Ce qui se passe à l'intérieur de nos cités universitaires est tout simplement révoltant ! Le cauchemar continue pour les étudiants qui résident dans les cités universitaires. Chaque année, des milliers de «résidents» montent au créneau pour dénoncer les moult difficultés auxquelles ils font face. Les conditions d'hébergement réservées à nos étudiants ont, de tout temps, fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le dossier des cités universitaires, et il est malheureux de le constater, constitue une véritable faille pour l'Etat algérien. Le processus de réforme opéré par l'Université algérienne n'a pas pris en considération l'un des éléments directeurs, à savoir la prise en charge des étudiants au sein des cités universitaires. Ce facteur est prédominant. La stratégie de réforme universitaire n'aboutira à rien si des correctifs urgents ne sont pas apportés à la politique d'hébergement adoptée jusque-là, estiment des spécialistes. A Constantine, la tragédie des étudiants venus des quatre coins du pays perdure. Chaque année, les étudiants réitèrent les mêmes revendications. Ils ne demandent pas le luxe, loin de cela. Une vie décente qui synchronise avec leur statut fera leur bonheur. Largués dans des «hangars» dépourvus des moindres conditions de vie, des milliers d'étudiants refusent désormais de payer les frais de marchandages de bas étage. «Il s'agit d'une discrimination et d'un mépris désolants auxquels il faut faire face», nous dira un représentant de l'Union générale des étudiants libre. Las d'endurer une situation qui se répète chaque année, le comité des résidents et l'UGEL refusent cette fois-ci d'aller par quatre chemins. Quelques jours seulement après la rentrée universitaire, ces deux corps représentatifs de la communauté estudiantine ont observé deux jours de protestation à Constantine. Ils veulent battre le fer tant qu'il est chaud, sinon, précisent-ils, «on sera condamnés à endurer la misère durant toute l'année». Ils ont décidé de hausser le ton, en interpellant les responsables concernés sur les mauvaises conditions de vie au sein des cités universitaires. Les défaillances qui caractérisent la gestion des campus universitaires figurent parmi les principales revendications exprimées. Les résidents évoquent également l'insécurité qui règne au sein des établissements d'où la dégradation des chambres, notamment lors des vacances. L'autre problème qui traduit un chaos de plus en plus inquiétant est celui en rapport avec la restauration. «En plus de la qualité des repas servis qui laisse à désirer, l'état des équipements de cuisine est une autre menace qui nous hantent», nous dit une résidente originaire de Khenchela. Et dire que ceci n'est qu'une partie des préoccupations des résidents en ce début d'année ! K. B. Ce qui se passe à l'intérieur de nos cités universitaires est tout simplement révoltant ! Le cauchemar continue pour les étudiants qui résident dans les cités universitaires. Chaque année, des milliers de «résidents» montent au créneau pour dénoncer les moult difficultés auxquelles ils font face. Les conditions d'hébergement réservées à nos étudiants ont, de tout temps, fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le dossier des cités universitaires, et il est malheureux de le constater, constitue une véritable faille pour l'Etat algérien. Le processus de réforme opéré par l'Université algérienne n'a pas pris en considération l'un des éléments directeurs, à savoir la prise en charge des étudiants au sein des cités universitaires. Ce facteur est prédominant. La stratégie de réforme universitaire n'aboutira à rien si des correctifs urgents ne sont pas apportés à la politique d'hébergement adoptée jusque-là, estiment des spécialistes. A Constantine, la tragédie des étudiants venus des quatre coins du pays perdure. Chaque année, les étudiants réitèrent les mêmes revendications. Ils ne demandent pas le luxe, loin de cela. Une vie décente qui synchronise avec leur statut fera leur bonheur. Largués dans des «hangars» dépourvus des moindres conditions de vie, des milliers d'étudiants refusent désormais de payer les frais de marchandages de bas étage. «Il s'agit d'une discrimination et d'un mépris désolants auxquels il faut faire face», nous dira un représentant de l'Union générale des étudiants libre. Las d'endurer une situation qui se répète chaque année, le comité des résidents et l'UGEL refusent cette fois-ci d'aller par quatre chemins. Quelques jours seulement après la rentrée universitaire, ces deux corps représentatifs de la communauté estudiantine ont observé deux jours de protestation à Constantine. Ils veulent battre le fer tant qu'il est chaud, sinon, précisent-ils, «on sera condamnés à endurer la misère durant toute l'année». Ils ont décidé de hausser le ton, en interpellant les responsables concernés sur les mauvaises conditions de vie au sein des cités universitaires. Les défaillances qui caractérisent la gestion des campus universitaires figurent parmi les principales revendications exprimées. Les résidents évoquent également l'insécurité qui règne au sein des établissements d'où la dégradation des chambres, notamment lors des vacances. L'autre problème qui traduit un chaos de plus en plus inquiétant est celui en rapport avec la restauration. «En plus de la qualité des repas servis qui laisse à désirer, l'état des équipements de cuisine est une autre menace qui nous hantent», nous dit une résidente originaire de Khenchela. Et dire que ceci n'est qu'une partie des préoccupations des résidents en ce début d'année ! K. B.