Le nouvel an approche à grandes enjambées. Les professionnels du voyage et de la restauration s'y préparent et il semble qu'il n'y a aucune raison à ce que la célébration de ce nouvel an soit moins festive que celle de 2007. Mieux, les sapins en plastique «made in China», qui avaient fait leur apparition il y a quelques années, ont investi les lieux et, de l'aveu des commerçants, le produit s'écoule assez bien. Un accessoire occidental qui semble, après la désormais traditionnelle bûche, se frayer un chemin dans une société qui a soif de festoyer, quel que soit le prix à payer. Sur le chapitre prix justement, le nouvel an version 2009 sourira, bien sûr, aux plus nantis. Les plans les plus coûteux sont les plus intéressants disent les professionnels. Mais beaucoup d'Algériens misent sur la convivialité. Et comme partout ailleurs, il est des personnes qui n'y pensent même pas. Dossier. Le nouvel an approche à grandes enjambées. Les professionnels du voyage et de la restauration s'y préparent et il semble qu'il n'y a aucune raison à ce que la célébration de ce nouvel an soit moins festive que celle de 2007. Mieux, les sapins en plastique «made in China», qui avaient fait leur apparition il y a quelques années, ont investi les lieux et, de l'aveu des commerçants, le produit s'écoule assez bien. Un accessoire occidental qui semble, après la désormais traditionnelle bûche, se frayer un chemin dans une société qui a soif de festoyer, quel que soit le prix à payer. Sur le chapitre prix justement, le nouvel an version 2009 sourira, bien sûr, aux plus nantis. Les plans les plus coûteux sont les plus intéressants disent les professionnels. Mais beaucoup d'Algériens misent sur la convivialité. Et comme partout ailleurs, il est des personnes qui n'y pensent même pas. Dossier. Bûches, sapins et chocolat envahissent nos marchés Des sapins de Noël soigneusement décorés, bûches et chocolat en forme d'animaux et de père noël font leur apparition dans les magasins d'Alger. Ces derniers connaissent depuis quelques jours déjà une ambiance toute particulière et un décor tout aussi exceptionnel, plutôt attirant, auquel il est difficile de résister. Ces traditions qui concernent bien de pays occidentaux, constitue ces derniers jours une occasion, et pas des moindres, pour nos commerçants qui peuvent ainsi augmenter leur chiffre d'affaires. Comme à chaque fin d'année, la bûche qui n'est qu'un délicieux gâteau comme les autres, attire beaucoup de clients dans la capitale. Pour cette année, les pâtissiers algérois, que nous avons approchés hier, ont affirmé qu'ils s'attendent à des ventes supérieures à celles enregistrées durant les années précédentes, quand la majorité des bûches sont préparées sur commandes. « On a enregistré actuellement des dizaines de commandes pour les bûches de Noel, c'est-à-dire pour demain. Par contre, on préparera d'autres bûches et dans tous les gouts, pour la dernière semaine de décembre. Nos clients auront largement le choix » indique un pâtissier à Didouche Mourad à Alger, en précisant que « les prix seront raisonnables ». A ce propos, il faut signaler que les prix de ces gâteaux varient entre 400 DA et 1.000 DA, ce qui est loin d'être à la portée des familles algériennes. Concernant les délicieux animaux chocolatés, les prix vont de 50 à 200DA. Par ailleurs, les décorations sont bien exploitées par les différentes pépinières et pâtisseries, en vue d'attirer un maximum de clients. Une virée dans les quartiers « chic » d'Alger, notamment Hydra, Télemly et Sacré Cœur, où on trouve des sapins, pères noël en peluche, chocolat en forme d'animaux soigneusement exposés, illustre parfaitement cette période de fin d'année. Même les magasins de prêt-à-porter se sont mis à décorer leurs vitrines avec des guirlandes et autres pères noël. Il faut dire que certaines familles algériennes se plient au rituel de la bûche-sapin, sans aucun complexe. D'autres algérois pensent que ces coutumes sont une tradition purement chrétienne et que l'achat du sapin n'a aucune valeur religieuse dans notre société algérienne ni en islam. Pour sa part, un citoyen nous précise que « malgré que ces fêtes ne font pas partie de