Les manifestants antigouvernementaux thaïlandais ont commencé hier à évacuer l'immeuble où siège le pouvoir qu'ils occupaient depuis plus de trois mois afin, ont-ils dit, de renforcer le blocus des aéroports qui empêche encore des milliers de touristes de quitter le royaume. Les manifestants antigouvernementaux thaïlandais ont commencé hier à évacuer l'immeuble où siège le pouvoir qu'ils occupaient depuis plus de trois mois afin, ont-ils dit, de renforcer le blocus des aéroports qui empêche encore des milliers de touristes de quitter le royaume. "Nous avons tous commencé à partir (du siège du gouvernement) et ce déplacement devrait s'achever dans la soirée", a déclaré une porte-parole de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), Anchalee Paireerak. La PAD regroupe des opposants au gouvernement du Premier ministre Somchai Wongsawat qui, lui, est retranché dans son fief électoral de Chiang Mai (700 km au nord de Bangkok) en raison des troubles. Des dizaines de protestataires effectivement ont plié leurs matelas et rassemblé leurs affaires avant de quitter le complexe abritant les bureaux du Premier ministre à Bangkok, à bord de camions affrétés par la PAD. Le campement établi le 26 août par les opposants au siège du gouvernement avait forcé M. Somchai à aménager des bureaux temporaires à l'aéroport de Don Mueang (vols intérieurs). Les manifestants antigouvernementaux se distinguent généralement par des tee-shirts et des chemises de couleur jaune, en signe d'allégeance au roi. "Nous allons nous rendre (aux aéroports) de Don Mueang et Suvarnabhumi (vols internationaux)", occupés depuis la semaine dernière, a affirmé une porte-parole de la PAD. "C'est trop risqué de rester au siège du gouvernement en raison des attaques répétées contre nous", a-t-elle dit. Une attaque à la grenade à "Government House", dans la nuit de samedi à dimanche, avait fait 49 blessés et d'autres explosions le mois dernier avaient poussé la PAD à lancer sa "bataille finale" pour renverser rapidement M. Somchai. La PAD avait commencé mardi dernier à occuper les aéroports civils de Bangkok, ce qui avait entraîné leur fermeture et constitué une escalade majeure dans la crise thaïlandaise qui dure depuis des mois. Alors que la PAD annonçait son repli stratégique, environ 1.500 partisans du gouvernement restaient mobilisés devant le siège de l'administration métropolitaine de Bangkok. La veille, ils avaient été 15.000, vêtus de rouge, à entamer un rassemblement à cet endroit. "Nous nous réunirons de nouveau cet après-midi (en plus grand nombre). A cette heure, nous laissons nos partisans se reposer un peu", a déclaré Chinawat Haboonpard, un leader pro-gouvernemental. Il a ajouté que les partisans du gouvernement n'avaient pas encore décidé s'ils organiseraient ou non une manifestation à la Cour constitutionnelle qui doit boucler aujourd'hui un dossier susceptible d'aboutir à un ordre de dissolution du parti au pouvoir et de deux formations alliées pour fraude électorale. Redoutant un verdict négatif de la cour, les partisans du gouvernement ont d'ores et déjà mis en garde contre cet éventuel "coup d'Etat déguisé" qui pourrait aboutir à l'éviction politique de M. Somchai et d'autres responsables de la coalition au pouvoir. M. Somchai est le beau-frère de l'ancien homme fort de la Thaïlande Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en septembre 2006 à la suite d'accusations de corruption. Les lieutenants de M. Thaksin sont revenus au pouvoir à la faveur d'élections législatives en décembre 2007 qui ont mis fin à 15 mois d'administration militaire. "Nous avons tous commencé à partir (du siège du gouvernement) et ce déplacement devrait s'achever dans la soirée", a déclaré une porte-parole de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), Anchalee Paireerak. La PAD regroupe des opposants au gouvernement du Premier ministre Somchai Wongsawat qui, lui, est retranché dans son fief électoral de Chiang Mai (700 km au nord de Bangkok) en raison des troubles. Des dizaines de protestataires effectivement ont plié leurs matelas et rassemblé leurs affaires avant de quitter le complexe abritant les bureaux du Premier ministre à Bangkok, à bord de camions affrétés par la PAD. Le campement établi le 26 août par les opposants au siège du gouvernement avait forcé M. Somchai à aménager des bureaux temporaires à l'aéroport de Don Mueang (vols intérieurs). Les manifestants antigouvernementaux se distinguent généralement par des tee-shirts et des chemises de couleur jaune, en signe d'allégeance au roi. "Nous allons nous rendre (aux aéroports) de Don Mueang et Suvarnabhumi (vols internationaux)", occupés depuis la semaine dernière, a affirmé une porte-parole de la PAD. "C'est trop risqué de rester au siège du gouvernement en raison des attaques répétées contre nous", a-t-elle dit. Une attaque à la grenade à "Government House", dans la nuit de samedi à dimanche, avait fait 49 blessés et d'autres explosions le mois dernier avaient poussé la PAD à lancer sa "bataille finale" pour renverser rapidement M. Somchai. La PAD avait commencé mardi dernier à occuper les aéroports civils de Bangkok, ce qui avait entraîné leur fermeture et constitué une escalade majeure dans la crise thaïlandaise qui dure depuis des mois. Alors que la PAD annonçait son repli stratégique, environ 1.500 partisans du gouvernement restaient mobilisés devant le siège de l'administration métropolitaine de Bangkok. La veille, ils avaient été 15.000, vêtus de rouge, à entamer un rassemblement à cet endroit. "Nous nous réunirons de nouveau cet après-midi (en plus grand nombre). A cette heure, nous laissons nos partisans se reposer un peu", a déclaré Chinawat Haboonpard, un leader pro-gouvernemental. Il a ajouté que les partisans du gouvernement n'avaient pas encore décidé s'ils organiseraient ou non une manifestation à la Cour constitutionnelle qui doit boucler aujourd'hui un dossier susceptible d'aboutir à un ordre de dissolution du parti au pouvoir et de deux formations alliées pour fraude électorale. Redoutant un verdict négatif de la cour, les partisans du gouvernement ont d'ores et déjà mis en garde contre cet éventuel "coup d'Etat déguisé" qui pourrait aboutir à l'éviction politique de M. Somchai et d'autres responsables de la coalition au pouvoir. M. Somchai est le beau-frère de l'ancien homme fort de la Thaïlande Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en septembre 2006 à la suite d'accusations de corruption. Les lieutenants de M. Thaksin sont revenus au pouvoir à la faveur d'élections législatives en décembre 2007 qui ont mis fin à 15 mois d'administration militaire.