Prônant l'intérêt supérieur de la nation sur le triple plan politique, économique et social, le développement durable par le biais de la promotion de la petite et moyenne entreprise (PME), M. S. Nait Abdelaziz a déclaré lors d'une conférence de presse organisée hier, que «l'une des missions essentielles de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), consiste notamment à défendre la promotion de la PME, moteur de la création de richesse et d'emplois. Cependant, il devient impérieux de régler le problème financier sachant que tout le monde connaît les vertus de la PME». Il estime que «sur le terrain, les entreprises n'avancent pas, car elles sont minées par des difficultés de dysfonctionnement et des insuffisances sur le plan financier. Nous avons demandé aux pouvoirs publics de compenser la défaillance des banques, bien qu'ils aient déployé des efforts considérables, notamment après la mise en place par le président de la République d'un programme d'aide aux entreprises et d'un pont de garantie du financement de la PME en vertu des garanties exigées par les banques pour les PME «.A propos de la mise à niveau des PME, il dira que le programme a été remis en cause par la CNPA, car il exclut des centaines de milliers d'entreprises employant moins de 25 travailleurs. Aussi, nous connaissons la cacophonie et le dysfonctionnement de la politique de mise à niveau. Pas moins de 3 milliards de DA sont consacrés à cette politique de mise à niveau, alors que de nombreuses PME ne reçoivent que de petites aides matérielles insignifiantes allant de l'ordinateur au management en passant par quelques séances de formation pour les employés.«Le gouvernement doit s'engager à résoudre la problématique de la mise à niveau sachant qu'il est en train de promouvoir une ouverture économique débridée sans contrepartie et, pourtant, il possède les moyens nécessaires pour satisfaire la demande d'aide justifiée, des PME pour acheter des équipements et des machines». Abordant le phénomène du commerce informel, le conférencier a affirmé que «tous les entrepreneurs vont déposer le bilan si le commerce illicite continue à nous absorber». Quant à lancinante question du dialogue social, Nait Abdelaziz encourage les rencontres entre les pouvoirs publics et le patronat pour un meilleur consensus autour des problèmes stratégiques et déterminantes de la vie économique et sociale du pays. Ainsi, le dialogue avec les autorités va commencer, notamment, avec la prochaine réunion avant la fin de l'année en cours avec le ministre du Travail, Tayeb Louh, ancien syndicaliste susceptible de comprendre aisément et minutieusement les difficultés des organisations patronales et des associations syndicales. «La CNPA est contre l'économie sauvage et l'ultra libéralisme, nous privilégions la logique et le bon sens, ainsi qu'une ouverture économique encadrée et orientée vers les PME. Car, notre credo à la CNPA c'est le militantisme. Il faut en finir avec l'approche et le stratagème‘'diviser pour régner'', car il avantage le système. C'est la raison pour laquelle nous proposons de créer une structure de coordination entre le patronat et les pouvoirs publics, se réunissant tous les six mois», a souligné le président de la CNPA. Celui-ci ajoute que «les réformes économiques sont en panne tandis que les entreprises croulent sous les problèmes et ne sont pas à l'abri du krach financier international. Cela fait 15 ans qu'on fait du sur place. Nous nous inscrivons dans une démarche d'intérêt général et nous vivons des difficultés quotidiennes, il y a même des chefs d'entreprise qui se suicident». A. A. Prônant l'intérêt supérieur de la nation sur le triple plan politique, économique et social, le développement durable par le biais de la promotion de la petite et moyenne entreprise (PME), M. S. Nait Abdelaziz a déclaré lors d'une conférence de presse organisée hier, que «l'une des missions essentielles de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), consiste notamment à défendre la promotion de la PME, moteur de la création de richesse et d'emplois. Cependant, il devient impérieux de régler le problème financier sachant que tout le monde connaît les vertus de la PME». Il estime que «sur le terrain, les entreprises n'avancent pas, car elles sont minées par des difficultés de dysfonctionnement et des insuffisances sur le plan financier. Nous avons demandé aux pouvoirs publics de compenser la défaillance des banques, bien qu'ils aient déployé des efforts considérables, notamment après la mise en place par le président de la République d'un programme d'aide aux entreprises et d'un pont de garantie du financement de la PME en vertu des garanties exigées par les banques pour les PME «.A propos de la mise à niveau des PME, il dira que le programme a été remis en cause par la CNPA, car il exclut des centaines de milliers d'entreprises employant moins de 25 travailleurs. Aussi, nous connaissons la cacophonie et le dysfonctionnement de la politique de mise à niveau. Pas moins de 3 milliards de DA sont consacrés à cette politique de mise à niveau, alors que de nombreuses PME ne reçoivent que de petites aides matérielles insignifiantes allant de l'ordinateur au management en passant par quelques séances de formation pour les employés.«Le gouvernement doit s'engager à résoudre la problématique de la mise à niveau sachant qu'il est en train de promouvoir une ouverture économique débridée sans contrepartie et, pourtant, il possède les moyens nécessaires pour satisfaire la demande d'aide justifiée, des PME pour acheter des équipements et des machines». Abordant le phénomène du commerce informel, le conférencier a affirmé que «tous les entrepreneurs vont déposer le bilan si le commerce illicite continue à nous absorber». Quant à lancinante question du dialogue social, Nait Abdelaziz encourage les rencontres entre les pouvoirs publics et le patronat pour un meilleur consensus autour des problèmes stratégiques et déterminantes de la vie économique et sociale du pays. Ainsi, le dialogue avec les autorités va commencer, notamment, avec la prochaine réunion avant la fin de l'année en cours avec le ministre du Travail, Tayeb Louh, ancien syndicaliste susceptible de comprendre aisément et minutieusement les difficultés des organisations patronales et des associations syndicales. «La CNPA est contre l'économie sauvage et l'ultra libéralisme, nous privilégions la logique et le bon sens, ainsi qu'une ouverture économique encadrée et orientée vers les PME. Car, notre credo à la CNPA c'est le militantisme. Il faut en finir avec l'approche et le stratagème‘'diviser pour régner'', car il avantage le système. C'est la raison pour laquelle nous proposons de créer une structure de coordination entre le patronat et les pouvoirs publics, se réunissant tous les six mois», a souligné le président de la CNPA. Celui-ci ajoute que «les réformes économiques sont en panne tandis que les entreprises croulent sous les problèmes et ne sont pas à l'abri du krach financier international. Cela fait 15 ans qu'on fait du sur place. Nous nous inscrivons dans une démarche d'intérêt général et nous vivons des difficultés quotidiennes, il y a même des chefs d'entreprise qui se suicident». A. A.