Chakib Khelil, a affirmé que les pays membres de l'organisation procéderont à la révaluation du marché pétrolier et la réduction du volume de production. Chakib Khelil, a affirmé que les pays membres de l'organisation procéderont à la révaluation du marché pétrolier et la réduction du volume de production. Abordant la problématique des prix du baril de pétrole au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), afin de les rendre équitables pour les pays producteurs et consommateurs et l'industrie du pétrole, et en rapport avec la loi de l'offre et de la demande, le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a affirmé que les pays membres de l'organisation procéderont à la révaluation du marché pétrolier et la réduction du volume de production. Au premier semestre 2009, les perspectives de la croissance économique seront en rapport avec les mesures qui seront prises entre les Etats-Unis d'Amérique et les Européens pour relancer l'activité économique. Aussi, il estime que la stratégie de riposte de l'OPEP n'a pas attendu la chute des cours du baril de pétrole pour coordonner son action, car le 9 septembre et le 24 octobre, les pays membres ont pris des décisions opportunes pour rééquilibrer l'offre et la demande. Etant très sensible déjà sur la réalisation de certaines choses sur le terrain, le marché attend des résultats, notamment un consensus lors de la réunion d'Oran qui dépendra du degré d'application de la décision de réduction de la production. Après avoir expliqué la situation du marché pétrolier, caractérisé par le renforcement du dollar à un niveau élevé, alors que la production OPEP était supérieure aux quotas en vigueur, et tandis que les stocks commerciaux étaient à un niveau confortable, Khelil dira que «les répercussions de la crise économique et financière sur le marché pétrolier font dégringoler le prix du baril de pétrole à 60 dollars et atténuent les performances économiques globales». Cependant, la crise internationale a également des effets négatifs sur les pays industrialisés qui sont dans la récession. En effet, le cours actuel du baril n'a pas détruit la demande pétrolière. Les USA et l'Union européenne craignent beaucoup la récession en 2009. Les conséquences sont multiples, telles que, notamment, la stagnation et la forte contraction de la demande pétrolière liées à la croissance économique. Cela débouche sur un surplus de l'offre intérieure des pays de l'OPEP. En fait, le marché pétrolier se trouve dans un climat de tension concernant les deux tiers des perspectives de croissance en 2008 et 2009, et ce, sur fond de ralentissement des activités économiques durant cette période. L'essentiel pour l'OPEP consiste à éviter la surabondance de l'offre sur le marché. Relatant la position de l'Algérie, le ministre a indiqué que le pays n'est pas touché par la crise financière internationale étant donné qu'il exporte des hydrocarbures et importe des biens et services. Par conséquent, son système bancaire ne peut pas être affecté par les effets de la crise financière, sachant qu'il n'est pas connecté en termes de relations avec un actionnariat international. «L'impact sera bénéfique, car nous continuons à maintenir quantitativement les importations dans les différents domaines. En 2006-2007, le prix du baril dépassait à peine 60 dollars tandis qu'en 2008, il a enregistré une ‘'ascension'' spectaculaire et exceptionnelle en se vendant à 108,08 dollars en moyenne pour le Sahara Blend algérien. Cela est surtout occasionné par les activités spéculatives. Les experts estiment qu'en 2009 et 2010 les choses vont reprendre avec une évolution des prix même si l'OPEP a décidé une diminution du volume de production de 71.000 barils par jour», a-t-il ajouté. L'impact se traduira par un déficit de 2 milliards de dollars pour toute l'année pour le pays avec un cours du baril déjà à 60 dollars. Toutefois, nous avons des réserves très importantes alors que les investissements sont prévus dans le programme des hydrocarbures pour attirer des clients potentiels, selon Khelil. Par ailleurs, l'Algérie contribue à la stabilisation des prix à travers son action dans l'organisation en revendiquant un cours à 70 ou 80 dollars, un prix jugé raisonnable. L'impact de la réduction de la production afin de maintenir l'offre et la demande sera négatif pour les investissements dans le secteur