nos traditions, je les célèbre quand même pour faire plaisir à ma petite famille ». Il y a ceux qui fêtent convenablement ces fêtes chrétiennes et ceux qui sont contre par conformisme religieux. Et puis il y a les occasionnels qui désirent uniquement marquer le coup d'envoi d'une nouvelle année. Malgré ces contradictions la vente des sapins se porte plutôt bien dans certaines pépinières. Mais ce qu'il faut signaler, en outre, c'est que décidément les algériens n'ont pas fini avec les dépenses. Ainsi, juste après la fête de l'Aïd El-Adha, voilà celles de fin d'année qui se pointent, suivies juste après de Yennayar synonyme également de dépenses. Ces trois fêtes qui se succèdent à des intervalles très courtes, posent problème pour les petites bourses. « On est contraint de célébrer ces fêtes car ce sont des occasions qui ne viennent qu'une fois par an » nous dit un père de famille. A. B. Bûches, sapins et chocolat envahissent nos marchés Des sapins de Noël soigneusement décorés, bûches et chocolat en forme d'animaux et de père noël font leur apparition dans les magasins d'Alger. Ces derniers connaissent depuis quelques jours déjà une ambiance toute particulière et un décor tout aussi exceptionnel, plutôt attirant, auquel il est difficile de résister. Ces traditions qui concernent bien de pays occidentaux, constitue ces derniers jours une occasion, et pas des moindres, pour nos commerçants qui peuvent ainsi augmenter leur chiffre d'affaires. Comme à chaque fin d'année, la bûche qui n'est qu'un délicieux gâteau comme les autres, attire beaucoup de clients dans la capitale. Pour cette année, les pâtissiers algérois, que nous avons approchés hier, ont affirmé qu'ils s'attendent à des ventes supérieures à celles enregistrées durant les années précédentes, quand la majorité des bûches sont préparées sur commandes. « On a enregistré actuellement des dizaines de commandes pour les bûches de Noel, c'est-à-dire pour demain. Par contre, on préparera d'autres bûches et dans tous les gouts, pour la dernière semaine de décembre. Nos clients auront largement le choix » indique un pâtissier à Didouche Mourad à Alger, en précisant que « les prix seront raisonnables ». A ce propos, il faut signaler que les prix de ces gâteaux varient entre 400 DA et 1.000 DA, ce qui est loin d'être à la portée des familles algériennes. Concernant les délicieux animaux chocolatés, les prix vont de 50 à 200DA. Par ailleurs, les décorations sont bien exploitées par les différentes pépinières et pâtisseries, en vue d'attirer un maximum de clients. Une virée dans les quartiers « chic » d'Alger, notamment Hydra, Télemly et Sacré Cœur, où on trouve des sapins, pères noël en peluche, chocolat en forme d'animaux soigneusement exposés, illustre parfaitement cette période de fin d'année. Même les magasins de prêt-à-porter se sont mis à décorer leurs vitrines avec des guirlandes et autres pères noël. Il faut dire que certaines familles algériennes se plient au rituel de la bûche-sapin, sans aucun complexe. D'autres algérois pensent que ces coutumes sont une tradition purement chrétienne et que l'achat du sapin n'a aucune valeur religieuse dans notre société algérienne ni en islam. Pour sa part, un citoyen nous précise que « malgré que ces fêtes ne font pas partie de nos traditions, je les célèbre quand même pour faire plaisir à ma petite famille ». Il y a ceux qui fêtent convenablement ces fêtes chrétiennes et ceux qui sont contre par conformisme religieux. Et puis il y a les occasionnels qui désirent uniquement marquer le coup d'envoi d'une nouvelle année. Malgré ces contradictions la vente des sapins se porte plutôt bien dans certaines pépinières. Mais ce qu'il faut signaler, en outre, c'est que décidément les algériens n'ont pas fini avec les dépenses. Ainsi, juste après la fête de l'Aïd El-Adha, voilà celles de fin d'année qui se pointent, suivies juste après de Yennayar synonyme également de dépenses. Ces trois fêtes qui se succèdent à des intervalles très courtes, posent problème pour les petites bourses. « On est contraint de célébrer ces fêtes car ce sont des occasions qui ne viennent qu'une fois par an » nous dit un père de famille. A. B.