Le management des ressources humaines et la préparation de la relève, le tutorat, sont quelques-uns des thèmes abordés, hier à l'hôtel Hilton, par les conférenciers qui ont suscité un débat intéressant. Le management des ressources humaines et la préparation de la relève, le tutorat, sont quelques-uns des thèmes abordés, hier à l'hôtel Hilton, par les conférenciers qui ont suscité un débat intéressant. Le management des ressources humaines et la préparation de la relève, le tutorat comme outil de transmission des savoirs dans l'entreprise, prospectives et stratégies d'entreprise, la gestion du risque industriel et le rôle des normes et standards dans la gestion du risque industriel, sont quelques uns des thèmes abordés, hier à l'hôtel Hilton, par les conférenciers qui ont suscité un débat intéressant, notamment pour ce qui est des compétences et de la valorisation des ressources humaines. Abordant la problématique de la relève à Sonelgaz où les compétences utilisées sont optimales, Hakim Abdoun (DRH), estime que la pratique courante dans cette entreprise publique s'appuie sur le moyen de la hiérarchie pour désigner le successeur au poste de responsabilité même s'il existe dans cette méthode un peu de subjectivisme. Sonelgaz a donc souvent recours à la ligne hiérarchique pour détecter la personne pressentie pour la succession à travers tout un dispositif transparent de prospection de la relève. «Depuis 2005, on a repris le dispositif de l'étude à tous les postes et emplois de management dans les domaines de la gestion des ressources humaines, le transport du gaz et la distribution d'électricité», a-t-il affirmé. Développant les sujets réccurents du tutorat et du parrainage, Alix Bouguerba, consultant en France et travaillant pour l'organisme Meta Compétences, tire la sonnette d'alarme concernant l'hémorragie de la fuite des cerveaux et le vide constaté dans les entreprises les ayant formés. «En Algérie, le départ massif à la retraite ne compense pas la perte des compétences et le flux des cerveaux algériens qualifiés et compétents vers les pays occidentaux (ce sont de jeunes diplômés sans satisfaction au niveau national et qui cherchent d'autres cieux pour mettre en pratique leur savoir-faire). Cette situation aboutit à une absence flagrante de la relève dans les entreprises et les institutions publiques», a-t-il souligné. C'est tout le constat amer fait par cet expert en ressources humaines, estimant qu'il est difficile de combler l'exode des compétences qui sont incapables d'être remplacées par les départs à la retraite des anciens cadres et des générations formées dans les années 1960 et 1970. Ces cadres partants ou en fin de carrière ne sont pas correctement remplacés avec le même niveau de qualification. «Les personnes hautement qualifiées ou en fin de carrière ne sont pas sollicitées par les managers pour prendre en charge les jeunes recrues. Entre ces deux générations, il n' y a pas de lien, ni de coaching, encore moins de transmission de techniques et méthodes scientifiques de management.» Ce conférencier préconise deux outils modernes et utiles de gestion des ressources humaines et qui sont actuellement en vogue en France. Il s'agit du tutorat qui est un mode de formation dans des situations de travail réelles permettant aux apprenants d'acquérir des connaissances et un capital savoir-faire par des professionnels expérimentés. Quant au parrainage à la mode dans l'Hexagone, il est assuré, généralement, par un professionnel bénévole en situation de travail ou en retraite acceptant de véhiculer son expérience en faisant travailler des jeunes autour de son métier. Sonatrach mise notamment sur la formation de qualité et le perfectionnement de ces agents pour garantir la bonne gestion de ses compétences et assurer une bonne productivité et un rendement meilleur dans tous les secteurs d'activité de la société pétrolière. A. A. Le management des ressources humaines et la préparation de la relève, le tutorat comme outil de transmission des savoirs dans l'entreprise, prospectives et stratégies d'entreprise, la gestion du risque industriel et le rôle des normes et standards dans la gestion du risque industriel, sont quelques uns des thèmes abordés, hier à l'hôtel Hilton, par les conférenciers qui ont suscité un débat intéressant, notamment pour ce qui est des compétences et de la valorisation des ressources humaines. Abordant la problématique de la relève à Sonelgaz où les compétences utilisées sont optimales, Hakim Abdoun (DRH), estime que la pratique courante dans cette entreprise publique s'appuie sur le moyen de la hiérarchie pour désigner le successeur au poste de responsabilité même s'il existe dans cette méthode un peu de subjectivisme. Sonelgaz a donc souvent recours à la ligne hiérarchique pour détecter la personne pressentie pour la succession à travers tout un dispositif transparent de prospection de la relève. «Depuis 2005, on a repris le dispositif de l'étude à tous les postes et emplois de management dans les domaines de la gestion des ressources humaines, le transport du gaz et la distribution d'électricité», a-t-il affirmé. Développant les sujets réccurents du tutorat et du parrainage, Alix Bouguerba, consultant en France et travaillant pour l'organisme Meta Compétences, tire la sonnette d'alarme concernant l'hémorragie de la fuite des cerveaux et le vide constaté dans les entreprises les ayant formés. «En Algérie, le départ massif à la retraite ne compense pas la perte des compétences et le flux des cerveaux algériens qualifiés et compétents vers les pays occidentaux (ce sont de jeunes diplômés sans satisfaction au niveau national et qui cherchent d'autres cieux pour mettre en pratique leur savoir-faire). Cette situation aboutit à une absence flagrante de la relève dans les entreprises et les institutions publiques», a-t-il souligné. C'est tout le constat amer fait par cet expert en ressources humaines, estimant qu'il est difficile de combler l'exode des compétences qui sont incapables d'être remplacées par les départs à la retraite des anciens cadres et des générations formées dans les années 1960 et 1970. Ces cadres partants ou en fin de carrière ne sont pas correctement remplacés avec le même niveau de qualification. «Les personnes hautement qualifiées ou en fin de carrière ne sont pas sollicitées par les managers pour prendre en charge les jeunes recrues. Entre ces deux générations, il n' y a pas de lien, ni de coaching, encore moins de transmission de techniques et méthodes scientifiques de management.» Ce conférencier préconise deux outils modernes et utiles de gestion des ressources humaines et qui sont actuellement en vogue en France. Il s'agit du tutorat qui est un mode de formation dans des situations de travail réelles permettant aux apprenants d'acquérir des connaissances et un capital savoir-faire par des professionnels expérimentés. Quant au parrainage à la mode dans l'Hexagone, il est assuré, généralement, par un professionnel bénévole en situation de travail ou en retraite acceptant de véhiculer son expérience en faisant travailler des jeunes autour de son métier. Sonatrach mise notamment sur la formation de qualité et le perfectionnement de ces agents pour garantir la bonne gestion de ses compétences et assurer une bonne productivité et un rendement meilleur dans tous les secteurs d'activité de la société pétrolière. A. A.