Des magistrats, cadres de la police et de la Gendarmerie nationale se concertent avec des experts français lors d'un séminaire de deux jours, depuis hier, à l'Ecole supérieure de la magistrature d'Alger afin de trouver les moyens et voies de coopération entre les systèmes judiciaires des deux pays dans le domaine de la cybercriminalité. Des magistrats, cadres de la police et de la Gendarmerie nationale se concertent avec des experts français lors d'un séminaire de deux jours, depuis hier, à l'Ecole supérieure de la magistrature d'Alger afin de trouver les moyens et voies de coopération entre les systèmes judiciaires des deux pays dans le domaine de la cybercriminalité. Il s'agit, selon Bertrand Simier, vice-président auprès du Tribunal de grande instance de Rennes, de partager les expériences tout en préservant les libertés individuelles. «L'enquête effectuée par des policiers sera placée sous la direction d'un magistrat dans la limite de la procédure pénale. La cybercriminalité est un terme générique désignant un cyber espace où des infractions sont constatées en vue de porter atteinte à un traitement de système informatique donné». Ce conférencier estime que la cybercriminalité est une forme de criminalité moderne, ce qui doit pousser les Etats à y faire face avec un système législatif adapté, sachant que la lutte contre ce phénomène devenant de plus en plus mondialisé ne sera efficace que grâce à une coopération internationale. Ainsi, pour Georges de Souqual, expert en matière de cybercriminalité, ce phénomène est une véritable atteinte au système automatisé des données de la part de quelqu'un s'introduisant dans un fichier ou système pour porter préjudice aux informations ou aux équipements, ou encore provoquer des virus informatiques. Mais d'autres délits et infractions sont commis par le biais d'outils informatiques pour escroquer par Internet et extorquer des fonds bancaires ou en faisant l'apologie du terrorisme. Simier affirme, lui, que «quelqu'un peut, depuis, l'Algérie, attaquer le Canada ou l'Australie et les frontières constituent des obstacles aux enquêteurs, d'où la nécessité de l'entraide internationale pour lutter efficacement contre ce fléau de la cybercriminalité. L'objectif de ce séminaire consiste à coordonner les stratégies et les informations des experts algériens et français pour mieux se former en vue d'une coordination des actions». Georges de Souqual estime que «la coopération internationale constitue 80 % de nos investigations hors de nos frontières. En France, les opérateurs Internet conservent les données techniques durant six mois et 2 années en attendant de geler les données en question par un magistrat. Les différentes infractions se situent au niveau du piratage de téléphonie, des technologies de l'information et de la communication (TIC), Internet, les cartes de piratage de distribution automatique de billets de banque». Concernant les infractions sur Internet, elles ont trait aux demandes de rançons phénomène qui a tendance à exploser. En Algérie, un projet de loi sur la cybercriminalité est en préparation et sera prochainement soumis à l'APN et au Sénat. Abordant les aspects négatifs de l'utilisation d'Internet dans les foyers, Georges de Souqual dira que «l'Internet peut devenir un instrument dangereux pour les internautes. Par conséquent, il faut prendre des précautions et utiliser l'anti virus pour avoir moins de chance de devenir victime. Lorsqu'on vous fait miroiter des gains sur Internet, il faut être vigilant, car c'est souvent de l'arnaque». Enfin, Simier fait remarquer que si l'on perd du temps dans l'entraide, il sera difficile de traquer les cybercriminels. En Europe, il existe des réseaux et des entités de coopération, tels que Europol (polices) et Eurojuges et le mandat d'arrêt européen pour faciliter la coopération en matière de lutte contre la cybercriminalité. A. A. Il s'agit, selon Bertrand Simier, vice-président auprès du Tribunal de grande instance de Rennes, de partager les expériences tout en préservant les libertés individuelles. «L'enquête effectuée par des policiers sera placée sous la direction d'un magistrat dans la limite de la procédure pénale. La cybercriminalité est un terme générique désignant un cyber espace où des infractions sont constatées en vue de porter atteinte à un traitement de système informatique donné». Ce conférencier estime que la cybercriminalité est une forme de criminalité moderne, ce qui doit pousser les Etats à y faire face avec un système législatif adapté, sachant que la lutte contre ce phénomène devenant de plus en plus mondialisé ne sera efficace que grâce à une coopération internationale. Ainsi, pour Georges de Souqual, expert en matière de cybercriminalité, ce phénomène est une véritable atteinte au système automatisé des données de la part de quelqu'un s'introduisant dans un fichier ou système pour porter préjudice aux informations ou aux équipements, ou encore provoquer des virus informatiques. Mais d'autres délits et infractions sont commis par le biais d'outils informatiques pour escroquer par Internet et extorquer des fonds bancaires ou en faisant l'apologie du terrorisme. Simier affirme, lui, que «quelqu'un peut, depuis, l'Algérie, attaquer le Canada ou l'Australie et les frontières constituent des obstacles aux enquêteurs, d'où la nécessité de l'entraide internationale pour lutter efficacement contre ce fléau de la cybercriminalité. L'objectif de ce séminaire consiste à coordonner les stratégies et les informations des experts algériens et français pour mieux se former en vue d'une coordination des actions». Georges de Souqual estime que «la coopération internationale constitue 80 % de nos investigations hors de nos frontières. En France, les opérateurs Internet conservent les données techniques durant six mois et 2 années en attendant de geler les données en question par un magistrat. Les différentes infractions se situent au niveau du piratage de téléphonie, des technologies de l'information et de la communication (TIC), Internet, les cartes de piratage de distribution automatique de billets de banque». Concernant les infractions sur Internet, elles ont trait aux demandes de rançons phénomène qui a tendance à exploser. En Algérie, un projet de loi sur la cybercriminalité est en préparation et sera prochainement soumis à l'APN et au Sénat. Abordant les aspects négatifs de l'utilisation d'Internet dans les foyers, Georges de Souqual dira que «l'Internet peut devenir un instrument dangereux pour les internautes. Par conséquent, il faut prendre des précautions et utiliser l'anti virus pour avoir moins de chance de devenir victime. Lorsqu'on vous fait miroiter des gains sur Internet, il faut être vigilant, car c'est souvent de l'arnaque». Enfin, Simier fait remarquer que si l'on perd du temps dans l'entraide, il sera difficile de traquer les cybercriminels. En Europe, il existe des réseaux et des entités de coopération, tels que Europol (polices) et Eurojuges et le mandat d'arrêt européen pour faciliter la coopération en matière de lutte contre la cybercriminalité. A. A.