Obama a été plébiscité, provoquant un éclatant raz de marée électoral raflant les Etats les uns après les autres. Cette victoire sonne comme une revanche sur l'Histoire. «Yes, We can» Obama a été plébiscité, provoquant un éclatant raz de marée électoral raflant les Etats les uns après les autres. Cette victoire sonne comme une revanche sur l'Histoire. «Yes, We can» Il est 5h du matin, l'information tourne en boucle sur toutes les chaînes d'information du monde. Obama est le 44ème président américain. Les sondages ne se sont pas trompés et le syndrome Bradley balayé. En effet, Obama a été plébiscité, provoquant un éclatant raz de marée électoral raflant les Etats les uns après les autres. Cette victoire sonne comme une revanche sur l'Histoire. «Yes, We can», l'idéal de Barak Obama a convaincu et il a amené les américains à le suivre en cassant un énorme tabou alors que les noirs n'avaient pas le droit de voter il y a seulement 50 ans. Agé de 47 ans, Obama a dépassé le seuil de 270 grands électeurs qui l'assure d'entrer à la Maison Blanche. Le taux de participation a atteint un niveau « sans précédent » dans plusieurs Etats. La clé de la victoire de Obama tient au fait qu'il a réussi à séduire même dans le camps adverse, les républicains. Pour preuve, il s'est même adjugé la victoire dans les Etats habituellement acquis aux républicains comme le Colorado, la Pensylvannie, le New Hampshire, l'Ohio ou encore la Floride. La victoire dans ce dernier Etat sonne aussi bien comme décisive que symbolique. La péninsule du sud-est des Etats-Unis rapporte 27 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour prétendre à la présidence. En 2000, la Floride avait donné la victoire à George W. Bush au terme d'un scrutin entaché de doute, marqué par de nombreux problèmes dans les bureaux de vote. Un mois après le scrutin, la Cour suprême avait arrêté le processus de recomptage des bulletins de vote alors que le candidat n'avait que 500 voix d'avance sur son adversaire démocrate Al Gore, lui ouvrant ainsi les portes de la Maison Blanche. D'autant plus que cet Etat était gouverné par le frère de Goerges W Bush. D'autres parts, le démocrate Barack Obama a remporté les 9 grands électeurs du Colorado, sur les 270 nécessaires pour remporter l'élection présidentielle. Cet Etat n'a voté qu'une seule fois démocrate lors d'une élection présidentielle depuis 1964, en 1992, pour Bill Clinton. En 2004, le président George W. Bush y avait été victorieux avec 52% des voix, contre 47% pour John Kerry. Son rival, John McCain, admet sa défaite et félicite Barack Obama pour sa victoire. Le candidat malheureux avait indiqué : « je comprends la fierté de la communauté afro-américaine aujourd'hui ». Le nouveau président de la première puissance au monde a déclaré à l'issue des résultats : « Le changement est arrivé en Amérique. Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé », a déclaré le premier président noir élu à la Maison Blanche. Certes, le plus dur est à venir pour Obama, mais une chose est sûre, l'Amérique a tourné une page de son Histoire. M. C. Il est 5h du matin, l'information tourne en boucle sur toutes les chaînes d'information du monde. Obama est le 44ème président américain. Les sondages ne se sont pas trompés et le syndrome Bradley balayé. En effet, Obama a été plébiscité, provoquant un éclatant raz de marée électoral raflant les Etats les uns après les autres. Cette victoire sonne comme une revanche sur l'Histoire. «Yes, We can», l'idéal de Barak Obama a convaincu et il a amené les américains à le suivre en cassant un énorme tabou alors que les noirs n'avaient pas le droit de voter il y a seulement 50 ans. Agé de 47 ans, Obama a dépassé le seuil de 270 grands électeurs qui l'assure d'entrer à la Maison Blanche. Le taux de participation a atteint un niveau « sans précédent » dans plusieurs Etats. La clé de la victoire de Obama tient au fait qu'il a réussi à séduire même dans le camps adverse, les républicains. Pour preuve, il s'est même adjugé la victoire dans les Etats habituellement acquis aux républicains comme le Colorado, la Pensylvannie, le New Hampshire, l'Ohio ou encore la Floride. La victoire dans ce dernier Etat sonne aussi bien comme décisive que symbolique. La péninsule du sud-est des Etats-Unis rapporte 27 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour prétendre à la présidence. En 2000, la Floride avait donné la victoire à George W. Bush au terme d'un scrutin entaché de doute, marqué par de nombreux problèmes dans les bureaux de vote. Un mois après le scrutin, la Cour suprême avait arrêté le processus de recomptage des bulletins de vote alors que le candidat n'avait que 500 voix d'avance sur son adversaire démocrate Al Gore, lui ouvrant ainsi les portes de la Maison Blanche. D'autant plus que cet Etat était gouverné par le frère de Goerges W Bush. D'autres parts, le démocrate Barack Obama a remporté les 9 grands électeurs du Colorado, sur les 270 nécessaires pour remporter l'élection présidentielle. Cet Etat n'a voté qu'une seule fois démocrate lors d'une élection présidentielle depuis 1964, en 1992, pour Bill Clinton. En 2004, le président George W. Bush y avait été victorieux avec 52% des voix, contre 47% pour John Kerry. Son rival, John McCain, admet sa défaite et félicite Barack Obama pour sa victoire. Le candidat malheureux avait indiqué : « je comprends la fierté de la communauté afro-américaine aujourd'hui ». Le nouveau président de la première puissance au monde a déclaré à l'issue des résultats : « Le changement est arrivé en Amérique. Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé », a déclaré le premier président noir élu à la Maison Blanche. Certes, le plus dur est à venir pour Obama, mais une chose est sûre, l'Amérique a tourné une page de son Histoire. M. C.