pétrolier dans les trois prochaines années, en raison du manque de crédits. Les banques prêtent difficilement de l'argent aux compagnies pétrolières... A. A. Abordant la problématique des prix du baril de pétrole au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), afin de les rendre équitables pour les pays producteurs et consommateurs et l'industrie du pétrole, et en rapport avec la loi de l'offre et de la demande, le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a affirmé que les pays membres de l'organisation procéderont à la révaluation du marché pétrolier et la réduction du volume de production. Au premier semestre 2009, les perspectives de la croissance économique seront en rapport avec les mesures qui seront prises entre les Etats-Unis d'Amérique et les Européens pour relancer l'activité économique. Aussi, il estime que la stratégie de riposte de l'OPEP n'a pas attendu la chute des cours du baril de pétrole pour coordonner son action, car le 9 septembre et le 24 octobre, les pays membres ont pris des décisions opportunes pour rééquilibrer l'offre et la demande. Etant très sensible déjà sur la réalisation de certaines choses sur le terrain, le marché attend des résultats, notamment un consensus lors de la réunion d'Oran qui dépendra du degré d'application de la décision de réduction de la production. Après avoir expliqué la situation du marché pétrolier, caractérisé par le renforcement du dollar à un niveau élevé, alors que la production OPEP était supérieure aux quotas en vigueur, et tandis que les stocks commerciaux étaient à un niveau confortable, Khelil dira que «les répercussions de la crise économique et financière sur le marché pétrolier font dégringoler le prix du baril de pétrole à 60 dollars et atténuent les performances économiques globales». Cependant, la crise internationale a également des effets négatifs sur les pays industrialisés qui sont dans la récession. En effet, le cours actuel du baril n'a pas détruit la demande pétrolière. Les USA et l'Union européenne craignent beaucoup la récession en 2009. Les conséquences sont multiples, telles que, notamment, la stagnation et la forte contraction de la demande pétrolière liées à la croissance économique. Cela débouche sur un surplus de l'offre intérieure des pays de l'OPEP. En fait, le marché pétrolier se trouve dans un climat de tension concernant les deux tiers des perspectives de croissance en 2008 et 2009, et ce, sur fond de ralentissement des activités économiques durant cette période. L'essentiel pour l'OPEP consiste à éviter la surabondance de l'offre sur le marché. Relatant la position de l'Algérie, le ministre a indiqué que le pays n'est pas touché par la crise financière internationale étant donné qu'il exporte des hydrocarbures et importe des biens et services. Par conséquent, son système bancaire ne peut pas être affecté par les effets de la crise financière, sachant qu'il n'est pas connecté en termes de relations avec un actionnariat international. «L'impact sera bénéfique, car nous continuons à maintenir quantitativement les importations dans les différents domaines. En 2006-2007, le prix du baril dépassait à peine 60 dollars tandis qu'en 2008, il a enregistré une ‘'ascension'' spectaculaire et exceptionnelle en se vendant à 108,08 dollars en moyenne pour le Sahara Blend algérien. Cela est surtout occasionné par les activités spéculatives. Les experts estiment qu'en 2009 et 2010 les choses vont reprendre avec une évolution des prix même si l'OPEP a décidé une diminution du volume de production de 71.000 barils par jour», a-t-il ajouté. L'impact se traduira par un déficit de 2 milliards de dollars pour toute l'année pour le pays avec un cours du baril déjà à 60 dollars. Toutefois, nous avons des réserves très importantes alors que les investissements sont prévus dans le programme des hydrocarbures pour attirer des clients potentiels, selon Khelil. Par ailleurs, l'Algérie contribue à la stabilisation des prix à travers son action dans l'organisation en revendiquant un cours à 70 ou 80 dollars, un prix jugé raisonnable. L'impact de la réduction de la production afin de maintenir l'offre et la demande sera négatif pour les investissements dans le secteur pétrolier dans les trois prochaines années, en raison du manque de crédits. Les banques prêtent difficilement de l'argent aux compagnies pétrolières... A. A.