Le président du RCD a, une nouvelle fois, exprimé son refus de cautionner le projet de révision de la Constitution. «Contrairement à ce que soutient le Chef du gouvernement, les amendements proposés remettent en cause les équilibres entre les differents pouvoirs» a notamment indiqué le Dr Said Sadi hier, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'APN. Pour Said sadi, en effet, si dans l'actuelle Constitution le Chef du gouvernement, de par ses prérogatives constitutionnelles, peut signer des décrets exécutifs, il n'en sera plus question lorsque les amendements proposés seront avalisés aujourd'hui par les parlementaires des deux chambres. Dans la déclaration préliminaire le président du parti relève que «la confiscation et l'asservissement de l'Exécutif sont adossés au détournement du patrimoine symbolique de la nation». Devant un parterre de journalistes, le conférencier a, comme à son habitude, fustigé le pouvoir qui, à travers les amendements tendant à « sacraliser» les symboles de la révolution que sont l'emblème national et l'hymne national, tend à « confisquer la mémoire collective ».Il a considéré que le pouvoir veut toujours se légitimer à travers l'instrumentalisation de l'histoire, allusion à la légitimité historique, alors qu'il devrait se «légitimer à travers son bilan». Très critique envers le régime il dira que ce dernier «repose essentiellement sur le clientélisme». Le vieux parti n'a pas échappé à ce chapelet de critiques du premier responsable du RCD qui a soutenu que «le FLN n'est pas un parti politique», mais qu'il est surtout un parti au service de quelques groupes politiques intéressés. Dans la foulée, après avoir considéré que les acquis démocratiques sont menacés, il a indiqué que le «multipartisme n'est pas le résultat d'un compromis politique entre les differentes tendances politiques, mais bien le fruit de luttes politiques de la société».Sadi a dénoncé la «destitution» du maire de Berriane (Ghardaia), affilié au RCD, lors « d'une réunion clandestine» considérant que cette manière de faire est amplement «illégale». Il dira que le parti ne va pas se taire et compte saisir la justice sur cette question. «Il y a une stratégie manifeste de ghettoiser le parti» a soutenu Sadi avant d'ajouter que le pouvoir veut cantonner le parti exclusivement en Kabylie, région considérée comme son bastion. Sadi a annoncé, comme attendu d'ailleurs, que les parlementaires de son parti qui ne vont pas boycotter la séance, position qui risque d'être interprétée comme « une autre démission», voteront contre le projet de revision . Il dira que lors de la réunion de la commission paritaire APN Senat pour élaborer le règlement intérieur devant régir les modalités pratiques de ce congrès, le RCD a proposer que le vote se fasse à bulletin secret. Une proposition qui n'a pas été retenue, bien évidemment car, selon lui, «ils préfèrent le vote à main levé pour empêcher l'expression libre». Enfin Sadi, interrogé sur ses intentions par rapport à sa candidature aux élections présidentielles d'avril prochain, dira «qu'il n'est pas question pour moi de me présenter tant que la présence massive et qualifiée des observateurs internationaux n'est pas acquise ». A. S. Le président du RCD a, une nouvelle fois, exprimé son refus de cautionner le projet de révision de la Constitution. «Contrairement à ce que soutient le Chef du gouvernement, les amendements proposés remettent en cause les équilibres entre les differents pouvoirs» a notamment indiqué le Dr Said Sadi hier, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'APN. Pour Said sadi, en effet, si dans l'actuelle Constitution le Chef du gouvernement, de par ses prérogatives constitutionnelles, peut signer des décrets exécutifs, il n'en sera plus question lorsque les amendements proposés seront avalisés aujourd'hui par les parlementaires des deux chambres. Dans la déclaration préliminaire le président du parti relève que «la confiscation et l'asservissement de l'Exécutif sont adossés au détournement du patrimoine symbolique de la nation». Devant un parterre de journalistes, le conférencier a, comme à son habitude, fustigé le pouvoir qui, à travers les amendements tendant à « sacraliser» les symboles de la révolution que sont l'emblème national et l'hymne national, tend à « confisquer la mémoire collective ».Il a considéré que le pouvoir veut toujours se légitimer à travers l'instrumentalisation de l'histoire, allusion à la légitimité historique, alors qu'il devrait se «légitimer à travers son bilan». Très critique envers le régime il dira que ce dernier «repose essentiellement sur le clientélisme». Le vieux parti n'a pas échappé à ce chapelet de critiques du premier responsable du RCD qui a soutenu que «le FLN n'est pas un parti politique», mais qu'il est surtout un parti au service de quelques groupes politiques intéressés. Dans la foulée, après avoir considéré que les acquis démocratiques sont menacés, il a indiqué que le «multipartisme n'est pas le résultat d'un compromis politique entre les differentes tendances politiques, mais bien le fruit de luttes politiques de la société».Sadi a dénoncé la «destitution» du maire de Berriane (Ghardaia), affilié au RCD, lors « d'une réunion clandestine» considérant que cette manière de faire est amplement «illégale». Il dira que le parti ne va pas se taire et compte saisir la justice sur cette question. «Il y a une stratégie manifeste de ghettoiser le parti» a soutenu Sadi avant d'ajouter que le pouvoir veut cantonner le parti exclusivement en Kabylie, région considérée comme son bastion. Sadi a annoncé, comme attendu d'ailleurs, que les parlementaires de son parti qui ne vont pas boycotter la séance, position qui risque d'être interprétée comme « une autre démission», voteront contre le projet de revision . Il dira que lors de la réunion de la commission paritaire APN Senat pour élaborer le règlement intérieur devant régir les modalités pratiques de ce congrès, le RCD a proposer que le vote se fasse à bulletin secret. Une proposition qui n'a pas été retenue, bien évidemment car, selon lui, «ils préfèrent le vote à main levé pour empêcher l'expression libre». Enfin Sadi, interrogé sur ses intentions par rapport à sa candidature aux élections présidentielles d'avril prochain, dira «qu'il n'est pas question pour moi de me présenter tant que la présence massive et qualifiée des observateurs internationaux n'est pas acquise ». A. S.