Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates est arrivé samedi sur une base américaine à Balad, au nord de Baghdad, en visite surprise, sa première depuis la signature de l'accord de sécurité qui fixe le cadre du retrait des troupes américaines d'Irak. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates est arrivé samedi sur une base américaine à Balad, au nord de Baghdad, en visite surprise, sa première depuis la signature de l'accord de sécurité qui fixe le cadre du retrait des troupes américaines d'Irak. Arrivé de Manama, au Bahreïn, Robert Gates se trouve sur la base Anaconda, à Balad, à 70 km au nord de Baghdad. Cette base aérienne est l'une des plus importantes bases militaires américaines en Irak. Le secrétaire américain à la Défense doit notamment y rencontrer le commandant des forces de la Coalition en Irak, le général Raymond Odierno. La précédente visite de M. Gates en Irak remonte au 15 septembre. Le secrétaire à la Défense était venu assister à la prise de fonctions du général Odiernio qui a remplacé le général David Petraeus à la tête de la Coalition. La visite de M. Gates samedi intervient après la signature de l'accord de sécurité, négocié depuis près d'un an, entre les Etats-Unis et l'Irak. Selon cet accord stratégique, les troupes américaines devront avoir quitté l'Irak d'ici la fin 2011. De son côté, le président américain élu Barack Obama souhaite un retrait total des forces américaines dans les seize mois suivant son entrée en fonction à la Maison Blanche fin janvier. Appelé à rester au Pentagone sous l'administration Obama, Robert Gates a tempéré récemment son opposition à un retrait des troupes américaines d'Irak en 16 mois. «Je suis moins inquiet au sujet de ce calendrier», avait-il dit le 2 décembre, au lendemain de l'annonce par Barack Obama qu'il serait maintenu à la tête du Pentagone. M. Obama avait affirmé que le secrétaire à la Défense aurait pour mission de «finir la guerre en Irak de façon responsable», et répété qu'il souhaitait un retrait de toutes les brigades de combat américaines d'Irak en 16 mois, tout en assurant qu'il écouterait les conseils des militaires. Quelque 146.000 soldats américains sont actuellement stationnés en Irak, dont 14 brigades de combat. Le général Petraeus, nouveau chef des opérations américaines en Afghanistan et en Irak, a estimé mardi que la «situation demeurait fragile» en Irak en dépit de «progrès importants» qui ont vu la violence tomber à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi. Parallèlement, le gouvernement irakien a appelé Barack Obama et sa future administration à engager le dialogue avec l'Iran et la Syrie pour «résoudre» les problèmes du Proche-Orient. Le président américain élu a plaidé pour «une diplomatie dure mais directe avec l'Iran», promettant «une série de carottes et de bâtons» à ce pays avec qui les Etats-Unis n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1980. L'armée américaine accuse régulièrement l'Iran de fomenter la violence en Irak, en fournissant engins explosifs et armes aux insurgés, ce que Téhéran dément. Arrivé de Manama, au Bahreïn, Robert Gates se trouve sur la base Anaconda, à Balad, à 70 km au nord de Baghdad. Cette base aérienne est l'une des plus importantes bases militaires américaines en Irak. Le secrétaire américain à la Défense doit notamment y rencontrer le commandant des forces de la Coalition en Irak, le général Raymond Odierno. La précédente visite de M. Gates en Irak remonte au 15 septembre. Le secrétaire à la Défense était venu assister à la prise de fonctions du général Odiernio qui a remplacé le général David Petraeus à la tête de la Coalition. La visite de M. Gates samedi intervient après la signature de l'accord de sécurité, négocié depuis près d'un an, entre les Etats-Unis et l'Irak. Selon cet accord stratégique, les troupes américaines devront avoir quitté l'Irak d'ici la fin 2011. De son côté, le président américain élu Barack Obama souhaite un retrait total des forces américaines dans les seize mois suivant son entrée en fonction à la Maison Blanche fin janvier. Appelé à rester au Pentagone sous l'administration Obama, Robert Gates a tempéré récemment son opposition à un retrait des troupes américaines d'Irak en 16 mois. «Je suis moins inquiet au sujet de ce calendrier», avait-il dit le 2 décembre, au lendemain de l'annonce par Barack Obama qu'il serait maintenu à la tête du Pentagone. M. Obama avait affirmé que le secrétaire à la Défense aurait pour mission de «finir la guerre en Irak de façon responsable», et répété qu'il souhaitait un retrait de toutes les brigades de combat américaines d'Irak en 16 mois, tout en assurant qu'il écouterait les conseils des militaires. Quelque 146.000 soldats américains sont actuellement stationnés en Irak, dont 14 brigades de combat. Le général Petraeus, nouveau chef des opérations américaines en Afghanistan et en Irak, a estimé mardi que la «situation demeurait fragile» en Irak en dépit de «progrès importants» qui ont vu la violence tomber à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi. Parallèlement, le gouvernement irakien a appelé Barack Obama et sa future administration à engager le dialogue avec l'Iran et la Syrie pour «résoudre» les problèmes du Proche-Orient. Le président américain élu a plaidé pour «une diplomatie dure mais directe avec l'Iran», promettant «une série de carottes et de bâtons» à ce pays avec qui les Etats-Unis n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1980. L'armée américaine accuse régulièrement l'Iran de fomenter la violence en Irak, en fournissant engins explosifs et armes aux insurgés, ce que Téhéran dément.