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Instaurer des dispositions pénales et strictes
Violence à l'égard des femmes
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2008

Le nombre de femmes ayant déposé plainte pour violence commise par un époux, un frère, descendant ou autre, s'est chiffré à 5.000 plaintes, durant le premier semestre de cette année 2008, indiquent les statistiques relevées par la police judiciaire et les organisations activant dans ce domaine. Pour sa part, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, a plaidé, hier à Alger, pour une législation plus "rigoureuse" et plus "sévère" contre la violence à l'égard de la femme, afin de protéger davantage cette dernière. Et ce, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme, qui sera célébrée demain.
Par ailleurs, M. Ksentini a estimé que pour lutter "de manière efficace" contre la violence dont est victime la femme, "il est impératif d'instaurer des dispositions légales, pénales, strictes suivies d'une application rigoureuse". M. Ksentini a jugé que tout acte de violence contre les femmes est une violation de leurs droits fondamentaux à la vie, à la sécurité et à la dignité, et constitue «un délit intolérable et déshonorant". Tous les acteurs dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes affirment que ces chiffres ne reflètent pas la réalité et que beaucoup de femmes battues, maltraitées et violées refusent encore de porter plainte pour diverses raisons. Si des organisations avancent des raisons sociales et économiques qui accentuent cette violence, des sources sécuritaires estiment que la "décennie noire" qu'a vécue le pays et les traumatismes subis par les actes terroristes ont favorisé cette violence.
Même si l'Algérie a amendé ses textes, et que les coups et blessures sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison quand il y a préméditation ou port d'armes (article 266 du code pénal), pour M. Ksentini cela "reste insuffisant" pour "enrayer" la violence à l'égard des femmes, surtout que les victimes, par peur du divorce, d'une vengeance, hésitent souvent à porter plainte.
Il est à rappeler que l'Onu a annoncé en 2007 le lancement d'une campagne destinée à mettre un terme à la violence contre la femme à l'horizon 2015, basée sur le renforcement des partenariats au triple plan national, régional et international en vue de soutenir l'action des gouvernements, de la société civile et du secteur privé dans ce sens. L'Onu considère que la violence contre la femme est l'une des formes les plus abjectes et les plus répandues des violations des droits de l'Homme et constitue une entrave aux efforts de développement, de paix et d'instauration de l'égalité entre les deux sexes dans toutes les sociétés.
Dans le même contexte, M. Ksentini a conclu qu'il faut prendre les dispositions nécessaires pour forcer les mentalités à changer. "La meilleure façon de combattre la violence à l'égard des femmes n'est pas la répression, mais d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille, puis à l'école et dans les mosquées" souligne-t-il.
A. B.
Le nombre de femmes ayant déposé plainte pour violence commise par un époux, un frère, descendant ou autre, s'est chiffré à 5.000 plaintes, durant le premier semestre de cette année 2008, indiquent les statistiques relevées par la police judiciaire et les organisations activant dans ce domaine. Pour sa part, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, a plaidé, hier à Alger, pour une législation plus "rigoureuse" et plus "sévère" contre la violence à l'égard de la femme, afin de protéger davantage cette dernière. Et ce, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme, qui sera célébrée demain.
Par ailleurs, M. Ksentini a estimé que pour lutter "de manière efficace" contre la violence dont est victime la femme, "il est impératif d'instaurer des dispositions légales, pénales, strictes suivies d'une application rigoureuse". M. Ksentini a jugé que tout acte de violence contre les femmes est une violation de leurs droits fondamentaux à la vie, à la sécurité et à la dignité, et constitue «un délit intolérable et déshonorant". Tous les acteurs dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes affirment que ces chiffres ne reflètent pas la réalité et que beaucoup de femmes battues, maltraitées et violées refusent encore de porter plainte pour diverses raisons. Si des organisations avancent des raisons sociales et économiques qui accentuent cette violence, des sources sécuritaires estiment que la "décennie noire" qu'a vécue le pays et les traumatismes subis par les actes terroristes ont favorisé cette violence.
Même si l'Algérie a amendé ses textes, et que les coups et blessures sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison quand il y a préméditation ou port d'armes (article 266 du code pénal), pour M. Ksentini cela "reste insuffisant" pour "enrayer" la violence à l'égard des femmes, surtout que les victimes, par peur du divorce, d'une vengeance, hésitent souvent à porter plainte.
Il est à rappeler que l'Onu a annoncé en 2007 le lancement d'une campagne destinée à mettre un terme à la violence contre la femme à l'horizon 2015, basée sur le renforcement des partenariats au triple plan national, régional et international en vue de soutenir l'action des gouvernements, de la société civile et du secteur privé dans ce sens. L'Onu considère que la violence contre la femme est l'une des formes les plus abjectes et les plus répandues des violations des droits de l'Homme et constitue une entrave aux efforts de développement, de paix et d'instauration de l'égalité entre les deux sexes dans toutes les sociétés.
Dans le même contexte, M. Ksentini a conclu qu'il faut prendre les dispositions nécessaires pour forcer les mentalités à changer. "La meilleure façon de combattre la violence à l'égard des femmes n'est pas la répression, mais d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille, puis à l'école et dans les mosquées" souligne-t-il.
A. B.


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