la bande dessinée a aussi son histoire. C'est au lendemain de l'Indépendance que les premiers dessins voient le jour avec la parution de la première bande de Mohamed Aram : «La sirène de Sidi-Fredj». Plus tard, un certain Merabtène Menouar, devenu célèbre sous le nom de Slim, lance une bande dessinée bien étudiée «Moustache et les frères Belgacem» qui remporte un vif succès. Puis ce fut l'apogée avec «Zid ya Bouzid», recueil connu en Algérie et partout ailleurs. Son dernier album «Walou à l'horizon» n'a jamais été diffusé dans notre pays. Après ce bref tour d'horizon, nous avons eu un entretien avec M. Abbas, caricaturiste célèbre qui possède un palmarès éloquent. Il nous ouvre son cœur : «Déjà, vers les années 70, à l'école primaire, mes maîtres avaient remarqué les dessins que j'avais réalisés sur mes cahiers. Au lycée, à partir de 1976, mon professeur de dessin, M. Ferhaoui, m'a vivement encouragé à poursuivre cette vocation. A Alger, tout en poursuivant mes études à l'université, j'ai collaboré avec le journal «L'unité» en dessinant des affiches ayant pour thème : «L'impérialisme, ennemi des peuples». Mon vrai départ, se situe en 1983 où j'ai publié ma première bande dessinée chez la SNED avec comme titre : «L'orchestre aux bananes» avec la participation de Djamal Touat pour le scénario. Puis en 1985, ce fut la sortie de quatre albums de bandes dessinées concernant les contes pour enfants dont Serhane le roi qui a remporté un vif succès. De 1995 à 2006, j'ai réalisé deux fresques sur l'Historie de l'Algérie et «Abdelmoumen chevalier du Maghreb». Pour le cinéma, j'ai été le collaborateur de M. Aït Saâda, responsable de «Numidie-film» pour le montage du film «Syfax, roi de Numidie». Mon travail consistait à dessiner les différentes scènes de batailles. Ce film a été présenté dans le cadre d'Alger capitale de la culture arabe. A Miliana, j'ai été responsable pour la confection des affiches pour l'association théâtrale «Mahfoud Touahri» et la mise en place d'un logo pour l'association de la musique andalouse «Ziria». Actuellement, la Direction de la culture m'a confié la réalisation des fresques dans le cadre du projet d'embellissement des routes (balisage)». «Des projets ?» Pour l'éducation, je vais bientôt terminer quatre albums de bandes dessinées sur l'apprentissage de la langue française. Vers le mois de mai, je dois me rendre en France pour participer au grand concours international de la bande dessinée». «Et pour conclure ?» On doit encourager le 9e art et le mythe de «Mekidèche» doit revenir et la bande dessinée possède des atouts pour donner plus de valeur à l'éducation. Enfin, je lance un appel en direction des éditeurs afin que nos réalisations soient à la portée de tout un chacun». E-M. Plus tard, un certain Merabtène Menouar, devenu célèbre sous le nom de Slim, lance une bande dessinée bien étudiée «Moustache et les frères Belgacem» qui remporte un vif succès. Puis ce fut l'apogée avec «Zid ya Bouzid», recueil connu en Algérie et partout ailleurs. Son dernier album «Walou à l'horizon» n'a jamais été diffusé dans notre pays. Après ce bref tour d'horizon, nous avons eu un entretien avec M. Abbas, caricaturiste célèbre qui possède un palmarès éloquent. Il nous ouvre son cœur : «Déjà, vers les années 70, à l'école primaire, mes maîtres avaient remarqué les dessins que j'avais réalisés sur mes cahiers. Au lycée, à partir de 1976, mon professeur de dessin, M. Ferhaoui, m'a vivement encouragé à poursuivre cette vocation. A Alger, tout en poursuivant mes études à l'université, j'ai collaboré avec le journal «L'unité» en dessinant des affiches ayant pour thème : «L'impérialisme, ennemi des peuples». Mon vrai départ, se situe en 1983 où j'ai publié ma première bande dessinée chez la SNED avec comme titre : «L'orchestre aux bananes» avec la participation de Djamal Touat pour le scénario. Puis en 1985, ce fut la sortie de quatre albums de bandes dessinées concernant les contes pour enfants dont Serhane le roi qui a remporté un vif succès. De 1995 à 2006, j'ai réalisé deux fresques sur l'Historie de l'Algérie et «Abdelmoumen chevalier du Maghreb». Pour le cinéma, j'ai été le collaborateur de M. Aït Saâda, responsable de «Numidie-film» pour le montage du film «Syfax, roi de Numidie». Mon travail consistait à dessiner les différentes scènes de batailles. Ce film a été présenté dans le cadre d'Alger capitale de la culture arabe. A Miliana, j'ai été responsable pour la confection des affiches pour l'association théâtrale «Mahfoud Touahri» et la mise en place d'un logo pour l'association de la musique andalouse «Ziria». Actuellement, la Direction de la culture m'a confié la réalisation des fresques dans le cadre du projet d'embellissement des routes (balisage)». «Des projets ?» Pour l'éducation, je vais bientôt terminer quatre albums de bandes dessinées sur l'apprentissage de la langue française. Vers le mois de mai, je dois me rendre en France pour participer au grand concours international de la bande dessinée». «Et pour conclure ?» On doit encourager le 9e art et le mythe de «Mekidèche» doit revenir et la bande dessinée possède des atouts pour donner plus de valeur à l'éducation. Enfin, je lance un appel en direction des éditeurs afin que nos réalisations soient à la portée de tout un chacun». E-M.