Parler des airs de jeux à Constantine relève de la science fiction ! Dans une ville où certains citadins continuent à investir les trottoirs comme logis, il serait, donc, ridicule d'évoquer la question des loisirs pour les petits bambins. A la veille des vacances scolaires, la majorité des écoliers s'apprêtent à la circonstance avec une indifférence totale. «C'est clair, durant les vacances d'hiver, c'est la maison et la télévision», avoue avec beaucoup de dépit Farah que nous avons rencontrée devant le portail du CEM Ibn Khaldoun. Nombreuses sont celles qui subissent le même sort que Farah à défaut de lieux de loisirs et d'aires de jeux. Dans la ville des Ponts, il est déconseillé pour une adolescente de flâner. Même la culture des promenades n'existe pas à Constantine ! Le manque de sécurité, l'absence du civisme et la propagation du banditisme ont eu raison des Constantinois qui ont carrément rompu avec la notion «détente». Il va sans dire qu'à Constantine, les filles comme les garçons sont condamnés à s'adapter à l'état des choses pour éviter de pleurnicher et gâcher, par conséquence, ces quelques jours de repos qui leur sont accordés. C'est devenu une habitude bien ancrée chez les Constantinois : durant les vacances scolaires, tous les enfants se dirigent vers les cybercafés. C'est le seul lieu de «détente» disponible. D'autres, à défaut de moyens, passent toutes leurs journées à errer dans les quartiers lugubres et… bonjour la débauche ! K. B. Parler des airs de jeux à Constantine relève de la science fiction ! Dans une ville où certains citadins continuent à investir les trottoirs comme logis, il serait, donc, ridicule d'évoquer la question des loisirs pour les petits bambins. A la veille des vacances scolaires, la majorité des écoliers s'apprêtent à la circonstance avec une indifférence totale. «C'est clair, durant les vacances d'hiver, c'est la maison et la télévision», avoue avec beaucoup de dépit Farah que nous avons rencontrée devant le portail du CEM Ibn Khaldoun. Nombreuses sont celles qui subissent le même sort que Farah à défaut de lieux de loisirs et d'aires de jeux. Dans la ville des Ponts, il est déconseillé pour une adolescente de flâner. Même la culture des promenades n'existe pas à Constantine ! Le manque de sécurité, l'absence du civisme et la propagation du banditisme ont eu raison des Constantinois qui ont carrément rompu avec la notion «détente». Il va sans dire qu'à Constantine, les filles comme les garçons sont condamnés à s'adapter à l'état des choses pour éviter de pleurnicher et gâcher, par conséquence, ces quelques jours de repos qui leur sont accordés. C'est devenu une habitude bien ancrée chez les Constantinois : durant les vacances scolaires, tous les enfants se dirigent vers les cybercafés. C'est le seul lieu de «détente» disponible. D'autres, à défaut de moyens, passent toutes leurs journées à errer dans les quartiers lugubres et… bonjour la débauche ! K. B.