Le premier responsable du FNA se dit très confiant et serein et se considère toujours comme «le président légitime du parti». Moussa Touati, écarté lors d'un congrès extraordinaire du mouvement de redressement du parti, tenu jeudi passé à Hammam Righa dans la wilaya de Ain Defla, nous a indiqué, à ce propos, que «c'est une grossière manipulation». Contacté hier pour en savoir plus sur ce «putsch», le président du FNA estime que «ce qui s'est passé n'est pas un congrès car si c'était effectivement le cas, il devait être annoncé au préalable et des invitations auraient été adressées à la presse nationale pour couvrir l'événement. Mais rien de ce genre n'a été fait». Pour notre interlocuteur, qui nous a indiqué qu'il s'était déplacé vendredi sur les lieux en compagnie de nombreux cadres et militants mais qu'il n'avait trouvé personne, « ce rendez vous que d'aucuns ont qualifié de congrès n'était autre qu'une réunion à l'appel d'une association de soutien au président de la République pour qu'il brigue un troisième mandat». Moussa Touati réfute tout lien entre cette réunion et le FNA. «Quand je me suis déplacé à Hammam Righa, on m'a indiqué qu'il n'y avait que quelque 25 personnes affiliées au parti. Les autres présents à ce simulacre de congrès appartiennent tous à la CNEC (Coordination nationale des enfants de chouhada)». C'est dire que, selon lui, «il n'y a pas eu de congrès, ce d'autant que je n'ai vu aucune autorisation délivrée par les services de la wilaya de Ain Defla. Une information que m'ont confirmée des responsables au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ». Il faut dire que le mouvement de redressement, qui s'agite pratiquement depuis le dernier congrès du parti, tenu au mois de décembre 2007, a annoncé avoir organisé un congrès extraordinaire ce jeudi et élu une nouvelle direction politique. C'est ainsi que Djilali Abdelkhalek a été désigné successeur de Moussa Touati à la tête du parti. Un bureau politique de 15 membres, un comité central de 350 membres et une commission exécutive de 48 membres ont par ailleurs aussi été élus par les 913 congressistes venus de 42 wilayas. Selon Moussa Touati, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a déjà validé le dernier congrès du parti tenu l'année dernière. De plus, les contestataires qui sont à l'origine de ce congrès extraordinaire ont aussi été déboutés par la justice. Aussi, Touati n'y voit qu'une tentative de porter atteinte à la stabilité du parti et à la légitimité de sa direction politique. En vérité, le bras de fer entre Moussa Touati et ses opposants a pris une autre tournure à l'occasion de l'adoption par le Parlement de la loi portant révision constitutionnelle. Le mercredi 12 novembre, 6 députés du FNA sur 15 ont, en votant en faveur du texte, enfreint la consigne de vote du parti qui a opté pour l'abstention. D'ailleurs, cette affaire sera examinée par la conférence nationale du parti prévue le 18 décembre prochain. Touati nous a indiqué que 4 députés ont présenté des excuses écrites à la direction du parti, alors qu'un autre député a rejoint une autre formation politique. Reste le cas du député Mohamed Benhamou, ex-président de la commission des transports et télécommunication à l'APN, dont tout porte à croire qu'il risque l'exclusion des rangs du FNA. K.M. Le premier responsable du FNA se dit très confiant et serein et se considère toujours comme «le président légitime du parti». Moussa Touati, écarté lors d'un congrès extraordinaire du mouvement de redressement du parti, tenu jeudi passé à Hammam Righa dans la wilaya de Ain Defla, nous a indiqué, à ce propos, que «c'est une grossière manipulation». Contacté hier pour en savoir plus sur ce «putsch», le président du FNA estime que «ce qui s'est passé n'est pas un congrès car si c'était effectivement le cas, il devait être annoncé au préalable et des invitations auraient été adressées à la presse nationale pour couvrir l'événement. Mais rien de ce genre n'a été fait». Pour notre interlocuteur, qui nous a indiqué qu'il s'était déplacé vendredi sur les lieux en compagnie de nombreux cadres et militants mais qu'il n'avait trouvé personne, « ce rendez vous que d'aucuns ont qualifié de congrès n'était autre qu'une réunion à l'appel d'une association de soutien au président de la République pour qu'il brigue un troisième mandat». Moussa Touati réfute tout lien entre cette réunion et le FNA. «Quand je me suis déplacé à Hammam Righa, on m'a indiqué qu'il n'y avait que quelque 25 personnes affiliées au parti. Les autres présents à ce simulacre de congrès appartiennent tous à la CNEC (Coordination nationale des enfants de chouhada)». C'est dire que, selon lui, «il n'y a pas eu de congrès, ce d'autant que je n'ai vu aucune autorisation délivrée par les services de la wilaya de Ain Defla. Une information que m'ont confirmée des responsables au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ». Il faut dire que le mouvement de redressement, qui s'agite pratiquement depuis le dernier congrès du parti, tenu au mois de décembre 2007, a annoncé avoir organisé un congrès extraordinaire ce jeudi et élu une nouvelle direction politique. C'est ainsi que Djilali Abdelkhalek a été désigné successeur de Moussa Touati à la tête du parti. Un bureau politique de 15 membres, un comité central de 350 membres et une commission exécutive de 48 membres ont par ailleurs aussi été élus par les 913 congressistes venus de 42 wilayas. Selon Moussa Touati, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a déjà validé le dernier congrès du parti tenu l'année dernière. De plus, les contestataires qui sont à l'origine de ce congrès extraordinaire ont aussi été déboutés par la justice. Aussi, Touati n'y voit qu'une tentative de porter atteinte à la stabilité du parti et à la légitimité de sa direction politique. En vérité, le bras de fer entre Moussa Touati et ses opposants a pris une autre tournure à l'occasion de l'adoption par le Parlement de la loi portant révision constitutionnelle. Le mercredi 12 novembre, 6 députés du FNA sur 15 ont, en votant en faveur du texte, enfreint la consigne de vote du parti qui a opté pour l'abstention. D'ailleurs, cette affaire sera examinée par la conférence nationale du parti prévue le 18 décembre prochain. Touati nous a indiqué que 4 députés ont présenté des excuses écrites à la direction du parti, alors qu'un autre député a rejoint une autre formation politique. Reste le cas du député Mohamed Benhamou, ex-président de la commission des transports et télécommunication à l'APN, dont tout porte à croire qu'il risque l'exclusion des rangs du FNA. K.M.