L'Aid-El kebir sera fêté dans quelques jours. Ce qui devrait être une joie à l'arrivée de cette fête religieuse, provoque un véritable stress aux Algériens de condition modeste. Et lorsqu'on sait qu'à l'approche de l'Aïd-el-Adha, les prix des moutons enregistrent des hausses phénoménales, l'on comprend le désarroi des familles qui doivent faire face à une dépense minimum de l'ordre de 19.000 dinars, pour un «petit» mouton. Un ovin de 28 à 30 kilos est cédé à prés de 25.000DA. Le plus consistant caracole à 34.000 dinars. Comment faire face à toutes ces dépenses avec des rentrées d'argent médiocres ? Seule échappatoire : L'endettement. « J'ai acheté le mouton de l'année passée grâce à un emprunt contracté à l'entreprise où je travaille. J'ai a peine fini de le rembourser que je suis obligé de demander un autre prêt pour celui de cette année. Espérons qu'on me l'accordera », nous confie un père de famille. Notre interlocuteur résume assez bien la situation de la classe moyenne face à l'Aïd El Adha. Les emprunts chez les amis ou chez les employeurs sont devenus une pratique courante et montre également que le sens de la solidarité est une réalité au sein de nos entreprises, même privées. Celles-ci adoptent de plus en plus des formules de prêt sociaux spéciales Aid El adha qui vont de vingt mille dinars (20.000DA) à trente mille dinars (30.000 DA), dont le remboursement est étalé sur plusieurs mois. « Chaque année je consacre un budget pour le crédit que j'accorde à mes employés pour cette occasion», révèle un gérant d'une boite privé. Certains employeurs vont plus loin à l'image d'un Pdg d'une banque publique qui a déclaré au Midi Libre : « je ne lésine jamais sur la prime de l'Aid El kebir pour les employés de la banque ». Ce genre d'intervention, est apprécié par les travailleurs, d'autant que le prix du mouton est généralement plus élevé que les salaires de 70% des travailleurs. « plus de 70% d'Algériens vivent avec 4 euros (400 DA) à 6 euros (600 DA) par jour (pour les salariés). Or, le kilo de viande de mouton tourne autour de 9 euros, soit 900 DA ». En plus du mouton, il faut compter les fruits et légumes qui sont, pour le moins très chers, avec une moyenne de 50 dinars pour les légumes et 80 DA pour les fruits. De ce fait, ce sacrifice est un luxe pour les citoyens aux revenus moyens. C'est une économie de toute une année de travail qui est consommée en quelques jours. Mais il faut dire que tous les Algériens, pas seulement les enfants, adorent l'Aïd El Adh N. H. L'Aid-El kebir sera fêté dans quelques jours. Ce qui devrait être une joie à l'arrivée de cette fête religieuse, provoque un véritable stress aux Algériens de condition modeste. Et lorsqu'on sait qu'à l'approche de l'Aïd-el-Adha, les prix des moutons enregistrent des hausses phénoménales, l'on comprend le désarroi des familles qui doivent faire face à une dépense minimum de l'ordre de 19.000 dinars, pour un «petit» mouton. Un ovin de 28 à 30 kilos est cédé à prés de 25.000DA. Le plus consistant caracole à 34.000 dinars. Comment faire face à toutes ces dépenses avec des rentrées d'argent médiocres ? Seule échappatoire : L'endettement. « J'ai acheté le mouton de l'année passée grâce à un emprunt contracté à l'entreprise où je travaille. J'ai a peine fini de le rembourser que je suis obligé de demander un autre prêt pour celui de cette année. Espérons qu'on me l'accordera », nous confie un père de famille. Notre interlocuteur résume assez bien la situation de la classe moyenne face à l'Aïd El Adha. Les emprunts chez les amis ou chez les employeurs sont devenus une pratique courante et montre également que le sens de la solidarité est une réalité au sein de nos entreprises, même privées. Celles-ci adoptent de plus en plus des formules de prêt sociaux spéciales Aid El adha qui vont de vingt mille dinars (20.000DA) à trente mille dinars (30.000 DA), dont le remboursement est étalé sur plusieurs mois. « Chaque année je consacre un budget pour le crédit que j'accorde à mes employés pour cette occasion», révèle un gérant d'une boite privé. Certains employeurs vont plus loin à l'image d'un Pdg d'une banque publique qui a déclaré au Midi Libre : « je ne lésine jamais sur la prime de l'Aid El kebir pour les employés de la banque ». Ce genre d'intervention, est apprécié par les travailleurs, d'autant que le prix du mouton est généralement plus élevé que les salaires de 70% des travailleurs. « plus de 70% d'Algériens vivent avec 4 euros (400 DA) à 6 euros (600 DA) par jour (pour les salariés). Or, le kilo de viande de mouton tourne autour de 9 euros, soit 900 DA ». En plus du mouton, il faut compter les fruits et légumes qui sont, pour le moins très chers, avec une moyenne de 50 dinars pour les légumes et 80 DA pour les fruits. De ce fait, ce sacrifice est un luxe pour les citoyens aux revenus moyens. C'est une économie de toute une année de travail qui est consommée en quelques jours. Mais il faut dire que tous les Algériens, pas seulement les enfants, adorent l'Aïd El Adh N. H.